Marché ( 09 )

3.1K 267 27
                                    

La flegme de corriger les fautes

Des émotions diverses passaient sur le visage du métis, d'abord la haine, la frustration puis l'incompréhension. Il avait toqué deux fois, juste deux fois et la porte avait cédé. Un Liam avec les yeux rouges étaient apparu, la bandoulière sur l'épaule droite, prêt à partir.

Zayn avalait difficilement le reste de salive qui lui restait. Les trois quarts déjà jeté dans la rue, en mollard. Il ne comprenait pas, son poing ne voulait pas s'écraser sur le visage du brun. Il y mettait du sien pourtant, cette vue exécrable l'excédait. Alors il entrait sans sa permission, sous le regard absent de l'anglais qui le suivait à la trace.

- Me colle pas au cul.. Je suis venue ici pour t'arracher la tête à la base. Mais j'ai oublié que t'en avais pas besoins. T'es déjà défiguré.

Zayn était constamment sur le ton de la plaisanterie. Pour une seule et bonne raison : se contenir. Ca l'aidait vachement. Il regardait les lieux avec un œil désintéresser et alla s'effondrer sur un canapé, tapant à côté de lui.

- Viens ici, que j-

- Ton père m'a rendu visite.

- Déroule ma poule. Choisit bien tes mots se seront les derniers, s'agaçait le métis

- Je change de club.

Zayn faisait de gros yeux en souriant en coin, satisfait. Bien trop satisfait.

- C'est trop simple, il y a quelque chose que tu me dis pas. Allez accouche putain.

- Je vais chez les Leakers.

Zayn se levait brusquement en manquant de s'étrangler lui même.

- Quoi ? Mais c'est pas possible ! Les détections ont même pas commencé. Ils sont au complet. Ils recrutent en privé. Faut passer des test.

Zayn avait toujours rêvé d'intégrer les Leakers, l'équipe de son gentil papa. Parce que c'était une façon de s'assurer un compte en banque plein jusqu'à sa mort, et le prestige allait avec. Mais, son père à toujours refusé de le pistonner, il répétait toujours

"Mon fils, si tu dois jouer chez les Leakers c'est que tu méritera d'y jouer. Maintenant retourne t'entrainer. "

C'est à ce moment là que Zayn crevait de jalousie. Réellement, c'était son rève et Liam le lui volait. Pourtant, le métis l'avait poussé à le faire. Parce que rien de plus important pour l'anglais que le métis. Rien. Et Zayn ne semblait pas le comprendre.

Alors il se relevait, se massant la nuque jusqu'à sentir sa peau le brûler. La rage montait, et Liam attendait désespérément que les coups viennent. Il n'attendait que ça à vrai dire.

- Pour hier, je suis désolé je me suis laissé submerger par les émotions. Et puis t'étais bien trop entreprenant.

- Ta gueule, gronda le métis la main qui s'était levé, j'ai même pas envie de parler ça tellement ca me dégoûte.

- Si t'assumes pas, met ça sur le compte de l'alcool.

Zayn s'était levé, et s'approchait à pas de loup d'un Liam fatigué de subir, bien décidé à s'en aller au plus vite.

- Croit pas que je suis un petit enculé d'homophobe, j'ai rien contre les gays. Aimer un homme ou pas. Je m'en balance. Juste c'est toi le problème dans l'histoire pas les gays, homos ou je sais pas comment t'appelle ça.

- Je suis désolé.

- On le sait que t'es désolé t'es tout le temps désolé Payne. A chaque fois tu reviens tu fais les yeux doux et tu t'excuse. C'est pas écrit SPA sur mon front, je suis pas du genre à faire la charité.

Ziam Baskets ( TERMINÉE )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant