À son époque, Samantha endure le divorce de ses parents et part avec son père pour la Louisiane, en quête de paix et de reconstruction. Deux choses qui lui sont nécessaires si elle veut pouvoir tourner la page.
À leur époque, c'est un retour à la r...
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-1985- / espace temps fracturé - Indiana -
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Une sonnerie assourdissante me réveille d'un profond rêve. J'émerge difficilement alors que le soleil est déjà levé depuis ce qu'il semble être un moment. Ma main se pose d'un coup sec sur l'objet de ma torture auditive et je pousse un grognement en retirant ma couverture sur moi.
Motivation, motivation !
Je pose mes pieds sur le parquet et me dirige directe sous la douche, il faut que je sois au max de ma concentration aujourd'hui. Lorsque je finis, j'ouvre ma commode remplie de vêtements en tout genre et prend un short en toile beige ainsi qu'un t-shirt bleu avec de la dentelle sur les manches.
Je rattache mes cheveux longs en une queue de cheval haute en vue de la chaleur prévue pour la journée et sors de la chambre vers la cuisine. Je me sers un verre de jus d'orange frais dans le frigo tout en m'asseyant à table, le silence emplis la cabane sereinement. Ça faisait longtemps que je ne m'étais retrouvé seule comme ça. C'est agréable, mais ça m'angoisse.
"La prochaine fois qu'on se verra, ce sera la dernière fois." Avait-il dit.
La dernière fois qui sonne comme ma mort prochaine. J'ai essayé d'ignorer cette phrase le plus longtemps possible, mais je dois me résigner. Je suis terrifiée à l'idée de mourir seule. Alors franchement, je suis pas super rassuré de l'être ici. Je ferais mieux de partir à Starcourt, au moins je n'aurais pas le temps d'y penser en travaillant. Je termine mon verre et le pose dans l'évier en veillant à prendre mon talkie et mon sac avant de quitter la maison.
La route jusqu'au centre commercial est calme et je trouve une place sur le parking sans trop de problème. J'entre dans le bâtiment et arpente les longs couloirs qui mènent tout droit vers l'arrière de la boutique Gap. À mon arrivée, il y a comme d'habitude une queue de clientes devant la vitrine et je sens que la matinée risque d'être longue. Je dépose mon sac à côté de la caisse et trottine tranquillement jusqu'au rideau de fer pour l'ouvrir avec les clés du magasin.
