8 ✧ Sceau D'Argent ✧

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- Arrêtez ! Lâchez mon bras, je sais me déplacer seule ! Je me débattais à la seule force de mes jambes face aux deux sentinelles qui me traînaient de force vers les appartements qui m'avaient été assignés depuis mon arrivée dans ce lieu maudit

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- Arrêtez ! Lâchez mon bras, je sais me déplacer seule ! Je me débattais à la seule force de mes jambes face aux deux sentinelles qui me traînaient de force vers les appartements qui m'avaient été assignés depuis mon arrivée dans ce lieu maudit.

Nous traversions les longs couloirs déserts du palais avant que nous ne tournions pour arriver à la destination. Les bras empoignaient fermement les miens et me poussaient à avancer à une allure vertigineuse.

L'un d'eux poussait la porte de la pièce en bulle de verre dans laquelle j'avais déjà passé le plus clair de mon temps jusqu'ici et m'y poussais à l'intérieur. Je trébuchais et me rattrapais à la coiffeuse pour ne pas tomber.

Ils s'apprêtaient à refermer la porte avant que je ne me mette à courir en la direction de cette dernière et ne la bloque avec ma jambe.

- Vous n'avez aucunement le droit de m'enfermer ici.

La sentinelle continuait de tirer sur la poignée de la porte et je me débattais tant bien que mal pour m'y faufiler en vain. Sa force était supérieure à la mienne. Après un moment de débat, la deuxième sentinelle dégainai une dague et la portait en ma direction.

- Fais-le. Coupe vas-y je te dis !! Je hurlais en tendant mon bras en sa direction à travers la porte qu'il essayait de fermer.

- Eh bien, eh bien ; qu'est-ce que c'est que tout ce désarroi ?

Une voix grave et suave retentissait dans le couloir à l'entrée de la pièce dans laquelle je me trouvais. Les gardes tournaient la tête et apercevaient l'entité à laquelle la voix appartenait et leur prise sur la porte se relâchaient immédiatement.

La dague disparaissait dans la poche du garde et ils se mettaient tout deux en position de garde, les bras le long du corps et la tête relevée. Quant à moi je m'immobilisais devant la porte et n'osais plus bouger.

Un moment de silence s'écoulait sans que je ne puisse voir qui et pourquoi les gardes avaient cessé de mener à bien leur mission confiée par le prince qui était de m'éloigner à l'abri. Des bruits de bottes claquaient contre le sol de pierre et m'indiquais qu'elles avançaient vers les gardes.

- Distraction du soir Messieurs ? Que voulez-vous à cette dame ? Avez-vous perdu vos bonnes manières ? Annonçait la voix sur laquelle je voulais poser un visage.

- Nous avons reçu l'ordre d'amener Madame Arslan en lieu sûr Vizir Azam. Vizir Azam.

Le nom ne me disait rien.

- Quel héritier vous a ordonné cela ?

- Sa majesté Ezra Osman Monsieur.

- Où est-il ?

- Nous n'avons pas plus d'information Monsieur.

La personne laissait planer un silence avant d'avancer un peu plus. Cette fois-ci, une silhouette se dessinait puis un visage apparaissait, éclairé par les torches au mur.

𝐄𝐌𝐏𝐈𝐑𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐆𝐄  (SORTIE PAPIER 29 NOVEMBRE 2024)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant