𝑰𝒍 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔... [Fanfiction ⒷⒾⒼ⑤]

Chapitre 4 : La voiture

- Conduire ? Mais conduire quoi ?

Ok, alors là je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre. Nous étions installés dans une... comment ça s'appelle ? Ah, voiture. Une voiture. Vous, vous devez peut-être savoir ce que c'est, bah moi non. On m'a juste dit de m'assoir dans un siège, plutôt confortable. En fait, il y avait 5 sièges, 2 à l'avant et 3 à l'arrière, plus un grand compartiment. J'étais assise à côté de Mérida à l'avant, d'ailleurs sa place était différente des autres, des pédales  sous ses pieds, et un volant, je crois, devant elle. Derrière elle, se trouvait Kristoff, jouant avec un bouton qui avait le pouvoir d'ouvrir et de fermer une vitre sur la porte. Fascinant ! Anna était à la place du milieu, penché sur Kristoff, observant elle aussi, des étoiles plein les yeux, l'étrange phénomène. Puis derrière moi se trouvait Jack. Il mit plusieurs coups de genou dans mon siège, mais je ne réagit pas. Les autres ne le voit pas et je suis sûre que c'est une création de mon imaginaire. C'est vrai quoi ! Si ça ne serait pas le cas, pourquoi les autres ne le verraient pas ?

- Bon, alors j'ai tout vérifié donc ça devrait marcher, enfin j'espère... on met où la clé déjà ? Se marmonnait la rousse à elle-même.

Ma tête qui était jusque là collée contre la vitre se tourna pour observer Mérida qui cherché quelque chose dans ses poches, ses clés certainement. Jack s'arrêta de taper mon pauvre et doux siège pour se pencher vers moi, je pouvait sentir son souffle froid ainsi que sa main passer au dessus de mon épaule, attrapant par la même occasion un tissu très épais qu'il passa en diagonale sur mon corp, pour au final l'occrochais à un espèce de bouton rouge, qui n'ouvre pas les vitres. Je n'arrivais plus à faire de grand mouvement, cette bande me retenait contre mon siège sans mon consentement.  Je n'arrivais pas à me détacher de son emprise. J'entendais alors Frost ricanait derrière, je tourne la tête du mieu que je peux vers lui et  jeta un regard hargneux mais surtout interrogateur. Que venait-il de faire ?

- C'est pour ta sécurité ! Mérida ne sait rouler que depuis trois jours ! Alors je ne pense pas que tu es envie que ta première ballade en voiture soit aussi ta dernière, nan ? Surtout que tu es à la place du mort. Expliquait-il avant de repartir de plus belle.

Je me remet droite fixant la forêt à travers le grand mur de verre. Mon cœur battait de plus en plus vite. La place du mort ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Ma sécurité ? Je peux mourir ici ? Cette chose est peut-être dangereuse ? Ou cela était peut-être Mérida qui est dangereuse ? Oui elle veux peut-être notre mort, qui sait ? Tant de questions, mais peu de réponses. Je lève alors les yeux vers le plafond, et y vus quelque chose qui m'avait l'air de s'ouvrir. Je lève ma main avec difficulté, et baisse la trappe. Un mirroir y était incrusté ainsi qu'une notice imprimé dessus, en plusieurs langues, parlant d'un siège pour enfant. La place du mort, comme l'appelle Frost, serait-elle une place pour enfant ?

Je tourne mon regard vers les passagers à l'arrière que je pouvais voir, sans effort physique, dans le miroir. Jack écoutait avec intérêt la conversation d'Anna et Kristoff, une conversation sur les sièges en cuir, qui étaient bizarrement très confortables aux goûts de tous. Mon regard s'attarda sur un autre détail, il n'était pas attaché à cette étrange ceinture de sécurité. Ils en avaient pourtant, mais ne la mettaient pas, sûrement ne l'avaient-ils pas remarqué.
Soudain un rugissement se fit un entendre, non pas celui d'un animal, mais un venant du compartiment à l'avant de la voiture, remplis de pièces mécaniques toutes plus étranges les unes que les autres.

Une boule se forma dans mon estomac, je tremble. C'est à ce genre de moment où je suis ravie d'avoir su contrôler mes pouvoirs. Si la moi d'il y a 4 ans aurait été à ma place. Je peux vous jurez que tout serais de glace à des kilomètres à la ronde.

- J'ai fait démarrer le moteur, yes ! S'exclame l'écossaise en tapant dans ses mains. Mesdames et messieurs,  accrochez vos ceintures ! Rajoutait-elle en attrapant le volant.