CHAPITRE 4

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- Avant ?

- Oui, deux jours avant, exactement. Je sais que tu sortais avec lui quand tu tes fait enlever ordure. Jai soupçonné immédiatement que tu tétais faite enlevée car ils ne laimaient pas. Maintenant, ce que tu ne sais pas cest que : cest Claude qui me la avoué peu avant ton enlèvement pour te préparer une surprise et que je ne ten voulais pas. Il voulait que je toccupe le jour de votre anniversaire pour te faire une surprise. Quand tu tes fait enlever, on était aussi inquiet lun que lautre, cest dire le calvaire que ça a été pour les autres. Quoi quils étaient tous très inquiet aussi, mais devait nous gérer en même temps. Et depuis, quand on lui demande sil est en couple, en interview par exemple, il répond « oui, avec une fille géniale, mais elle est en voyage pour ses études ». Cest de toi quil parle. Tu affole donc la presse people. Félicitations.

Il rigole, moi aussi. Ça fait tellement du bien de pouvoir rire sans crainte. Presque sans douleur. Mais linformation principale, celle qui me redonne des forces cest que Claude est bien vivant et toujours ici, à la Royale. Je suis tellement heureuse. On continua à marcher, mais je du rapidement mappuyer sur mon frangin. Cette maudite attelle pesais un âne mort, et sans parler du fait que mon poignet valide commençait à souffrir de rester autant appuyer. Il me soutenait, avec une force telle que je nai besoin de quasiment pas mappuyer sur le sol, ce qui est un soulagement sans nom.

- Et, continue Xavier un peu plus loin, il y a un an, on a reçu une photo de toi blesser. Depuis, Claude va un jour sur deux à lhôpital puis au commissariat demandé sils ont des nouvelles. Des fois, on y va ensemble, des fois il y va avec David ou Joe voire même Jude mais, le plus souvent, cest avec Caleb quil y va. Tu sais, quand Caleb parle de toi, ce qui nest pas rare, il tappelle encore petite sur, frangine, ou autres. Bryce, Joe et David aussi dailleurs Tu leur manque beaucoup.

La relation que javais / que jai avec Caleb a toujours été unique. Il était orphelin, comme nous, et cest retrouvé au même orphelinat. Jétais toujours seule, et les autres membêter. Mais ils sarrangeaient toujours pour être sûr que Xavier ne les voit pas, car ils savaient tous que je nirai jamais me plaindre. Seulement, Caleb (qui est un peu plus âgé que nous) les a vus et ma défendu. Tous les jours. Alors je restais avec lui.

Xavier a fini par le savoir, et quand on a changé décole pour entrer à la Royale, il est venu avec nous.

- Tu crois quon peut aller les voir... Désolé Xav mais ça me manque trop.

- Tinquiète pas, je comprends tellement. Cétait tellement de joie et de bonheur de te voir, que je ne veux absolument pas priver les autres.

Il me prit la main qui tenait la béquille, me soutiens avec tout son corps et parti vers la porte part laquelle était sortie Lina, il y a de ça une heure. Arrivés devant la porte, il me demande :

- Tes sûre que ça va aller.

- [souffle] Jespère. Aller, on y va.

Je le vois sourire. Puis, on rentre dans la fameuse salle. Il me fait signe de rester derrière lui, et de me tenir à son épaule.

Cest là que je les vois. Quasiment tous étaient sur le terrain. Le premier à rentrer dans mon champ de vision fut David, qui vient à la rencontre de Xavier, une béquille sous le bras, lair renfrogné, comme sil sapprêtait à engueuler Xavier pour son absence non prévu à lentraînement daujourdhui. Lorsquil me vit, sa pauvre béquille tomba, la mienne aussi. Quelques secondes plus tard, jétais en train de pleurer dans ses bras, et, DIEU, ça fait vachement du bien.

- Tu mas manquée Illyrie.

On séloigna doucement. Il vit alors toute mes blessures et minterrogea du regard, notamment ma pauvre arcade et ma lèvre, mochement amoché. Je baissai donc les yeux pour lui faire comprendre que je ne peux pas lui dire.

Xavier, qui sétait mis en retrait mais pas trop au cas où, vient vers nous pour rendre à David sa béquille et la mienne aussi dailleurs. Je posai alors mes yeux verts sur le terrain et ce que je vis me mis du baume au cur. Ils étaient là, tous les 5, en train de jouer à fond. Ils avaient tous tellement changés. Mais ils étaient encore si reconnaissables ; Joe gardait les cages mais semblait épuisait par exemple.

- Les gars, jai un peu peur daller les voir.

- Ne tinquiète pas, ça va aller, me dit mon frère en me tenant le bras.

- Et puis, continua David en me tentant lépaule, tout le monde tattend avec tant dimpatience et depuis tant de temps. Ce serait un crime de ne pas y aller et de les faire encore plus patienter.

- Daccord. On y va.

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Fin du chapitre, je poste le prochain dans quelques minutes. A bientôt.

Retour a la Royale ~Illyrie FOSTEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant