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UNE NOUVELLE FOIS, Noor n’est pas venue en cours. Cependant, aujourd’hui, elle a au moins pu m’admettre avant que je m’en aille qu’elle sècherait cette journée. Cette situation commence à sérieusement m’inquiéter. Elle est mon amie et a tendance à faire passer ses études avant tout. Elle doit vraiment être ébranlée pour avoir choisi de mettre tout cela sur pause.
Mes lèvres se pincent et j’observe les têtes autour de moi. Cette salle est remplie d’une vingtaine d’élèves. Peut-être parmi eux se cachent des personnes responsables de la situation ? Un soupir me prend et je continue de pianoter sur mon ordinateur.
Le professeur nous a accordé une pause de cinq minutes. Actuellement partie se dégoter une nouvelle boisson chaude à la machine à café, elle me laisse un peu de répit. Assez pour ordonner mes notes tandis que d’autres élèves conversent entre eux.
Cependant je peine à me concentrer, entre Noor et Eren. La première m’inquiète tandis que le second est définitivement un sacré abruti. La conversation d’hier me reste en travers de la gorge. Sa façon de me prendre de haut en sous-entendant que je le haïssais pour aucune raison valable… Non mais pour qui se prend-t-il, au juste ?
Mes propres paroles me reviennent en tête et je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire satisfait.
« Alors, Eren Jäger, tu pourras m’adresser la parole quand tu sauras ce que ça fait d’être ta proie ! Tu seras autorisé à me parler quand tu sauras ce que c’est que de marcher dans les couloirs d’une université en étant une personne dans son intégralité, une entité animé d’un passé, de rêves, d’émotions mais que les autres ne voient rien d’autre que du sexe. Oui. BORDEL TU ME PARLERAS QUAND TU AURAS LA MOINDRE IDEE DE CE QUE CA FAIT DE N’ETRE VU QUE COMME UN CORPS NU ! »
