SOLO est un recueil d'histoires courtes inspiré de Lewis Hamilton.
Chaque chapitre est indépendant et met en scène des tranches de vie autour du septuple champion du monde de Formule 1.
Plongez dans la joie et les tribulations des relations amoure...
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La plus grande erreur de ma soirée a été de porter une magnifique robe blanche en organza de soie.
Jusqu'ici, tout se passait bien.
Au milieu de ces invités amassés sur le pont d'un magnifique yacht, un verre de champagne à la main, et la musique vibrant dans l'air, j'étais complètement dans mon élément.
Mon ami Peter, à l'origine de mon invitation sur ce luxueux bateau, m'a présenté à quelques-unes des personnes présentes, tous venus du monde de la mode.
Mon simple statut d'influenceuse ne me donnait pas la présomption que ces gens me connaissent. Loin de moi l'idée de me vanter de ma passion pour la mode transformée en métier. Mais j'ai tout de suite aimé l'ambiance de cette fête, un moment de lâcher prise et de rencontre.
L'alcool aidant bien, je souriais et minaudais face aux invités vêtus des pièces de couture les plus élégantes et distinguées.
Portant, nous ne sommes pas un 31 décembre, mais le port de Singapour est particulièrement animé ce soir.
Les lumières scintillantes de la ville reflètent sur l'eau. Appuyée contre la rambarde du bateau, je me prends à observer au loin le Marina Bay Sand et sa forme d'arche posée sur trois piliers.
Percuté dans le dos, mon corps vacille en avant et ma main, tenant la coupe de champagne, s'abat contre ma poitrine et asperge mon buste du liquide doré.
Je pousse un soupir d'agacement avant de paniquer face à la tâche auréolée qu'a laissée le champagne sur ma robe blanche.
Les mots d'excuse de la personne qui m'a percuté ne sont que des bruits lointains quand je m'enfonce dans le bateau à la recherche des toilettes.
Une longue file d'attente s'est formé devant la porte des sanitaires, et mon agacement se décuple.
Rapidement, j'observe les serveurs monter et descendre par des escaliers.
Je me précipite alors dans les marches et parcours le long couloir traversant la cuisine et le cellier. Je m'enfonce jusqu'au bout du couloir et ouvre la porte qui donne sur une cabine présentant un lit double surmonté de quelques vêtements.
Gênée de m'introduire dans l'intimité de quelqu'un, je me précipite vers la porte de la salle de bain et la referme derrière moi.
Malgré l'insistance de mon geste sur le tissu blanc, impossible de faire disparaître la tâche avec de l'eau et du papier. Je ne veux pas prendre le risque d'y mettre du savon au risque d'imprégner encore plus le champagne dans le tissu.
Dépitée et dépourvue de solution, j'ouvre la porte de la salle de bain et pénètre dans la cabine, ma robe blanche encore en main, vêtue simplement de mes sous-vêtements noirs.
Je balaie des yeux rapidement la pièce. Mais force est de constater qu'aucune robe n'apparaîtra magiquement sur le lit pour venir me sauver de cette catastrophe.
