Les Questions.

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Chapitre 30.


Gloria se sentait couler. Les écouteurs dans les oreilles, le son du piano la relaxait. Elle ne voulait sortir de cet état mais le fit quand elle se rendit compte qu'elle n'était plus chez son ami. Elle ouvrit les yeux et vit Arceus, qui l'observait. Elle soupira, s'étira et porta son attention vers le dieux qui l'attendait patiemment. Après tout, il avait tout son temps.

Bonjour mon amie.

Bonjour mon ami.

J'ai ouïe dire que tu profites correctement de Galar et de tous ses aspects.

Effectivement, mon ami. J'en profite à mon aise. elle lui sourit, Pourquoi mens-tu ?

Que veux-tu dire ?

Tu ne l'as pas ouïe, mon ami. Tu l'as vu. elle se releva et lui fit face, Tu connais le monde comme tu es inconnu au monde, d'une discrétion étonnante et d'une sagesse pure. Arceus rit légèrement, Tu sais tout depuis le début, alors je te prierai de me répondre.

Elle se plaça face à lui et soutenu son regard. Elle ne lui en voulait pas, il n'avait rien à voir dans cette histoire et pourtant quelque chose lui échappait. Elle savait que cela n'allait en rien changer leur relation, qu'ils allaient continuer de se parler d'égal à égal, mais elle ne pouvait pas s'empêcher d'être curieuse.

Lorsque tu m'as approché pour la première fois, étais-ce sincère ?

Arceus rit en regardant la jeune fille. Elle l'amusait beaucoup.

Je t'ai approché pour tes photos, mais je me suis intéressé à toi la première fois quand j'ai vu que ta grand-mère te laisser partir. C'est une femme bien mystérieuse tu sais, j'ai moi-même des doutes si oui ou non, elle vient bel et bien de ce monde et si elle sait tout ou non.

À ce point là ?

Oui mon enfant, et tu tiens d'elle. Gloria se tendit, Tu es gentille, chaleureuse et drôle, mon amie.

C'est drôle, je ne l'aurai pas décrite comme ça.

Tu ne connais d'elle que qui elle est maintenant. Mais avant de devenir glace, elle était chaleur. il sourit en se remémorant, Elle était d'une beauté à couper le souffle, son sourire était rayonnant. Comme le tiens alors je t'en prie, sourie.

Sans savoir pourquoi, les lèvres de Gloria suivirent le vœux d'Arceus. Il était satisfait de sa réaction et il fit apparaître sur ses épaules un blouson avec de la fourrure. Elle sourit et s'emmitoufla dedans. À chaque fois qu'elle voyait, il lui offrait quelque chose. En ce moment c'était des manteaux, mais elle avait aussi reçu des chocolats que Giratina avait préparé, des robes que les Pokémons lui avaient fait, des bouquets de fleurs de Celebi et Shaymin ou encore des armes comme des lances de la part des plus féroces. Elle appréciait chaque cadeaux et les chérissait. Elle releva la tête vers lui et lui sourit de nouveau, avec douceur.

Dis moi mon ami, pourquoi tu m'apprécies autant ? elle leva les mains vers lui et une lumière vint se loger dans le creux de ses mains, Je ne suis qu'une simple photographe, une personne banale qui n'a accomplie aucun exploit. Je n'ai rien à te donner en retour.

Il est vrai que je t'apprécie beaucoup, comme tous les autres. Tu es comme les humains, similaires en beaucoup de choses. Mais ais-je besoin d'une raison pour te préférer toi plutôt qu'un autre ? Tu es toi, te voir sourire nous donne envie de sourire, te voir rire nous faire rire, te voir triste nous attriste et te connaître est pour nous une bouffée d'air.

La lumière fit le tour de Gloria, lui procurant de la chaleur, avant de venir se loger dans son front pour entrer en elle.

Tu es toi mon amie,et juste cette raison suffit pour que je t'apprécies. il la regarda avec douceur, Maintenant va. Ton frère attend ta venue avec curiosité.

Vraiment ?

Oui. Il ne te connaît pas, mais t'aimes déjà.

Dis lui que c'est réciproque, mon ami.

Tu lui diras toi-même, mon amie.

Sur ces mots, elle se réveilla dans la chambre d'Élias, le manteau avec elle. Elle sourit en reniflant l'odeur. Il sentait la framboise.

Victor regardait la ville sans dire mots. Il pensait à elle. Elle lui ressemblait tellement et portant, il avait cette impression d'être si loin. Il y avait entre eux un mur qui lui faisait mal. Un mur de vingt-et-un ans. Derrière lui, son père fixait un pendentif. Une photo de Maggie quand elle avait vingt ans de moins, enceinte des jumeaux. À l'intérieur d'elle grandissait la fille de sa vie et celui qui aurait dû être le fils de sa vie. Mais malgré tous les efforts possibles qu'ils voulaient faire, il y avait une barrière. Que cela était avec lui ou elle. Il était malheureux et le savait. Il était malheureux mais l'acceptait. Maggie, quant à elle, regardait la vidéo du match. Le n°227. Avait-elle pris ces chiffres au hasard ? Le savait-elle ? Que savait-elle ? Où était-elle ? Elle soupira, n'en pouvant plus. Elle se prenait une réalité qu'elle n'avait pas très bien assimilée, celle de Gloria. Que cet être, qui avait grandi neuf mois dans son entre était bel et bien en vie. Elle se releva, des question en tête. Si elle ne voulait pas leur parler ? Si elle ne voulait pas les voir ? Émilie l'avait dit : elle était en contact avec elle contrairement à François. Elle secoua sa tête.

Elle ne pouvait pas continuer comme ça. Se poser des questions n'allait rien régler à la situation. Elle inspira un bon coup. Demain était Jeudi. Elle allait se battre contre Percy, et Maggie était déterminée à aller la voir.

Si les garçons ne faisaient rien et préféraient être passifs, Maggie, elle, était une femme d'action.

Le Fil qui nous relie - Pokémon Épée Bouclier.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant