Chapitre 30

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La veille du bal, après leur dernier entrainement, chambre Luthor-Rojas. Andréa observait son amie faire ses devoirs. Comment pouvait-elle être si calme, la veille d'un des moments les plus marquant de sa vie. La Serpentard le savait, Léna était persuadée que leur plan fonctionnerait, mais elle ne connaissait pas toute l'histoire, pas comme elle. Pour la énième fois ses dernières semaines, Andréa rongea ses ongles, elle devait lui dire. Monel lui avait clairement fait savoir que si elle ne racontait pas toute la vérité à la Luthor, il le ferait. Elle avait repoussé l'échéance jusqu'à maintenant, mais à la veille de l'affrontement, la Serpentard devait faire son choix. Sa famille de sang ou celle de cœur.

- Andréa !? l'interpella Léna en attrapant ces mains. Qu'est-ce qu'il y a ? La Rojas détourna les yeux de son amie, honteuse. C'était le moment où jamais.

- Je dois t'avouer quelque chose. Léna fronça les sourcils, laissant toujours le temps à son amie de s'expliquer. Demain, ton père ne sera pas le seul mangemort présent.

- Je sais, ton père et mon frère seront aussi là. Le regard d'espoir de la Luthor la suppliant de ne pas la trahir la fit hésiter. Peut-être qu'elle n'avait pas à lui dire, peut-être qu'elle pouvait gérer la situation seul.

- Ouais, je voulais être sûr que t'étais au courant.

- C'est le seul truc que tu voulais me dire ? Andréa lui offrit le plus beau faux sourire avant de simplement hocher la tête.


L'idée de Monel de faire un peu de Quidditch n'était pas si mal, un deux contre deux classique, les sœurs Danvers contre les deux types les plus arrogants du monde, d'après elle. Kara ricana de ses réflexions stupides, l'empêchant de remarquer le cognard qui fonçait droit sur elle. Elle le vit une seconde trop tard et le reçu en pleine tête, ce qui la fit tomber de son balai, encore. Quant-elle ouvrit à nouveau les yeux, Alex et Monel se tenaient au-dessus d'elle, pendant qu'Oliver riait à l'arrière.

- ça va Kara ? La blonde grimaça en touchant sa pommette, mais hocha tout de même la tête. Tu vois j'avais raison l'autre jours, tu sais pas tenir sur ton balai, se moqua le Durmstrang.

- Oh la ferme Monel ! grogna Kara en se joignant au rire de ses amis.

- Alex, il va falloir qu'on y aille. Monel je compte sur toi pour veiller sur notre casse-cou et la reconduire dans sa chambre. Kara, comme l'enfant pour laquelle on la prenait, tira la langue au Gryffondor qui l'ignora. Après qu'Alex ai serré sa sœur dans ses bras, les deux septièmes années s'éclipsèrent.

- Sa tombe bien qu'on se retrouve tout les deux, il faux que je te dise quelque chose. Kara grimaça, dos au garçon. Qu'allait-il lui demander encore, elle pensait qu'il en avait fini avec les avances, mais visiblement c'était mal connaitre le garçon. Elle se retourna pour lui faire face, un sourire de façade.

- Je t'écoutes.

- On va devoir changer le plan pour demain. Kara fronça les sourcils à la demande du garçon et à son air sérieux. Elle croisa les bras, son sourire disparut et attendit qu'il développe. Pendant les vacances de noël, il y a eu une nouvelle réunion et cette fois, l'anti-monitor était là. Kara serra les dents, essayant de le laisser finir avant de s'énerver. Mais pas seulement lui, Andréa était présentes aux côtés de son père. La Gryffondor s'élança en direction de la salle commune de Serpentard voulant s'assurer que Léna allait bien, mais Monel l'en empêcha. Attends, ce n'est pas tout. Elle voulut passer à nouveau, mais il resserra sa prise. Léna ne craint rien, rétorqua-t-il avec un léger sourire se voulant apaisant. Cela eu l'effet escompter puisque Kara se calma et se reconcentra sur la conversation. Andréa fait partit du plan de L'anti-monitor pour te tuer. Demain ils seront là, à l'endroit même où l'on se tiens.

- Qui ? demanda la blonde, ne voulant pas croire ce que Monel lui racontait. La réponse se lisait en terreur dans ses iris. Elle hocha la tête, son visage vidé de toute émotion. Tu dois les protéger, tous. Je ne veux pas qu'un seul d'entre eux sorte de la salle de bal.

- Quoi !? Elle posa une main sur son épaule.

- Tu m'as très bien compris Monel. Affronter Lionel Luthor, ce n'est pas la même chose que l'anti-monitor lui-même. Il voulut rétorquer, mais Kara l'en empêcha. J'ai besoin de savoir qu'ils vont bien et qu'ils sont en sécurité. Clairement, aucun de nous n'est prêt pour se combat et je ne peux pas les entraîner dans ma chute.

- Mais, on s'est entraîné. Et tu as promis à tout le monde de ne pas faire d'ineptie de ce genre.

- J'ai besoin de savoir que tu feras ce que je te demande et que personne ne saura ce que je fais avant que tout ne soit terminé. Promets-le.

- Je promets.


Kara avait passé une bonne partie de la nuit à se retourner dans son lit, une série de cauchemar la réveillant sans cesse. C'était toujours les mêmes, la mort de ses parents et des yeux jaunes luminescent qui ne cessait de la poursuivre. Après le cinquième cauchemar, elle décida de se lever. La lionne s'installa à son bureau et pris une plume et plusieurs parchemins. Le premier, était au nom de Monel, une lettre pour le remercier de l'avoir sauvé ce fameux soir et de l'aider encore le jour du bal. Même si lui voulait quelque chose qu'elle ne pouvait pas lui donner, elle le considérait comme un ami précieux et n'importe qui aurait la chance de l'avoir pour mari. La deuxième fut pour sa sœur, elle y écrit quelque souvenir, les plus important pour elle. Peut-être que ça permettra à sa sœur de vivre son deuil mieux qu'elle-même. Kara continua d'écrire ces lettres toute la nuit, pour Barry, Win, Kate, même son cousin qu'elle connaissait peu au final. La plus dur était s'en doute la dernière, celle de Léna. Elle lui avait promis de ne pas se sacrifier, lui avait affirmé tenir ses promesses, mais l'écriture de cette lettre racontait tout le contraire. Kara soupira en se frottant les yeux. Comment pouvait-elle résumer tout ce qu'elle ressentait pour la Luthor dans une simple lettre. Elle recommença plusieurs fois et c'est seulement quand le jour se leva et que le papier été imbibé des larmes de la blonde, qu'elle décida que ce qu'elle avait écrit était suffisant. Elle attrapa les lettres et les rangea dans son coffre, puis se prépara pour la possible dernière journée de sa vie. 

supercorp à PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant