𝑰𝒍 𝒆𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔... [Fanfiction ⒷⒾⒼ⑤]

Chapitre 15: San Fransokyo

Hiro s'écroula sur son lit.

En un mois seulement, il avait fait le tour de plusieurs capital d'Europe ; Lisbonne, Londres, Paris, Rome... et enfin Berlin. Que c'était épuisent pour un pauvre adolescent pré-pubert diplômé !

— Enfin c'est fini ! Soupira-t-il en se retournant sur le dos.

Ses mains le démangeaient et il farfouilla dans ses poches et en sortis des aimants. Il s'amusa pendant une dizaine de minutes avant de s'en désintéresser. Les tristes aimants finir propulsés contre un tableau dont se trouvaient déjà attachés des centaines d'autres de leurs congénères.

— Tu devrais arrêter de les voler au labo.

— C'est bon, râla Hiro en passant ses mains derrière la tête. Ils possèdent des aimants beaucoup plus modernes, puissants et grands.

Sa chambre était divisé en deux parties. L'une était celle de Hiro, dans un état qui été rarement habituel, elle était propre. Tante Cass l'avait forcé à faire le grande ménage avant son voyage. Jamais de sa vie il n'avait autant ciré le sol. L'autre partie était celle qu'occupait son frère. Elle, elle était toujours intacte et brillante.

Hiro regardait cette dernière avec intérêt. Brillante, oui, mais cette partie était tout de même sombre. Un homme, son frère Tadashi, était assis à son bureau, dos à lui.

— Sinon, comment était cette petite aventure en Europe ?

— Intéressante mais honnêtement j'aurais préféré aller dans des pays moins stéréotypés, avoua Hiro. Je veux dire, j'ai l'impression que l'Europe s'arrête à quelques pays. Et personnellement, Paris c'était pas aussi incroyable que ça en avait l'air.

— Je peux comprendre ton avis.

Un bruit fit comprendre à Hiro que son frère tournait les pages d'un livre. Beaucoup trop rapidement pour avoir le temps de lire ne serait-ce qu'une phrase. Depuis la dernière fois, Tadashi lui sembla un peu plus à l'ouest.

Il se releva et s'assit en tailleur sur ses draps. Depuis son passage en Allemagne une question lui trottait.

— Tadashi, (celui-ci émit un son pour montrer son écoute) à Berlin j'ai rencontré une femme, on était dans le même avion en fait et je l'ai entendu, elle parlait de toi.

Tadashi referma brutalement son livre. Il fit pivoter sa chaise et se tourna vers son frère.

— Comment peux-tu en être sûr ? s'enquit-il en se penchant sur ses genoux. Des Tadashi Hamada y'en à plusieurs partout dans le monde.

— Je l'ai senti, avoua Hiro en soutenant le regard de son aîné. Comment une femme en voyage à Berlin peut-elle connaître ton nom ?

— Mes réussites sont assez médiatisées, tu sais. Elle a dû voir un article sur moi ou...(Il baissa les yeux et se dirigea à nouveau vers son bureau.) Non laisse tomber.

Laisser tomber ? Hiro ne connaissait pas ces verbes là. Son frère lui cachait quelque chose et il détestait cela. Les cachotteries n'avaient pas leurs places sous ce toit et encore moins dans cette pièce.

Sans hésitation, il tira un autre aimant de sa poche et le jeta dans la tête de Tadashi.

— Hé ! Mais t'es malades ! cria ce dernier en se massant le crâne fusillant son frère du regard. Qu'est-ce que t'as à la fin ?

Hiro chargea un autre aimant.

— Crache le morceau, c'est tout ! Je suis capable d'encaisser beaucoup de chose !

— Toi, capable d'encaisser beaucoup de chose ? s'étonna Tadashi en haussant le ton. Ça va faire un an que tu parles à un mur !

Bam ! Un nouveau missile, cette fois, atterrie entre les deux yeux.