May
Quelque partLa lumière blanche m'est éblouissante. Je bâts des cils puis je plisse les yeux pour m'y faire.
J'entends du bruit autour de moi mais je n'arrive pas à discerner de quelle nature est-il. Et puis je sens un poids sur mon bras gauche. Quand ma vue se stabilise, je tourne la tête.
Je suis dans un lit, entourée de murs blancs et d'une fenêtre. Rien d'autre. A ma gauche, il y'a Adele assise et qui me tient fort la main. Elle dort à moitié sur mon bras. Un peu plus loin, assises contre le mur, il y'a Lola et Louise qui dorment l'une sur l'autre.
Je tourne la tête à droite. Les bruits bizarres que j'entendais sont les bruits de bip des machines autour de moi. Je prends en même temps conscience que mon bras droit est relié à un tuyau transparent.
C'est comme si j'étais... à l'hôpital ?
Et pour finir ma gorge. J'ai une sensation d'inconfort comme si quelque chose était resté coincé dans ma gorge. C'est très désagréable et gênant.
Je ne comprends rien. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que je fais là ?
— Adèle ? Ma voix sort comme un murmure.
Je dois l'appeler au moins cinq fois et bouger en même temps pour qu'elle se réveille enfin. Ses yeux s'ouvrent avec surprise en même temps qu'ils se remplissent de larmes. Elle me prend presque sauvagement dans ses bras et me serre fort contre elle.
— oh mon Dieu May ! Crie-t-elle. T'es enfin réveillée ! Tu nous as fait tellement peur !
Alarmées par la voix de la brune, Lola et Louise se réveillent aussi. Elles se relèvent et marchent jusqu'à moi. Ensuite, elles s'agenouillent face à mon lit.
— ne refais plus jamais ça, souffle Louise.
Ma tante essuie ses larmes.
— faire quoi ? Je demande perdue.
Elles se regardent une à une comme si elles avaient peur de me donner la raison. Je commence à paniquer. Pourquoi je suis ici bon sang ? Je me suis faite agressée ? Quelque chose de grave met arrivée ?
— Adèle ? Je l'appelle. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
— t'as fais une tentative de suicide, May.
Quoi ?
Mon sang se glace.
Et là tout me revient en mémoire.
C'est les larmes aux yeux que je me rappelle exactement de mon acte désespéré et irréfléchi de la nuit dernière.
Lola a fini par quitter la pièce en pensant que je m'étais calmée. Je crois qu'elle pense que je me suis endormie puisque j'ai les yeux fermés mais enfaite non. Oui, je ne pleure plus mais j'y pense encore. La douleur de la plaie béante qu'est devenue mon cœur ne s'est pas calmé. Loin de là. J'ai toujours aussi mal.
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Que des mots d'amour 2
FanfictionPresqu'un an après la rupture de May et Ken, ce dernier revient à Paris auprès des siens. S'il pensait que beaucoup attendaient son retour, il était loin de se douter que bon nombre de personnes lui en voulaient... Ken voudra reprendre sa place exac...