5 ✧ Convoitée ✧

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Le palais n'était que grandeur et démesure

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Le palais n'était que grandeur et démesure.

Dans chaque recoin et pièce du bâtiment, de grands lustres de cristal trônaient au plafond laissant apparaître les peintures colorées qui représentaient la royauté et ses victoires funestes.

La servante m'avait guidé jusque dans la salle des costumes là où mes yeux se couvraient d'étoiles face aux œuvres d'art exposées en vitrines ou en exposition.

La salle était faite de marbre blanc mettant en avant les différents costumes aux couleurs vives qui trônaient sur des mannequins inanimés disséminés dans la pièce dont on ne voyait plus la fin. Des robes de soie, des jupes de velours, des volants de cachemire et des corsets parsemés de diamants brillaient au contact du soleil qui se faufilait des grandes baies vitrées.

J'attendais assise sur un banc d'ivoire au milieu de tous ces étals de richesse et d'art la servante qui avait disparu entre les rangées de costumes au loin. La pièce était si grande que le bruit de mes pas sur le sol résonnaient plusieurs instants. La hauteur sous plafond était vertigineuse et splendide à la fois. Ici, tout était comme ça.

Beau et effrayant.

Elle revenait quelques instants plus tard, un drapé de tissu au bras et une boite de couleur sombre dans l'autre main et les déposait sur une table de couture.

– Tous ces costumes... Je marmonnais en la rejoignant pendant qu'elle déballait mon vêtement. Ils servent à quoi ? À qui ?

Elle continuait son travail avant de me répondre quelques instants plus tard.

– Ils sont faits pour la caste royale. Pour les bals, les rassemblements et fêtes traditionnelles que sa majesté le Sultan organise.

– Ils seront donc portés lors de l'arène durant la lune rouge ?

Un silence planait tandis qu'elle déposait une pièce de tissus dans mes bras.

– Allez-vous vêtir. Je me charge de cirer vos chaussures. Les cabines sont sur votre gauche. Elle affirmait avant de retourner dans les rangées de tissus au fond de la pièce la boite sombre à la main.

Je fronçais des sourcils. La servante ne répondait jamais vraiment aux questions. Elle se contentait de donner une réponse sans information ou fond et disparaissait aussi vite qu'une ombre. En la voyant disparaître de mon champ de vision, je concentrais mon attention sur la tenue qu'elle venait de me donner.

Le tissu était d'un noir de jais et semblait être en une seule et unique pièce. Un pantalon taillé de sorte à laisser les mouvements du corps êtres exécutés et un buste au manches longues mais affinées.

Les manches bouffantes permettaient elles aussi une liberté de mouvements sûrement pour les entraînements. Aux hanches, un drapé de tissu s'enroulait plusieurs fois, marquant la taille et permettant un maintien du dos.

𝐄𝐌𝐏𝐈𝐑𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐆𝐄  (SORTIE PAPIER 29 NOVEMBRE 2024)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant