À son époque, Samantha endure le divorce de ses parents et part avec son père pour la Louisiane, en quête de paix et de reconstruction. Deux choses qui lui sont nécessaires si elle veut pouvoir tourner la page.
À leur époque, c'est un retour à la r...
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-1986- / espace temps fracturé - Indiana -
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La sonnerie du téléphone fixe me réveille en sursaut. Je me frotte les yeux, perdue, ne sachant pas quelle heure il est. Le soleil doit être levé depuis quelques heures à peine, car ses rayons passent à travers le rideau et enveloppent le tendre visage de Billy. Son sommeil est paisible et très profond, et je sais que c'est moi qui vais devoir me lever pour répondre. Je retire un morceau de couverture puis l'enjambe en espérant ne pas le réveiller.
Nu comme un vers, je me dépêche de rejoindre le salon et attrape la chemisette noire du blond que j'enfile à toute vitesse avant de décrocher le fixe au mur.
- Allô ?
- Salut Sam, c'est Steve. C'était pour te prévenir qu'on est allés faire les courses avec Robin et les enfants et qu'on se rejoint chez Rick la fumette si ça te va ? On y sera dans trente minutes.
- Merde, j'avais complètement oublié cette histoire. Je soupire. On risque d'avoir un peu de retard, on se dépêche.
Je raccroche sans attendre sa réponse puis retourne dans la chambre afin de réveiller le blond. Sans un bruit, je m'assois sur le bord du matelas et passe ma main dans ses boucles désordonnées. Ce contact très tendre le fait papillonner des yeux pendant quelques secondes jusqu'à ce qu'il s'étire et m'attrape par la taille. Je me retrouve lové contre lui, le laissant m'embrasser la clavicule et la naissance de ma poitrine d'une multitude de baisers enivrants. Une de ses mains passe sous ma chemise et je pars à rire en sentant les chatouilles contre ma peau.
Il emprisonne mes lèvres avant de se décaler, rieur.
- C'était la plus belle nuit de toute ma vie. Se confesse-t-il sans détours.
Je me mords l'intérieur de la joue en repensant à ce qu'on a fait en début de soirée, et la folle nuit d'amour et de sexe qu'il m'a fait vivre. Il m'a fait l'amour sur le meuble de la cuisine, contre le meuble, ainsi que dans la douche. On a épuisé le peu de stock de capote que j'avais, c'est dire à quel point nous n'avons pas chômés. Enfaite, je crois qu'on a rattrapé le temps et les nombreuses semaines passés à se tourner autour.
