Chapitre 61 : Avant que ne soit commis l'ultime crime

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Avant que ne soit commis l'ultime crime

Avant que ne soit commis l'ultime crime

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La gardienne. C'est ce qu'elle était. Ou du moins ce que lui avait dit son maître. Toutefois elle devait bien avouer qu'elle lui faisait confiance, alors pendant son temps libre, entourée des démons de son père, elle s'est installée dans le salon pour méditer, pour localiser le Nexus. Les premières séances de méditation n'avaient pas été très fructueuses. Elle finissait au bout de vingt minutes endormis sur le canapée en cuir marron. Mais petit à petit, elle se sentait se reconnecter à quelque chose. Faith ignorait si elle se sentait un peu plus elle-même, ou si le Nexus l'avait enfin reconnu. Quoiqu'il en soit, elle se sentait attiré par quelque chose. Alors les séances s'intensifiaient, espérant trouver la trace de ce qui l'appelait, Faith finissait presqu'à chaque fois dans sa chambre. Il devenait indéniable que la pièce qui l'avait vu grandir était un indice important. Magistrat avait dit que le Nexus ne l'attendait plus dans sa maison, plus par déduction que par connaissance, mais Faith voulait apprendre à se faire confiance. Elle avait donc décider de rendre une petite visite à son ancienne maison.

Alors comme dans ses méditations, elle apparaissait dans la petite salle regardant son lit encore dérangé, comme si elle y avait dormi la veille. Elle se penchait, pour voir ses affaires rangées en dessous. Mais elle sentait que ce n'était pas là où elle devait chercher. En se relevant, elle soupirait, essayant de comprendre la signification de ces appels. Faith jetait un regard au rayon du soleil qui arrivait à traverser le volet en bois. Il éclairait son bureau. Elle pensait à une simple coïncidence, mais s'approchait tout de même. Elle regardait sans trop d'intérêt son livre de cours grand ouvert et ses fluos éparpiller. Par habitude, elle rangeait les stylos dans le petit pot argenté. Son regard fut attiré par la couleur jaune sur le papier. Elle avait surligné sur sa première page de cours des lettres. Cela semblait être fait au hasard et à vrai dire, elle ne se souvenait pas l'avoir fait. Elle enlevait un instant son masque et lisait les onze caractères qu'elle associait : « Salut Faith ! »

Elle pensait à une plaisanterie de sa meilleure amie, à première vue. Mais lorsque qu'elle tournait les pages, jusqu'aux derniers cours, tous étaient surligné de la même façon. Elle ne savait pas qui avait fait une telle chose mais cela datait après son départ pour les enfers, ou juste avant. La brune, doutant d'avoir tout le temps du monde, pris le cahier avec elle, décidant de résoudre ce mystère dans sa propre maison. Puis elle ouvrait son placard, décidant de prendre d'autre vêtement pour chez elle, ceux qui avaient appartenu à son grand-père, pour les avoir avec elle aux enfers. Les posant sur son avant-bras, réarrangeant son cahier contre elle, la porte de son ancienne chambre s'ouvrait au même moment.

Faith ne savait pas ce qui lui était passé par la tête, elle aurait pu simplement remettre son masque et s'en aller sans que la personne ne remarquât sa présence. Mais elle était restée là, les pieds plantés dans son parquet. Son regard s'encrait dans les yeux de l'homme qui entrait dans sa chambre. Lui-même ne s'avait pas ce qui l'avait poussé à l'intérieur, un bruit peut-être, ou un espoir futile. Mais lorsqu'il regardait la chambre de celle qui fut sienne, il crut d'abord voir un simple souvenir. Toutefois, Faith était bien là. Les deux amoureux se bloquèrent à la vu de l'autre, dans l'impossibilité de comprendre qu'ils étaient enfin à nouveau dans la même salle. L'envie de se coller, de s'embrasser, d'oublier ensemble prit possession de leur corps. Faith laissait tomber sur le lit son masque blanc et l'être de lumière fermait la porte. Quand ses mains se posèrent sur les épaules de l'adolescente, cette dernière tombait sur son matelas. Il posait un genoux sur le cadre en bois du lit, avant de poser ses lèvres sur celles de la brune qui répondit sans réfléchir. C'était son premier baiser. Du moins elle le pensait. Mais son corps n'avait pas perdu l'habitude.

Charmed fanfiction - Chris Halliwell x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant