Un sceau d'eau froide s'écrase sur ma tête, me faisant sursauter, le cœur battant à tout rompre, prêt à exploser sur l'ignoble auteur de cet affront. À peine les yeux ouverts, je suis face à mon père.
Papa : « Réveil-toi ! T'es pas en vacances ! »
Moi : « Tu aurais pu me réveiller autrement... »
Papa : « Je fais comme je veux ! Alors, lève-toi, t'es pas en vacances ! Va te changer et rejoint Astrée ! »
J'allais manifester pour grappiller cinq minutes de sommeil, mais...
Papa : « J'ai dit DEBOUT ! » Sa voix retenue comme un coup de tonnerre, me laissant sans choix.
Je me lève, l'esprit embrume, enfilant mes vêtements dans un mélange de rage et de frustration. En descendant, je trouve mon petit déjeuner sur la table, que je gobele en vitesse, la colère bouillonnant en moi avant de retrouver Astrée.
Moi : « Bonjour, Astrée. » Je lui fais la bise, mais le cœur lourd.
Astrée : « Tu as bien dormi, Aless ? » Son sourire chaleureux contraste avec mon humeur orageuse.
Moi : « Tout allait bien jusqu'à ce que mon père décide de me balancer un eau d'eau glacée ! Il n'aurait pas pu me réveiller autrement ? »
Astrée : « Aless, c'est ton père. Comprend-le, il est sous pression avec tout ce qui se passe. »
Encore une fois, je dois être celui qui comprend. Toujours. Mais je suis fatigué de ce rôle. Tout passe dans la vie, mais ça ne signifie pas que je dois accepter chaque coup.
Papa : « Réunion dans dix minutes dans le salon ! »
Dans le salon, la tension est palpable. Toute la famille est réunie, et je remarque avec surprise que Léo et Louis sont là.
Moi : « Tiens, des revenants ! »
Léo : « Très drôle, Aless. Si tu ne dormais pas jusqu'à midi, tu saurais qu'on est là depuis six heures du matin ! »
Papa : « Au moins, certains respectent les horaires. »
Je souffle d'énervement, me concentre à nouveau sur les paroles de mon père, tentant de ne pas céder à l'angoisse.
Papa : « Puisque tout le monde est là, on peut commencer à travailler sérieusement. La cible numéro un, c'est ce connard. Pour l'atteindre, il faut passer par... Aless, je pense que tu la connais, non ? »
Moi : « C'est sa fille. »
Il affiche une photo sur le diaporama, et mon estomac se noue.
Astrée : « Mais attendre, ça c'est... » Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase.
Papa : « La seule et l'unique. »
Léo : « Elle est bien bonne en tout cas. »
Astrée : « J'avoue, elle est belle. »
Je ris amèrement à leurs remarques, mais en jetant un coup d'œil à Louis, je vois qu'il est lointain, perdu dans ses pensées. Son regard trahit une lutte intérieure. Travailler pour cette cause est épuisant ; il faut être fort mentalement pour faire face aux conséquences de notre réalité. Je lui donne un coup léger avec mon coude pour le sortir de sa torpeur.
Moi : « Eh, frérot, ça va ? »
Il hoche la tête, mais son esprit est ailleurs. Mon père reprend son discours.
Papa : « Je tiens à prévenir tout le monde : je sais que la vie de mon fils compte à vos yeux autant qu'à ceux des miens. »
À ces mots, je sens une vague de colère et de mépris. Je ne compte pas pour beaucoup ici, à part peut-être pour mes amis. Cette mission, c'est ce qui nous a réunis, mais elle pourrait aussi nous détruire.
Papa : « Mais... il y a toujours un mais. »
Mon cœur rate un battement. Je crains le pire, voyant les visages se fermer autour de moi.
Papa : « Aless, je tiens à te le dire : c'est ta tête contre la sienne. Si tu échoues, sache que je te tuerai de mes propres mains. »
La terre semble se dérober sous mes pieds. Sa menace est glaciale, une vérité cruelle et implacable. Je sens la rage m'envahir.
Je prends mon arme, enlève la sécurité et la pointe sur mon front, la pression d'un instant suffisante pour figer le temps.
Moi : « Pourquoi attendre la fin pour savoir si je dois mourir ? Fais-le, papa. »
Papa : « Arrêtez tes conneries ! »
Moi : « Non, fais-le. Personne ne me menace de mort, donc FAIS-LE ! »
Mes nerfs explosent. L'atmosphère se fige, un silence de mort enveloppe la pièce. Tous les regards sont rivés sur moi, l'angoisse palpable. Mon père baisse l'arme, la main tremblante, et remet la sécurité.
Moi : « La prochaine fois que tu me comptes menacer de mort, achève-moi directement, c'est compris ? Et pour tout le monde : personne ne me menace avec la mort, je dis bien PERSONNE. »
Je sors de la maison en claquant la porte, laissant derrière moi ma famille et mes amis, figés dans l'incrédulité.
Je fais le tour du patelin à pied, la colère bouillonnant en moi, la mer agitant mes pensées. J'achète un paquet de cigarettes, la fumée de la nicotine me réchauffant temporairement le cœur. Je me dirige vers une petite plage, là où les vagues s'écrasent sur le rivage, comme mes pensées qui se brisent sous le poids de cette mission, de cette vie qui me dépasse.
Les vagues crient ma rage, et je m'y perds, cherchant désespérément un répit dans cette tempête intérieure.
Je fume comme un camion je descend tout un paquet à une vitesse fulgurante à côté de moi se trouve une jeune fille posée à lire son livre ,je ne la vois que de profile elle a les cheveux châtains clairs avec les rayons de soleil on dirait que ils sont blond ,une petite paire de lunette aussi pour lire son livre je suppose que elle doit avoir mal à la tête à force de lire tout ça mais je l'entend tousser je crois que ma fumée est entrain de déranger madame.
Fille : «excusez moi il est possible que vous arrêtiez s'il vous plaît de vous détruire les poumons et de détruire les miens au passage ?»
Je reste figé un instant ,l'incompréhension ce lit directement dans ses yeux noisettes ,nos yeux ce sont croisés un instant et je jure que j'ai la chair de poule d'un coup mais pas par envie ou je ne sais quoi mais par peur .
Moi :«euh oui y'a aucun soucis ,excuse moi de t'avoir déranger .»
Elle sourit et replonge dans son livre et je reste un peu secoué ,elle sort un paquet de chewing-gum et de gâteau de son sac et elle se tourne vers moi .
Fille:«vous en voulez ?»
Moi :«non c'est gentil merci »
Fille :«vous êtes sur ?»
Moi :«oui »
Elle me tend quand même la boîte de chewing-gum pour atténuer je pense l'odeur du tabac qui empestait l'atmosphère mais qui reposer mes poumons j'en prend un et aucun moment son regard n'a quitté le mien
Fille :«vous n'êtes pas d'ici n'est ce pas ?»
Moi :«non ,comme tu as su ?»
Fille :«c'est facile de savoir vous êtes blanc comme de la neige »dit elle en rigolant ,en faisant cette remarque je vois la différence de couleur entre nous deux elle bien bronzé et moi de mon côté la pluie de Londres a bien fait son travail .
Moi :«je suis de Londres ,tu lis quoi?»
Elle tourne sa chaise complément vers moi pour me faire face .
Fille :«un travail pour l'université rien d'extraordinaire »
Moi :«tu fais quoi comme spécialité ?»
Fille :«literature française et toi ?»
Moi :«je ne suis plus dans le système éducatif depuis bien longtemps moi mais c'est très intéressant »
Fille :«que est ce qui t'amène dans ce trou perdu ?,tu as de la famille ici ?»
C'est toi qui m'a amené jusque ici Julia toi et toi seule .
Moi :«j'ai de la famille dans le coin que je suis venu voir .»
Fille :«ah d'accord je vois »
Moi :«tu t'appelles comment ?»
Fille :«Julia et toi ?»
Moi :«Aless »
Julia :«contente d'avoir fait ta connaissance Aless je dois me sauver j'ai un cours dans pas longtemps mais j'espère que tu vas aimer ici ,au plaisir de te revoir»
Moi :«de même Julia »
Elle se lève et essuie le sable de ces vêtements et avant de partir
Julia :« ah au passage je ne sais pas la raison qui y'a poussée à fumer autant mais si un jour j'ai un problème et que j'ai besoin d'une greffe de poumon j'aimerais bien savoir à quelle porte toquer .»
Je rigole face à ça et elle part de son côté,je monte derrière elle et je lui tiens le bras .
Moi :«si un jour tu as besoin de ça ,demande Aless Ricci Julia .»elle sourit et elle part et moi de mon côté je reprend ma place pour réfléchir .
J'ai enclenché le jeu et elle a mordu à l'hameçon assez facilement enfin je crois plus que la miss est joueuse surtout mais dans tout les cas c'est bon pour moi car c'est sa tête contre la mienne et il est hors de question que je perde la mienne .
1 heures après je reprends le chemin de la maison et chacun d'entre eux et dans sa chambre et moi je pars dans la mienne ou je retrouve Astrée sur mon lit .
Moi :que est ce que tu fais ici ?
Astrée :tu répondais pas au téléphone ?
Moi :oui .
Astrée :Aless me fait pas ça à moi je t'en supplie .
Je lui fait un bisou sur le front et j'éteins la lumière de cette chambre et elle dors dans mes bras tandis que moi mes pensées ne vont que vers Julia cette fille aussi bizarre que ça soit et aussi court que la conversation soit elle a réussi à me faire réfléchir .
PDV DE JULIA
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Si j'avais su
Romance"Je te fait confiance mon fils " Oui papa je sais pour une fois je peux lui montrer que il peut me faire confiance ,y'a pas de honte à chercher à avoir de l estime auprès de son père ?si?non je pense pas . "Tic tac tic tac mon...