Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
LE BUREAU DU DOCTEUR Mezier dégage la même odeur de propre que n’importe quel hôpital. Les produits nettoyants y sont utilisés très régulièrement, comme si l’objectif était de stériliser les lieux alors que les consultations ne concernent que des addictions.
Lorsque Eren et moi nous asseyons dans les fauteuils bleu canard faisant face au bureau de bois, je pousse un long soupir. Le brun n’a pas été trop embarrassant à amener ici. Il a refusé de se doucher mais s’est habillé de ses vêtements propres puis a marché jusqu’à ce lieu anonyme où nous avons été reçus relativement rapidement.
Nous regardons l’homme nous faisant face. Son crâne dégarni laisse voir une peau noire brillant sous la lueur jaunâtre de la lampe de bureau. Il a enfilé une blouse et, les coudes enfoncés dans les accoudoirs de son fauteuil, nous jauge quelques instants.
— Lequel d’entre vous a besoin de mes conseils ?
— L…, je commence avant d’être coupée par la voix d’Eren.
— Elle. Elle est addicte à moi et veut par tous les moyens passer la nuit avec moi. J’essaye de lui dire que…
— Ferme-la, Eren.
Mes yeux roulent dans leurs orbites tandis que le médecin nous jauge, tour à tour. Il doit sentir que notre cas ne va pas être des plus aisés. Ou du moins, j’aime à me dire cela. Mais il en a sans doute vu d’autres. Plein d’autres.
Je doute que les anciens addicts soient, en règle générale, de nature calme et prévoyante.
— Tentons de nous parler poliment, je vous prie, avance-t-il en montrant la paume de ses mains en signe de paix.
