-1986- / espace temps fracturé
- Indiana -◇◇◇
Je dévisage sans bouger Steve depuis les escaliers avec mes amis. Ses crient, presque délirant, nous ont foutu une peur bleue. Il s'époumone depuis un moment en tentant d'appeler Dustin dans toute la maison, en vain. Ma fièvre est peut-être contagieuse...
- Peut-être que c'est lui qui a attrapé la rage, finalement ? Nous chuchote Robin, un brin sérieuse.
- Harrington avait déjà un pet au casque, mais là... Pince les lèvres Billy. Pennhurst a toujours de la place, vous croyez ?
Eddie rit. Steve continue de hurler sans faire attention à nous, complètement dans son délire. Déjà que cette histoire de passé en a bouleversé plus d'un, si en plus l'un de nous perd la boule, je ne donne pas chair de notre peau. Vivement qu'on se casse d'ici.
- Il y a quelqu'un ?!
- Steve ! Finis par l'interpeller Nancy. On peut savoir ce que tu fais ?
Il pointe brusquement la lumière de sa lampe torche sur nos visages, nous éblouissant un quart de seconde, avant de s'approcher à grandes enjambées. Son sourire remonte jusqu'à ses oreilles.
- Il est là ! Henderson ! S'explique-t-il. Cette petite merde de Dustin. Il est dans les murs ou pas loin, écoutez !
Il nous fait signe d'écouter attentivement, un doigt en l'air, mais à part notre propre voix, aucun bruit. Il se remet alors à crier à tue-tête pour notre plus grand plaisir.
- DUSTIN ! DUSTIN TU M'ENTENDS ?
Ok, il est définitivement atteint. À mes côtés, Billy passe une main sur son visage d'un geste exaspéré. Nancy tente de l'arrêter dans sa paranoïa qu'une faible voix familière résonne dans la pièce, coupée par endroit comme une radio qui capte mal. Par réflexe, je tends l'oreille près du mur pour confirmer les dires de Steve qui sont sans équivoques : c'est bel et bien la voix de Dustin.
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-I MESSED TIME- | ST | B.H.
FanfictionÀ son époque, Samantha endure le divorce de ses parents et part avec son père pour la Louisiane, en quête de paix et de reconstruction. Deux choses qui lui sont nécessaires si elle veut pouvoir tourner la page. À leur époque, c'est un retour à la r...