supercorp à Poudlard

Chapitre 5

Léna redoutait ce qui allait se passer ce soir, les champions de chaque école allait être révélé. Kara n'avait pas l'âge de participer au tournoi, pourtant la blonde lui avait assuré avoir tout prévu. Léna ne pouvait détourner les yeux du sourire assuré de la blonde. Le premier nom sorti de la coupe fut celui d'un élève de Durmstrang, Monel de Daxam. Un playboy dont toutes les filles de Poudlard parle. Le deuxième papier contenait le prénom d'une élève de Beauxbâtons, Sarah Lance, une blonde plutôt sexy qui traînait souvent avec la bande de Queen. Elle reposa son attention sur Kara qui la fixait avec un grand sourire. Le directeur annonça le prochain nom et elle fut surprise de voir tout le monde l'observer, c'était son nom qui venait de sortir de la coupe. Une chose fit tilt dans son esprit, elle avait dix-sept ans aujourd'hui, mais personne ne le savait, du moins tout le monde sauf Andréa. Elle lança un regard noir à son amie en se levant, Serpentard acclama la Luthor, au contraire du reste de Poudlard qui l'observait avec surprise. Léna ne manqua pas la colère inscrite sur le visage d'Oliver Queen, la seule chose qui masquait la peur qu'elle éprouvait en s'approchant du directeur. Mar Novu posa une main sur son épaule pour l'encourager, tout comme les autres directeurs l'avaient fait avec leur élève précédemment, il la dirigea à l'extérieur de la grande salle.

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En observant les yeux terrifiés de la Luthor, Kara hésita sur la suite de son plan. Participer au tournoi et risquer sa vie était une chose, faire participer quelqu'un d'autre était plus immorale. Mais, elle n'avait pas vraiment eu le choix ou le temps de réfléchir à un autre plan. Découvrir que Léna aurait dix-sept ans le jour même de la clôture des inscriptions au tournoi était une aubaine, n'ayant pas réussi à déjouer le sort jeté sur la coupe pour y inscrire son propre nom. Certes, son plan déviait fortement et Léna risquait d'être blessée, voir tuée. Si c'était le prix à payer pour venger sa famille, elle l'accepterait. L'annonce des champions terminée, tous les élèves avaient regagné leur dortoir, à l'exception de Kara qui attendait patiemment la Luthor, se fichant de respecter le couvre-feu. Le directeur de Poudlard sorti le premier, regardant avec mécontentement Kara appuyée contre le mur face à lui. La blonde ne le remarqua pas immédiatement, jusqu'à ce qu'il s'éclaircisse la gorge devant elle. Elle lui donna un sourire penaud alors qu'il fronçait les sourcils, attendant une explication.

- J'attendais Léna, elle ne semblait pas aller bien tout à l'heure. Alors, je ne voulais pas qu'elle rentre seul. Le directeur hocha simplement la tête, acceptant son mensonge.

Elle trouva Léna l'observant bizarrement derrière les autres champions. Mar Novu ne s'attarda pas plus longtemps, tout comme Beauxbâtons et Durmstrang, laissant Léna seule avec elle. Ne voyant pas la Luthor esquisser le moindre mouvement, elle avança dans sa direction. Avant qu'elle ne décrypte l'expression de colère dans les yeux de Léna, celle-ci lui avait déjà décoché un coup de poing dans la pommette gauche.

- Mais t'es pas bien ! se plaignit Kara en touchant la zone douloureuse. Léna empoigna sa robe et la poussa contre un mur, la blonde leva les mains en signe de reddition. La Luthor s'apprêta à la frapper une nouvelle fois, alors Kara attrapa ses poignets avec facilité et inversa leur position. Kara pouvait lire la colère et la haine dans les yeux de la Luthor, mais ses traits et son corps donnait un autre discours, elle avait peur. Kara détourna les yeux de Léna et s'excusa en s'éloignant d'un pas.

- Quoi ? Même sans la voir, Kara savait que la Luthor cherchait à comprendre pourquoi elle s'excusait.

- J'aurais dû te dire que mes plans avaient changé.

- Non ! Kara regarda à nouveaux Léna, ne la comprenant pas. Tu n'as pas le droit de juste t'excuser. Tu dis ne pas vouloir me tuer, pourtant tu m'envoies délibérément à une mort certaine. La blonde voulue répliquer, mais la Luthor ne lui en laissa pas le temps. Je me fou de tes excuses, comme je me fou de ton plan. Je ne suis pas ma famille, alors tu n'as pas le droit de me traiter comme si j'avais tué moi-même ta famille. Je veux que tu me laisse tranquille, ne t'approches plus de moi, ne regarde même pas dans ma direction. Tu dis vouloir te venger, mais en suivant cette voie, tu deviens exactement comme les gens que tu méprises. Elle posa un doigt accusateur sur son sternum, regardant droit dans ses yeux. Tu me dégoutes.