Chapitre 33 - épilogue

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Elle hurla de douleur en sentant le sort la traverser de part en part, brulant toute ses terminaisons nerveuses. Elle s'ancra au regard horrifié de Kara qui courait vers elle, alors qu'ils s'éloignaient sans un regard vers elle. Jamais elle n'aurait pensé que ça se finirait comme ça, tué par la propre main de son père. Elle tomba à genou, incapable de soutenir son poids plus longtemps. Elle aurait dû avoir froid en touchant l'herbe trempé par la pluie, la pluie elle-même aurait dû lui glacer les os, mais elle ne ressentait plus rien. Alors qu'elle s'attendait à tomber face contre la pelouse du stade de quidditch, deux bras l'attrapèrent. Sa vision trouble ne lui permit pas de voir qui avait réalisé cet acte, mais le fait qu'elles ne soient que deux, ne lui laissait pas vraiment de choix. La Serpentard toussa, s'accrochant au peu d'énergie qu'il lui restait encore.

- Je suis désolé, murmura-t-elle pour la blonde. J'aurais du te le dire, j'aurais dû te faire confiance. Elle toussa une nouvelle fois, sentant le goût métallique du sang sur sa langue.

- Garde tes forces ça va aller. Luttant toujours pour rester consciente, elle pouvait entendre la voix de Kara tremblait. Pleurait-elle ? se demanda la sang pur. Je suis désolé, ça n'aurait pas dû se passer comme ça, personne n'aurait dû être blessé.

- On sais toute les deux, que ce n'est pas une simple blessure, rie-elle nerveusement, avant que ses propres larmes ne glissent sur ses joues déjà mouillé par la pluie battante qui accompagnait l'orage assourdissant au-dessus d'eux. Ses yeux se fermèrent et la voix suppliante de Kara s'éloigna. Entouré d'une lumière vive, une femme s'approcha d'elle une main tendue vers elle. Elle la saisit et remarqua son corps immobile dans les bras de Kara derrière elle. La Serpentard se tourna vers la femme à nouveau, distinguant ses traits plus précisément. Une larme roula sur sa joue sèche, alors qu'elle reconnaissait la femme qui lui souriait. Maman ?


Elle était en paix, Kara pouvait le voir au trait de son visage. La peine s'écoula au temps qui défilait, alors qu'elle laissait place à la rage. Rien de tout cela n'aurait du arriver et plus jamais ça ne se reproduira, elle ne le permettra pas. L'école était un frein à sa vengeance, ses amis aussi, elle se refusa à penser à Léna et se leva. Déterminer, elle marcha à la suite des deux hommes, laissant le corps sans vie de la Serpentard. L'orage se faisait de plus en plus violent, comme connecter à la fureur qui grandissait dans le corps de la blonde. Dans un sort non prononcé, Kara fit venir son balaie et l'enfourcha. Partant sans se retourner à la chasse des mages noirs.


Huit mois plus tard, Poudlard express. Léna lisait pour la énième fois la lettre de Kara que Monel lui avait remis peu de temps après qu'ils aient trouvé le corps d'Andréa. La mort tragique de sa meilleure amie l'avait profondément touché, surtout quand elle à appris la cause de sa mort. Le directeur avait confirmé que le sort interdit, avada kedavra avait servi à la tuer, mais n'avait pas été en mesure de dire qui l'avait lancé. Pourtant savoir que Kara avait disparu, était pire que la mort d'Andréa. Elle n'avait aucun moyen de savoir si la blonde vivait toujours ou gisait quelque part dans les bois entourant Poudlard. La Luthor essayait de ne pas penser au pire scénario, comme la captivité de Kara qui serait surement torturé par l'anti-monitor. Après la nuit du bal, on avait plus entendu parler du mage noir, ce qui avait convaincu ces amis que Kara était bel et bien morte ce soir-là. Mais Léna ne pouvait pas y croire, se serait accepter la perte de la blonde et elle s'y refusait. Elle joua instinctivement avec la bague qui n'avait pas quitté son doigt depuis tout ce temps. Elle retrouverait Kara quoi que ça lui coûte. Kate, Win et Barry entrèrent dans son wagon, discutant de leur vacance d'été. Les garçons lui donnèrent le même sourire compatissant que le soir du bal en la saluant. Tranquillement, ils se placèrent sur la banquette face à elle et un silence confortable s'installa. Kate pris sa main, comme elle l'avait si souvent fait depuis ce soir-là et repris la discussion avec les garçons. Au moins, la Luthor savait qu'elle pouvait toujours compter sur ses amis, cela lui laissa transparaitre un léger sourire, le premier depuis longtemps.




Fin de la première partie, je trouvais que l'histoire commençait à être longue. Donc j'ai décidé de la diviser en deux. J'espère que vous avez apprécié l'histoire, n'hésitez pas à commenter, merci.

supercorp à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant