Chapitre 03

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Moi : Merci.
Aless : Y'a pas de soucis. Alors, la miss, on va où ?
Moi : Je connais un parc assez sympa où je vais souvent pour me vider l'esprit, si ça te dit.
Aless : Avec plaisir, montre-moi juste la route.
Il démarre la voiture, et j'ouvre la fenêtre, laissant l'air frais caresser mon visage. La voiture glisse doucement sur l'asphalte, et je m'autorise un moment pour savourer cette sensation de liberté. En quelques minutes, nous arrivons au parc. Aless sort de la voiture et, avec un sourire, vient m'ouvrir la portière.
Moi : Quel gentleman.
Aless : J'ai été élevé à la bonne école, dit-il en me faisant un clin d'œil.
Je lui rends un sourire en coin, et nous empruntons un petit sentier bordé d'arbres, le calme de la nuit nous enveloppant. Nous arrivons bientôt devant un banc, et Aless me fait signe de m'asseoir.
Aless : C'est magnifique ici. Comment tu as découvert cet endroit ?
Moi : Je viens souvent ici pour me ressourcer. C'est un peu mon havre de paix.
Aless : Tu te coupes du monde en venant ici ?
Moi : C'est à peu près ça, oui.
Aless : J'aimerais avoir un endroit pareil. J'avais un coin à Londres, tu sais ?
Moi : C'était comme ici ?
Aless : Non, toi tu préfères la nature, visiblement, dit-il en riant.
Je me tourne vers lui. La lumière des lampadaires éclaire son visage, faisant ressortir la profondeur de ses yeux verts. Je souris, un peu nostalgique.
Moi : Je venais souvent ici avec ma mère et mon frère quand j'étais plus jeune. On faisait des piques-niques ici quand mon père était en déplacement pour le travail.
Aless : Et vous ne venez plus ?
Mon souffle se coupe à sa question, et il le remarque aussitôt, voyant mes épaules se raidir.
Moi : Malheureusement, non... Nous avons perdu notre mère il y a quatre ans. Depuis, je n'ai plus de nouvelles de mon frère...
Aless : Je suis vraiment désolé, je ne savais pas... Alors cet endroit te rappelle ta maman, c'est pour ça, je comprends mieux.
PDV Aless
J'ai touché une corde sensible, je le sais. La voir se crisper et ses grands yeux noisette briller de larmes me fait regretter d'avoir poussé la question. Je ne veux pas l'accabler davantage.
Julia : C'est pas grave, tu ne pouvais pas savoir. Et toi, dis-moi, c'était comment à Londres ?
Oh, Julia... Si tu savais à quel point je suis au courant de tout...
Moi : Pour moi, Londres est la plus belle ville d'Europe. Mais quand tu y vis, tu ne prends pas vraiment le temps de l'apprécier.
Julia : Comment ça ?
Moi : Je ne fais pas vraiment de visites touristiques. Je connais des coins sympas, mais rien de très touristique.
Julia : Et qu'est-ce qui te fait dire que c'est la plus belle ville, alors ?
Moi : Tu dois voir ça de tes propres yeux pour comprendre, avec tes jolis petits yeux.
Elle rougit instantanément. À cet instant, l'idée qui me traverse l'esprit est de la croquer, tout simplement. Elle est tellement belle...
Julia : J'aimerais voyager. Mon père est souvent à l'étranger, mais moi, je n'ai jamais mis un pied en dehors de l'Italie. Même Milan, je ne connais pas.
Moi : Tu devrais essayer un jour.
Julia : Je le ferai, mais je ne me sens pas encore prête...
Moi : Pourquoi ?
Julia : Je vais souvent au cimetière pour voir ma mère. Le jour où je ferai complètement mon deuil, je partirai l'esprit tranquille.
Cette fille... elle me brise littéralement le cœur. Et savoir que mon père veut détruire une âme déjà aussi fragile, ça me glace le sang. Parce qu'avant que mon père tente quoi que ce soit, son propre père l'a déjà brisée.
Moi : Tu as froid ?
Elle me sourit faiblement et hoche la tête. Une brise fraîche traverse l'air, et je la vois frissonner. Je m'apprête à lui donner ma veste quand mon téléphone vibre. Un numéro inconnu s'affiche.
Moi : Allô ?
Inconnu : Aless...
Je reconnais la voix de Louis.
Moi : Louis ?!
Louis : On est en garde à vue. Viens nous chercher.
Moi : QUOI ?!
Je me lève brusquement, faisant sursauter Julia.
Louis : Descente de flics chez ton cousin l'abruti, ils ont embarqué presque tout le monde.
Moi : Vous êtes tous en garde à vue ?!
Louis : Arrête de crier et viens nous chercher. Et dis à Julia que ses amis sont là aussi.
Moi : J'arrive.
Je raccroche et Julia me regarde, ses yeux pleins de questions.
Moi : Désolé, on doit écourter. Ils ont embarqué tes amis et les miens, ils sont au poste.
Julia : Encore ?!
Moi : Comment ça, encore ?
Julia : ton cousin a l'habitude... Allez, allons-y.
Elle me dépasse et court vers la voiture. Je souris malgré moi en la voyant si vive. Je lui ouvre la portière, et elle me lance un sourire en coin avant de monter. Je démarre, et pendant les 40 minutes de route, elle s'endort paisiblement. À notre arrivée, je la réveille doucement.
Moi : Julia, réveille-toi... On est arrivés.
Elle ouvre les yeux doucement, ses paupières encore alourdies par le sommeil. Elle soupire et se redresse lentement, tandis que j'ouvre la portière. Dès qu'elle met un pied dehors, le vent glacial nous frappe de plein fouet, et sans hésiter, je retire ma veste pour la poser délicatement sur ses épaules, espérant la réchauffer un peu. Au moment où mes doigts effleurent la peau de son cou, une décharge électrique parcourt tout mon corps. Je sens immédiatement une tension monter. De son côté, je vois qu'elle frissonne, la chair de poule apparaissant sur ses bras. Cette sensation partagée semble nous lier, même dans ce silence troublé par le vent. Elle fixe mon regard, ses yeux plantés dans les miens sans la moindre hésitation. Ce regard, intense et déterminé, me fait presque vaciller.
Julia : Merci beaucoup.
Je hoche la tête, un peu troublé par ce moment. Je pose doucement ma main dans le creux de son dos, un geste discret mais clair, pour lui indiquer d'avancer. Elle comprend et me suit en silence. En entrant dans le commissariat, la tension monte instantanément dans mes veines, mon cœur accélère. Je serre les poings, prêt à affronter la situation.
Moi : Tu m'attends ici, d'accord ?
Julia : Non, Aless, je veux savoir ce qui se passe. Je ne vais pas rester plantée là.
Je souffle, résigné. Elle ne cédera pas. Elle me suit donc, déterminée, et nous nous approchons du bureau du commissaire. Je prends une profonde inspiration avant de lui parler.
En discutant avec le commissaire, je comprends rapidement la situation. Quelqu'un a alerté la police en prétendant qu'il y avait de la drogue vendue sur place. Je reconnais la signature de mon cousin dans ce genre d'ennuis. Il a toujours un plan, toujours une longueur d'avance, surtout avec son flair pour éviter les gros ennuis. Entre ses magouilles et l'influence que notre famille exerce en Italie, il a dû anticiper. Il a acheté la moitié de l'Italie à lui tout seul, alors se tirer de ce genre de situations fait partie de son quotidien.
Commissaire : Il s'agit d'une dénonciation pour trafic de stupéfiants. Vos amis ne sont pas directement impliqués, mais ils étaient présents lors de l'arrestation.
Je soupire intérieurement, soulagé que la situation ne soit pas pire Le commissaire demande nos noms et ceux de nos amis pour vérifier leur dossier. Julia, à mes côtés, reste silencieuse, mais je sens son inquiétude à travers la tension dans ses épaules.
Le commissaire tape rapidement sur son clavier, vérifiant les identités. L'attente semble interminable, chaque seconde est une torture. Julia triture nerveusement ses doigts, et je pose ma main sur son épaule, un geste instinctif pour la calmer. Finalement, après quelques minutes qui en paraissent des heures, il nous annonce que nos amis seront libérés dans peu de temps, juste le temps de boucler la paperasse.
Je serre les poings, mais je me contente de hocher la tête sans répondre. En me tournant vers Julia, je vois le soulagement se dessiner sur son visage, même si une certaine fatigue semble l'envahir.
Moi :tu devrais t'assoir en attendant .
Elle hoche de la tête et s'assoit sur la chaise en attendant nos amis ,je me suis assis par terre à côté d'elle car il n'y avait que une seule chaise à côté du bureau du commissaire .
Julia :tu veux t'assoir aussi sur la chaise ?
Moi :non non assied toi t'inquiète pas .
Elle se lève et s'assoit à côté de moi à son tour et rigole .
Moi :que est ce que tu fais par terre ?.dis je en rigolant .
Julia :tu es parterre donc moi aussi aussi simple que ça .
Je détaille son visage et elle sourit à son tour quand j'entends Léo criée mon prénom .
Léo :ALESS ENFIN J'EN POUVAIS PLUS .
Il court vers moi pour me faire un câlin par terre en frappant sans faire exprès Julia .
Léo :oh mon dieu  pardon miss .il ouvre grand les yeux en reconnaissant la personne
Julia :c'est pas grave tu m'as pas fait mal t'inquiète pas .
Elle se lève et Léo lui tend la main .
Julia :merci beaucoup.
Léo :et qui est tu miss ?
Julia :Julia et toi ?
Léo :Léo content de faire ta connaissance .
Elle sourit, mais je la sens nerveuse. Les autres arrivent bientôt, et Kayla, sa meilleure amie, lui saute dans les bras, suivie de Liam. Mon cœur se serre en voyant Astrée s'approcher de moi, se glissant dans mes bras pour un câlin. La chaleur de son corps me rappelle à quel point je suis partagé. La proximité de Julia me rend presque plus vulnérable.
PDV Julia
La soirée a pris un tournant que je n'avais pas anticipé. La douceur d'Aless m'a réchauffer le cœur, mais me retrouver ici, au commissariat, n'était pas dans mes plans. Les soirées d'Andrew se terminent toujours de manière chaotique, c'est connu ici .
Kayla me saute dans les bras, m'arrachant un sourire, suivi de Liam qui fait de même. Mais quand je tourne les yeux vers Aless, je le vois enveloppé par une autre fille. Un pic de jalousie s'enfonce dans mon cœur. Je n'ai pas le droit de ressentir ça, pas alors que je ne le connais même pas. Mais le regard de cette fille, avec ses yeux perçants, me transperce .
Je sens une tension sourde s'installer. Alors que je les observe tous. Je suis là, en arrière-plan, malgré moi, tandis qu'un sourire forcé se dessine sur mes lèvres. Mon regard croise celui d'Aless, et je vois l'intrigue dans ses yeux, mêlée à un soupçon d'inquiétude. C'est comme si un fil invisible nous reliait, me forçant à me demander si je ne suis pas en train a cette réalité que je ne connaissais pas.
Un silence pesant s'installe. À part Aless, je ne connais personne ici, mais je devine que nos amis ont déjà tissé des liens en cellule, car Liam salue les deux jeunes hommes qui accompagnaient Aless.
Moi :je suis contente que tout soit finit pour vous .
Louis :merci beaucoup, tu es Julia n'est ce pas ?
Moi :et tu dois être louis ?
Louis :c'est ça ,contente de te connaître .
Moi : de même et toi tu dois être Astrée?
Elle me scrute de haut en bas avant de me répondre .
Astrée :exactement et toi tu es ?
Moi :Julia .
Astrée :contente de te connaître ,au plaisir de te revoir mais je veux aller dormir les lits ici ne sont pas très confortable je t'avoue .
Moi :oui vous devriez y'aller vous avez raison.
Elle sourit, un sourire poli, et se dirige vers la sortie, accompagnée des garçons. Liam et Kayla sont déjà sur le parking, et l'air semble plus léger avec leur départ.
Aless :je te dépose non ?
Moi :c'est pas la peine merci beaucoup, tes amis ont besoin de repos et les miens aussi .
Aless :tu rentres avec quoi ?
Moi :je me débrouille t'inquiète pas .
Aless:je vais pas te laisser dehors à 4 du matin quand même ?
Moi :je te promet que je vais rentrer saine et sauve .
Aless :alors je te passe mon numéro et tu me diras si tu es arrivé à bon port ?
Moi :c'est une manière pour me le donner ?.dis je en rigolant .
Aless :peut être ?.dit il en rigolant à son tour .
Moi :avec plaisir alors .
J'allais prendre mon téléphone de la veste et un sursaut de rappeler me frappe car je me rend compte que j'ai toujours sa veste sur moi . Je lui tends mon téléphone, et il compose son numéro.
Moi :Aless merci pour la soirée et pour la petite sortie au commissariat c'était constructif j'ai envie de dire .
Aless :au plaisir de te donner des sorties comme si c'est constructif comme tu dis .dit il en rigolant .
Moi :des sorties oui mais dans des endroits comme ici plus jamais s'il te plaît .
Aless :ou tu veux Julia .
J'allais retirer la veste pour lui rendre mais il me la remet à sa place .
Aless :il fait toujours froid dehors à que je sache .
Moi :mais c'est ta veste .
Aless :je sais tu me l'a rends la prochaine fois alors comme ça je suis sur de te revoir  .
Moi :c'est d'accord alors marcher conclu .dis je en tendant ma main pour que il l'a serre .
Aless :Marché conclu Julia .Quand il serre ma main, une décharge électrique me parcourt, une onde de chaleur qui remplit mon être. Il me tire doucement vers lui, et ses lèvres effleurent ma tempe dans un geste à la fois tendre et troublant. Mes joues s'enflamment, et je reste figée, le cœur battant, absorbée par la douceur de ce contact.Alors qu'il sort, je reste là, sur le seuil, la tête pleine de questions,je sors rejoindre mes amis et direction la maison.
PDV EXTERIEUR
Aless, Léo, Louis et Astrée se retrouvent dans un coin sombre du parking, en montant dans la voiture .
Léo : Vous avez vu comment elle a réagi, Julia ? Je parie qu'elle ne se doute de rien. C'est presque trop facile.dit il en fronçant les sourcils
Louis : Ouais, comme un poisson dans l'eau. Elle est là, innocente, et toi, Aless, tu es en train de jouer au prince charmant. Mais est-ce que tu as même un plan ?
Aless: Bien sûr que j'ai un plan. Tout ça, c'est une question de patience. Un sourire, un regard, et elle tombe dans le piège. C'est ce qu'on veut, non ?.en répondant avec un froid glaciale
Astrée : Tu ne te sens pas un peu... sale ? Manipuler une fille comme ça, c'est pas exactement glorieux. Surtout qu'elle semble vraiment... attachante.dit elle avec un ton remplie de reproche .
Aless :Attachante ? T'es sérieuse ? Tu crois que ça change quoi ? C'est une mission, Astrée. Il ne s'agit pas de sentiments, juste de résultats.
Léo : Ouais, continue de te convaincre que c'est juste une mission. Mais regarde-toi, Aless. Ça se voit que tu es troublé. On dirait que tu veux vraiment qu'elle t'aime.dit il avec une pointe de sarcasme.
Aless : Ne te mêle pas de ça. Tu sais rien de ce que je ressens. C'est un jeu, un très beau jeu. Mais je ne laisserai pas des sentiments ruiner ce que nous avons à accomplir.
Louis :Si c'est un jeu, alors on dirait que tu es le joueur principal. Rappelle-toi de ta mission : ce n'est pas juste de séduire, c'est d'avoir des informations. Ne te laisse pas emporter.riant avec un air provocateur
Astrée : Et si ça devient plus que ça, que se passera-t-il ? On sait tous qu'un lien peut être un handicap. Les émotions peuvent faire tomber le masque.
Aless : Je ne laisserai pas ça arriver. Julia est juste une pièce sur l'échiquier. Une pièce que je dois déplacer au bon moment.
Léo : Ah, je vois. Tu as déjà conquis son cœur, et ça te fait peur. Espérons juste que son cœur ne te trahisse pas.
Je lui donne une claque derrière la tête.
Louis : Qui sait ? Peut-être que Julia finira par découvrir le vrai Aless. Celui qui ne fait que jouer avec les émotions des gens.
Aless : Ne vous amusez pas trop. Si elle découvre quoi que ce soit. Mon père nous tueras tous et vous comptez beaucoup trop pour moi pour que je laisse ça arriver .
Astrée:. On doit rester concentrés.
Léo : D'accord, mais n'oublie pas que les traumatismes laissent des cicatrices. Si tu laisses des sentiments entrer dans le jeu, Aless, tu pourrais bien te blesser.
Aless: Je sais ce que je fais. Je suis ici pour gagner, pas pour me blesser. Ne l'oubliez pas. Et surtout, ne laissez pas Julia deviner quoi que ce soit. Quelques minutes plus tard, nous arrivons enfin à la maison, où le silence règne. Chacun d'entre nous se retire dans sa chambre. Je me dirige immédiatement vers la douche, espérant laver la crasse du commissariat. Sous le jet d'eau, mon esprit s'évade, s'accrochant à l'image de Julia. Chaque pensée d'elle me trouble, et quand mes lèvres ont effleuré sa peau, c'était comme si elle m'avait brûlé.En sortant de la douche, toujours enveloppé dans une serviette autour de ma taille, je suis interrompu par un léger coup à ma porte. Je devine que c'est Astrée. J'ouvre et me décale sur le côté, me dirigeant vers mon armoire pour m'habiller.
Astrée : Aless, ça va ?
Je mets un moment à lui répondre, le temps d'enfiler un tee-shirt pour lui faire face.
Astrée : Aless ?
Moi : Oui, As, ça va et toi ?
Astrée : Je veux dire, tu as passé une bonne soirée ?
Moi : Comme d'habitude, c'était du travail. Rien de bon à tirer.
En appliquée du parfum, elle se rapproche de moi. Elle se place devant moi et me touche le bras. Jamais son contact ne m'avait dérangé, mais après cette soirée avec Julia, je sens une gêne monter en moi.
Astrée : Ça n'avait pas l'air de te déranger d'être avec elle tout à l'heure.
Moi : As, ce n'est pas le moment. Je t'en supplie, je veux juste dormir
Astrée : D'accord alors.
Elle se recule et je vais éteindre la lumière. Mais, avant que je ne puisse me retourner, elle vient se faufiler dans mes bras pour dormir.
Moi : Et toi, dis-moi, la garde à vue ?
Astrée : J'ai l'habitude, et avec Léo et Louis, tout devrait bien se passer. Par contre, si je croise Andrew demain, je le décapite vivant.
Moi : Crois-moi, je vais le passer à tabac avant toi.
Elle sourit en s'appuyant sur mon torse, et je sens son rythme cardiaque ralentir, signe qu'elle s'est finalement endormie. Moi, en revanche, je n'arrive pas à fermer l'œil. Je fixe mon téléphone, attendant ce foutu message pour savoir si Julia est bien rentrée. Je ne voudrais pas gâcher ma mission à cause de cela.
PDV DE JULIA
je décide d'appeler Lucas pour venir nous chercher car non seulement nous sommes au commissariat mais aussi kayla et Liam sont shooté ils ont pris je ne sais quoi et pouvoir canaliser les deux en même temps c'est dur heureusement que Lucas arrive rapidement.
Lucas : ou est ce que tu étais toi ? et pourquoi ils sont comme ca? et pourquoi on est au COMMISSARIAT?
Moi : Lucas s'il te plait j'ai mal a la tête demain je t'expliquerai mais sil te plait aide moi.
Lucas : toujours Julia .
Moi : Aller Aide moi.
on fait monter les deux dans la voiture difficilement.
Lucas: je vous dépose ou?
Moi: chez moi.
Lucas :tu veux que je les prennent chez moi ?
Contrairement à moi Lucas vit seul .
Julia :non t'inquiète pas ,même mon père n'est pas là donc c'est pas grave merci beaucoup .
Je sens la voiture vibrer doucement sous mes pieds, et la fatigue me rattrape lentement. Je ferme les yeux, me laissant emporter par le bruit apaisant du moteur. L'odeur familière de Lucas, un mélange de son parfum et de l'odeur de la voiture, me réconforte.
Lucas : Julia, tu es sûre que ça va ?
Moi : Oui, je suis juste un peu fatiguée, c'est tout.
Il hoche la tête, visiblement sceptique, mais il ne dit rien de plus. J'apprécie le fait qu'il ne veuille pas m'embêter avec des questions. J'ai besoin de ce moment de silence, loin du chaos de la soirée.
Lucas : Repose toi. Quand on arrive, je te réveille.
Je lui souris faiblement, me rendant compte à quel point je suis reconnaissante de l'avoir à mes côtés. Peu à peu, mes pensées deviennent floues, et je sens mon corps s'enfoncer dans le siège.
Le trajet semble durer une éternité, mais dans cet état semi conscient, je n'ai pas l'impression que le temps passe. Soudain, une secousse me réveille en sursaut.
Lucas : On est arrivés.
Je rouvre les yeux, clignant rapidement pour m'habituer à la lumière. Kayla et Liam sont toujours là,J'attrape mon téléphone pour vérifier l'heure, mais je n'ai pas vraiment le temps de me concentrer là-dessus.
Lucas : Tu veux que je t'aide à les faire entrer ?
Moi : Oui, s'il te plaît. Je ne veux pas les laisser tomber.
Nous sortons tous les trois, et Lucas prend doucement Kayla sur son épaule pendant que je soutient Liam. Mon cœur se serre en pensant à la soirée qu'ils ont vécue. Qu'est-ce qui leur a pris de faire ça ?
Une fois à l'intérieur, je fais asseoir Kayla sur le canapé et Liam à côté d'elle. J'ai un instant pour respirer avant de me diriger vers la cuisine à la recherche d'un verre d'eau.
Lucas entre dans la pièce avec un soupir.
Lucas : Ils vont s'en sortir je te promet .
Moi :je l'espère .
Il me fait un câlin et me demande une énième fois si je veux qu'il reste, mais je décline l'offre, certaine que je peux gérer ça seule.
Je me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche et retirer mes vêtements. En enlevant La veste Aless me traverse l'esprit. J'avais promis de lui envoyer un message en arrivant chez moi. Je jette un coup d'œil à l'horloge : il est 5h30.
Moi :
Salut, je voulais te remercier pour la soirée, même si elle a été écourtée. J'ai quand même passé un bon moment. Repose-toi bien.
Je vais me doucher, mais téléphone soudain, j'entends mon vibrer. Il dort toujours pas ?
Aless :
Le plaisir est pour moi, Julia. J'espère que tu es bien rentrée ?
Moi :
Oui, c'est gentil d'avoir posé la question.
Aless :
Dors bien, Julia. :)
Moi :
Toi aussi.
Je pose le téléphone, un léger sourire sur les lèvres.  Je me glisse sous l'eau chaude, laissant mes pensées s'évader, et je me concentre sur le moment présent.
Après ma douche, je me dirige vers mon lit, épuisée mais satisfaite de la soirée, malgré le chaos. Je m'allonge, ferme les yeux et me laisse emporter par le sommeil, prêt à affronter une nouvelle journée.
En me réveillant le lendemain, un sentiment de fatigue persiste. Je jette un coup d'œil à l'horloge : il est déjà presque midi. J'essaie de me lever, mais un bruit étrange attire mon attention. C'est Kayla et Liam qui semblent avoir du mal à se lever.
Je me précipite dans le salon et découvre Kayla affalée sur le canapé, les yeux écarquillés, tandis que Liam se tient la tête, l'air complètement perdu. Leur état m'a fait froid dans le dos.
Moi :
Kayla, Liam, ça va ? Qu'est-ce qui se passe ?
Kayla me regarde avec un regard à moitié égarée .
Kayla :
Julia.. c'est horrible. Je crois qu'on a pris quelque chose de trop fort...
Liam :
Je... je me sens tellement mal. Sur on a vraiment abusé...
Il vomit directement sur le parquet, et je déglutis avec difficulté en voyant ça. La panique monte en moi, ne sachant pas comment réagir face à une telle situation. Mon cœur s'emballe alors que je réalise que personne ne répond à mes appels. J'essaie d'appeler Lucas, mais en vain. C'est la seule personne à qui je pense en cas d'urgence, mais après une vingtaine d'appels, je commence à perdre espoir. Je suppose qu'il est à la fac et que son tel est éteint. je compose le numéro d'Andrew, pour savoir au moins ce que il a vendu a cette foutu soiree. Mais là encore, aucune réponse. Je réessaye plusieurs fois, mais c'est le silence total. La frustration et l'angoisse m'envahissent.
Soudain, je vois Kayla flancher et tomber au sol, les yeux vitreux. Mon cœur rate un battement.
Moi :
Kayla ! Non, non, non...
Je m'approche d'elle, paniquée. Je tente de la secouer doucement, mais elle ne réagit pas. Je prends une profonde inspiration, suggère de garder mon calme malgré la terreur qui s'empare de moi.
Moi :
Kayla, écoute moi ! Reste avec moi, s'il te plaît !
Je tourne la tête et vois Liam se pencher difficilement vers Kayla, la panique gravée sur son visage. Mon cœur se serre en voyant leurs expressions. Je prends une profonde inspiration pour me calmer et composer le numéro d'Aless, espérant qu'il saura où se trouve cet abruti d'Andrew.
Le téléphone sonne une fois... deux fois... au bout de la troisième, il répond.
Aless :
Mmm... Bonjour, belle brune.
Sa voix me rauque fait comprendre qu'il vient juste de se réveiller.
Moi :
OÙ EST TON FOUTU COUSIN ?!
Je crie dans le téléphone, la panique se lisant dans ma voix.
Aless :
Quoi ? Doucement j'avais pas prévu de parler de Andrew de bon matin
Moi :
C'est Kayla et Liam, ils sont dans un état pas possible! Kayla est par terre, et je crois qu'elle a fait un bad trip. Dis-moi où est Andrew je dois savoir ils sont pris quoi !
Je sens ma voix trembler alors que je tente de garder mon calme, mais je suis sur le point de craquer.
Aless :
Je... je ne sais pas. Je vais essayer de le joindre et j'arrive tout de suite. Ne bouge pas et soit gentille, envoie-moi l'adresse. Fais vite !
Moi :
D'accord, merci.
Je coupe la communication et envoie rapidement l'adresse à Aless, le cœur battant la chamade. Puis, je me tourne vers Kayla, qui est toujours étendue sur le sol, son visage pâle et ses yeux vitreux. Je me précipite vers la cuisine pour prendre une bouteille d'eau.
Je retourne près d'elle et essaie doucement de la réveiller. Je lui verse un peu d'eau sur le visage, espérant qu'elle réagisse.
Moi :
Kayla, réveille-toi. Allez, il faut que tu te relèves.
Liam se tient à ses côtés, la regardant avec inquiétude.
Liam :
Kayla, viens, reste avec nous.
Je lui frotte les épaules pour essayer de la stimuler, mais elle ne semble pas réagir. Mon cœur s'emballe encore plus en pensant à l'état dans lequel elle est. Je respire profondément, imposant de garder mon calme, mais chaque seconde qui passe semble durer une éternité.
PDV DE ALESS
Je me réveille en sursaut, le téléphone encore à l'oreille. La voix de Julia résonne dans ma tête, et je réalise la gravité de la situation. Je pousse Astrée, qui dormait à mes côtés, et elle se redresse, l'air confus.
Astrée :
Aless, qu'est-ce qui se passe ?
Je l'ignore, trop pressé par l'urgence. Je bondis hors de la chambre, attrapant mon téléphone et composant à nouveau le numéro d'Andrew. Ce crétin est injoignable. Je peste à voix haute.
Moi :
Andrew, espèce de connard, t'as intérêt à répondre ! Où es-tu, bordel ?!
Je dévale les escaliers, trébuchant presque. Louis, alerté par mon agitation, me suit, l'air inquiet.
Louis :
C'est quoi ce bordel ? Pourquoi t'es si pressé ?
Moi :
C'est Andrew, encore lui. Julia m'a appelé, ses potes sont en plein bad trip à cause de ce qu'il a filé. Si on n'emmène pas cette fille Kayla à l'hôpital, elle pourrait crever. Et je dois couvrir Andrew, même ça me fout en rage. ANDREW PUREE TES OU?
Je lance son nom en espérant qu'il soit quelque part dans la maison. Silence. Rien.
Nous sortons en trombe, Louis saute dans la voiture avec moi. Le moteur gronde sous la clé, et je fonce dans la circulation. Mes pensées s'entrechoquent, entre l'urgence de la situation et la rage sourde qui monte en moi. Oui, je suis sans cœur, je l'admets. Mais laisser une fille mourir à cause de mon cousin, et risquer d'attirer une enquête ? Pas de question. Ça mettrait tout en péril.
Moi :
Et toi, Louis ? T'as essayé de joindre Andrew ? T'attends quoi pour faire quelque chose ?
Louis :
Je tente, mais je te garantis qu'il ne répondra pas. Ce lâche se planque, comme d'habitude.
Le GPS m'indique l'adresse de Julia. L'angoisse me serre la gorge. J'accélère encore, repensant à la soirée qui a dégénéré. À peine garé, Louis bondit hors de la voiture et tambourin à la porte. Julia l'ouvre, la panique visible dans ses yeux. Elle court vers Kayla, qui est affalée sur le sol. Liam, pâle et hagard, ne sait plus où donner de la tête.
Moi :
Qu'est-ce qui s'est passé ?!
Julia :
Ils ont pris quelque chose, et je ne sais pas quoi faire.
Je m'accroupis près de Kayla pour l'examinateur. Son état est grave. Elle tremble, et son souffle est court. Merde.
Moi :
On n'a pas le temps, on l'emmène à l'hôpital.
Je fais signer à Louis, et ensemble, sur soulève Kayla avec précaution, tentant de ne pas empirer son état.
Moi :
Julia, viens avec nous. Liam, toi ça va ? Besoin d'un docteur aussi, frérot ?
Liam :
Non, je vais rester ici, je ne veux pas que ça s'aggrave . Mais vas-y, prends soin d'elle.
Julia hoche la tête, visiblement soulagée de ne plus être seule à gérer cette situation. Elle grimpe dans la voiture, l'air tendu, pendant que je m'efforce de rester concentré sur la route. Mon pied pèse sur l'accélérateur, et la ville défile à toute vitesse. Andrew... il va me le payer.
Quand on arrive à l'hôpital, je bondis hors de la voiture. Louis et moi sortons Kayla avec précaution. Je fais signe à Julia de me suivre à l'accueil.
Secretaire; que est ce que cest que ca?
Moi :
C'est un bad trip ! Elle a pris quelque chose , et on n'a pas de temps à perdre. Il faut l'examiner immédiatement !
Les mots sortent de ma bouche comme une balle. Je suis nerveux, le temps presse, et je sens la panique de Julia à mes côtés. Le secrétaire, enfin conscient de la gravité de la situation, appelle rapidement un autre membre du personnel médical.
Secrétaire :
D'accord, suivez-moi !
Elle nous conduit vers une salle d'urgence. Je sens mon cœur battre à tout rompre, et le regard anxieux de Julia à mes côtés ne fait qu'intensifier mon stress. On dépose délicatement Kayla sur un lit d'hôpital.
Infirmière :
Quel est son état ? Qu'est-ce qu'elle a pris ?
Julia:
Je... je ne sais pas exactement. Mais elle a l'air vraiment mal. ils ont tous pris quelque chose lors d'une soirée.
Infirmière :
D'accord, nous allons avoir besoin d'informations plus précises. Vous devez rester calme.
Les infirmières commencent à rassembler autour de Kayla, tandis que je me tourne vers Julia, qui semble perdue.
Julia:
Je te jure que je vais le tuer de mes propres mains cet abruti.
j'essaie de joindre Andrew encore une fois. Pas de réponse. Ce type va me rendre fou.
Alors que je m'enfonce dans le couloir, je croise Louis.
Moi : Louis trouve le ,je m'en fou comment ,pourquoi TROUVE LE.
il acquise et part pour le trouver

PDV de Julia
Les lumières blanches de l'hôpital dansaient devant mes yeux, brouillant ma vision. Kayla n'était plus là, emmenée pour des examens, mais je ne pouvais pas détacher mes pensées de l'image de son corps affalé, inconscient, et ces yeux vitreux qui m'avaient rappelé... maman.Une vague de terreur montait en moi, sourde, étouffante. Je me sentais piégée. L'air devenait rare, chaque souffle un effort surhumain. Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser. Mes mains tremblaient, je ne pouvais plus les contrôler. Je voulais parler, crier à l'aide, mais rien ne sortait.Ma vision se floutait. Les fils autour de moi devenaient lointains. Ce n'était plus l'hôpital, c'était cet autre endroit, cette autre nuit où tout avait basculé. J'avais 16 ans. Maman, allongée sur ce lit d'hôpital, respirante à peine. Et moi, impuissante, incapable de l'aider, tout comme je l'étais pour Kayla maintenant. Mon cœur se serrait dans ma poitrine, la panique prenant le dessus.Je ne pouvais pas respirer. Je suffoquais.Je voyais des ombres bouger autour de moi, mais je ne pouvais pas les distinguer. Tout ce que je sentais, c'était cette peur écrasante, cette angoisse qui m'emprisonnait. Ma mère était morte et je n'avais rien pu faire. Et maintenant, Kayla allait peut-être... non, je ne pouvais pas le supporter.
Je titubai, mes jambes cèdent sous le poids de cette panique. Je m'effondrai presque, mais des bras me retinrent. Une prise ferme, froide. Aless.
Je le regardai, mais je ne le voyais pas vraiment. Tout était un tourbillon. Ma respiration était irrégulière, chaotique. J'essayai de me calmer, mais c'était impossible. L'image de ma mère ne cessait de revenir, de hanter chaque battement de cœur.
PDV d'Aless
Quand je vis Julia Vaciller, je savais que quelque chose n'allait pas. Ce n'était plus juste du stress, c'était bien plus profond. Une panique brute. Elle tremblait comme une feuille
Je ne devrais pas me sentir concerné. Julia n'est qu'une cible dans cette mission. Une distraction que je dois manipuler. Et pourtant, en la voyant ainsi, si vulnérable, il y avait une part de moi qui hésitait, qui se demandait... pourquoi ça me touchait autant ?
J'ai attrapé son dos, fermement mais sans brutalité, pour l'empêcher de tomber. Elle était en train de craquer, là, devant moiJe parle, mais elle n'entendait rien. Son regard était perdu, dans un passé ailleurs qui semblait la broyer. Elle n'était plus ici, avec moi, mais enfermée dans quelque chose de bien plus sombre.Je la serrai légèrement, provoquant de la ramener à la réalité, mais c'était comme si elle se noyait. Je pouvais sentir son corps trembler contre le mien, sa respiration de plus en plus saccadée. Mon esprit était en conflit. D'un côté, je savais que je devais garder mes distances, que cette mission était ce qui comptait, mais de l'autre, la voir dans cet état...
Elle avait ce pouvoir étrange sur moi, et je détestais ça. Je ne pouvais pas me permettre d'être distrait. Pas par elle. Et pourtant... la voir si brisée me faisait quelque chose que je ne pouvais expliquer.
Elle tente de parler, mais aucun mot ne sortit, juste des sons brisés. Et soudain, je comprends. Ce n'était pas seulement Kayla. Il y avait autre chose de plus profond. Un traumatisme enfoui qui remontait à la surface.
Moi (plus doucement) : "Julia... je suis là. Ça va aller."
Elle ne semblait pas vraiment m'entendre, mais elle s'accrochait à moi. Son souffle erratique se mêlait à mes pensées troublées. Ce n'était pas censé être comme ça. Je ne devais pas être celui qui la soutient, celui qui la réconforte. C'était ridicule. Elle était censée être un pion, pas quelqu'un que je devrais protéger.
Mais une part de moi ne pouvait s'empêcher de vouloir l'aider.
PDV de Julia
Les mots d'Aless atteignaient à peine mes oreilles. J'étais ailleurs, dans ce cauchemar que j'avais toujours essayé de fuir. Mais sa voix, aussi froide soit-elle, était un ancrage. Une présence. Je ne savais pas pourquoi, mais ça m'aidait, même un tout petit peu.
Je respirai, ou du moins, j'essayai. Aless était là, mais je n'avais plus la force.

Si j'avais suOù les histoires vivent. Découvrez maintenant