chapitre 5

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Je replia la lettre, je n'avais rien compris de rien compris ! Bon, ok je suis pas normal, mais j'ai un frère, je vais aller dans une école, je vais sortir de l'orphelinat, cette lettre a été écrite à ma naissance et elle est écrite comme si on me l'avais envoyé a l'instant... Et soeur Dominique qui me dit qu'il n'y avait qu'un seul mot en bas de page, c'est à n'en rien comprendre, est ce une blague ?
Je regarda la lettre et vis que les mots de ma "mère" ? commençaient à s'effacer. Comment ? Lorsque la feuille fut vierge, une tout autre inscription vint transpercer le papier :
"Ne te pose pas tant de questions et profite de tes 3 jours restant.
                                               Foudria"
Mais je peux pas ne pas me poser de questions ! Je viens d'apprendre que je suis pas normal, et on me demande de pas m'inquiéter et de ne pas me poser de questions.
Et comment ça il ne me reste que  3 jours ?
Je pris un stylo bic dans ma table de nuit et écrivis "comment?" Mon mot sur le papier s'effaça pour laisser place a une tout autre inscription :
"Tu es bien ma fille haha ! Tu as trouvé le fonctionnement des lettres messagères ! J'ai fait pareil quand j'ai reçus la mienne ! Et bien ! J'ai quelques temps pour toi ! Si tu es des questions n'hésite pas !"
Ho ! J'ai agis sans réfléchir et... et bien j'ai trouvé ! Elle n'a que peut de temps, je dois trouver un sujet rapidement ! Ho! Je sais, mon doudou ventripi !
Je repris mon stylo et écrivis :
" Bonjour, je me suis toujours demandé pourquoi vous m'aviez donné se doudou dragon avec écrit Ventripi ? "
Une tout autre écriture s'inscrivit sur le papier :
"Je ne peux pas te le dire, désolé...       Je dois retourner travailler au-revoir Sombrune"
Et ba c'était bien la peine de me demander si j'avais des questions si c'est pour ne pas y répondre !!
Bon,  il se faisait tard, je décida d'aller voir comment allaient les petits dont je m'occupe. Je mis la lettre sous le matelas et sortit du dortoir. Dans l'escalier je croisa soeur Dominic qui me demanda de rassembler les enfants pour les mettre au lit. Je descendis donc les escaliers et entra dans le réfectoire.
- Allé les gosse au dodo !  Amine tu viens là ! Non non Joachim tu reviens là ! Hé j'ai dit quoi Sophie !!! Naaan !!! Bon ok je vais employer le grand moyen !!! QUI VEUT QUE JE LUI LISE UNE HISTOIRE ???!??????
-moi, me dis la petite loreine avec son doudou.
Je pris la main de Loreine et hurla, tout le monde a l'étage. Je veux voir tout le monde en train de faire ses dents !

Tout le monde monta a l'étage et je me retrouva a Devoir lire une histoire à 400 personnes. Enfin non, a peu près 2 fois 200. Le nombre de filles et garçons n'étaient pas tout a fait égal à l'orphelinat. J'avais lus le petit pousset chez les garçon et je lus riquet a la houp chez les filles.  Je me coucha.
Je tournais en rond dans mon lit, il me restait 3 jours avant mon arrivée.
La cloche sonna, ce qui me réveilla. Je m'habilla en hâte et vus que le lit a coté de moi était vide. Où était passé Lorène ? Je sortit du dortoir et me descendis au réfectoire. Il n'y avais personne au réfectoire. Personne ? Non, un petit garçon a la tignasse dorée était assis à la table du fond. Il dessinais. Voyant que je l'observais, le garçon se retourna et partit dans le fond de la salle comme si je lui avais fait peur. Je m'approcha de la table, où, le garçon était quelques secondes au paravent. Il avais laissé son dessin sur la table. Je m'approcha donc pour l'observer et vus qu'il s'agissait d'un garçon au cheveux noir avec des cornes entortillés comme celles des boucs. Je me retourna pour voir si le garçon était toujours là, mais il c'était volatilisé. Je me rapela alors que j'étais descendu du dortoir pour chercher Lorène qui c'était mystérieusement volatilisée. Je sortit du réfectoire et alla voir à la  nurserie car Lorène aimait bien s'y réfugier. Je trouvais soeur Ma-jé en pleine discussion avec soeur Dominique.
-Bonjour mes sœurs, saluai je.
-Bien le bonjour Sombrune, as tu bien dormi ? Me demanda-t-elle.
-Tres bien, mais justement, quand je me suis réveillée, Lorène n'était plus là, alors je suis descendu.
-Elle est en entretien d'adoption avec Sœur Bénédicte, m'informa soeur Dominique.
-Mais pourquoi ne m'a t-on pas prévenue ? Je suis sencé assister sœur Bénédicte pour les adoptions, m'alarme-je.
-woui, commença soeur Ma-jé, mais wous êtes énowmément attaché à la pétite Lowène. Donc si wous êtes là à l'entwetien, vous ne sewez d'accowd pouw aucun pawents pouw votwe pétite pwotegé.
-Et donc, continua soeur Dominique, vous n'aurez jugé aucun parents aussi bon que vous pour s'occuper de Lorene.
- Mais je n'aurais jamais fait ça, c'est l'enfant qui choisi ses parents. Replique-je, je veux juste son bonheur.
-Ah mais non justement, ce n'est plus l'enfant qui choisi, il y a bien trop d'enfants dans cet orphelinat, donc les règles ont changé, l'intégration est plus courte, et les parents choisissent quelle tranche d'âge ils veulent l'enfant, l'enfant reviens toutes les deux semaine pendant 3 mois et c'est tout. Mais il peut rendre des visites.
- Mais vous avez perdu la raison ? C'est de la santé morale et physique de l'enfant dont on se mêle là ! Et si les enfants se font battre ?! Et si se sont des parents alcoolique ? Et si ils sont violent !? C'est de notre devoir de leurs trouver des familles dans laquelle les enfants sont heureux, pas de les envoyer dans des familles au hasard car il n'y a plus de place a l'orphelinat !
-certe sombrune, répondit soeur Dominique, mais si tu veux aller dans se sens là, trop d'enfants ont grandi ici et sont heureux ici, comme toi par exemple.
-oui moi je suis heureuse ici et ma destiné est de vous aider. Replique-je
-Mais Sombrune, tu ne connais pas d'autre horizons, bien-sûr que tu es heureuse ici, tu n'a jamais rien connu d'autre ! C'est normal ! Mais il va falloir qu'on te trouve une famille, que tu sois heureuse et que tu puisse allé à l'école, ici vous apprenez les bases mais il y a tant de chose à savoir, tu ne peux pas rester ici toute ta vie !
-mais, dis-je au bord des larmes, trop de fois quand des parents sont venus en visite ils me lançaient des regard noirs. Et etant la plus grande, j'étais le mouton noir au millieu de tous ses enfants. Je... Je- personne ne voulais de moi étant petite car je n'étais pas sociable et trop timide pour aller vers les gens et leurd parler... Et maintenant- et maintenant cest bien trop tard, on ne veut pas de moi car je suis trop grande. P-p-persoonne de voulais de moi et p-p-persoonne ne voudra jamais de mmm... Les mots restèrent coincé au fond de ma gorge, je n'avais jamais réussi à dire tout ce que je venais de livrer, tout ce qui était resté à l'intérieur de moi, des mots gardé bien au chaud, en secret, que je n'avais jamais oser délivrer, ses mots qui avais forcé la porté, forcé le passage pour pouvoir s'échapper, tant de choses qui n'avais pas voulu sortir. Tout cela délivrer au grand jour. Je m'effondra au sol, je ne voulais plus, je ne pouvais plus me cacher derrière se masque de sourire, je me le cachait, je ne m'en rendais pas compte, trop de souffrance caché derrière se masque. Trop, bien trop nombreux pour être tous dévoilé ainsi, de cette manière. Et Lorène qui allait partir, je n'avais pas d'amis, je n'avais comme passe temp que la recherche du bonheur des enfants, et voilà que tous s'effondrait quand on l'annonçais indirectement qu'on allait devoirs me trouver une famille que je ne choisirais pas et qu'on m'obligerait à aimer.
Jamais, jamais plu on ne me forcera à être heureuse, jamais, on m'a déjà trop forcé, je me suis déjà bien trop forcé a me voiler la face. Je ne pouvais plus, je ne voulais plus être forcé à faire quoi que ce sois, je ne voulais plus me forcer. Plus jamais on ne me forcera à me forcer, plus jamais !
- Tu as besoin de prendre l'air Sombrune, va dans le jardin. Nous dirons a Jeanne que le rendez vous est reporté à demain, me dit froidement soeur Dominique.
-LAISSEZ MOI ! VOUS ETES IRRESPONSABLE !! Crie-je en partant.
JE NE SAIS PAS DE QUI VOUS PARLEZ ET JE VEUX PAS SAVOIR ! JE NE VOUS PARLEREZ PLUS JUSQU'A CE QUE VOUS AYEZ TROUVÉ UNE SOLUTION ET QUE LA SITUATION REDEVIENNE NORMAL ! JE NE VEIX PLUS VOUS VOIR.
Je partit en claquant la porte derrière moi, oubliant que je sortait de la nurserie.
Je sortit et marcha dans le parc, le parc était le jardin de l'orphelinat. Ce jardin avais été donné par la commune pour le bien des enfants, que nous ne restions pas enfermé toute la journée.
Plusieurs arbres se tenaient devant moi, j'entrais dans la petite foret et me dirigea en direction de l'arbre, mon arbre comme je l'avais baptisé étant petite. Il avais un creux dans l'écorce et j'avais appris à monter dedans étant petite. Il avais grandi avec moi et je savais comment y grimper. Je grimpa tout en haut, dans les cimes, il était haut et on pouvais d'ici voir tant de choses... Tant de choses qu'on ne voyais pas par la Terre, qu'on ne voyait pas sur la Terre ... Tant de choses ... La grosse branche sur laquelle j'étais assise était légèrement tordu, ce qui permettait de s'y assoir en gardant l'équilibre. Je ferma les yeux et écouta le silence. Je pouvais sentir le souffle du vent frais sur mon visage, le chant des oiseaux, le grésillement des cigales mais surtout, d'en haut on ne voyais que le bonheur, le malheur disparaissait. Il n'y avais que joie,calme et sérénité.
Pendant près de trois heures perché, je repensais à la discussion que j'avais eu tout à l'heure. Et à ma vie aussi .... Tant de choses que j'aurai aimé faire que je ne pourrai plus car on allait m'enlever ma liberté, tant de choses. J'avais toujours fait adopter les enfants, je voulais leurs bonheur, mais je me rendrais compte maintenant que c'était une bétise, une très grosses même, être adoptée n'est pas une annonce joyeuse.
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Il commençait à se faire tard, je décida de descendre de mon arbre où j'étais perché, et de regeoindre le réfectoire. Quand j'y entra, Lorène y était, elle vient vers moi et me dis:
-Sombruuune ! J'ai vais avoir des parents et un grand frère ! Il s'appelle Noé et il est super gentil! Et ma nouvelle maman elle a des cheveux très long et elle a une robe avec des fleurs dessus ! Et mon papa il a une grande barbe comme celle du père Noël mais elle est grise et elle pique ! Et aussi, ils ont une tortue et des poissons chez eux ! Mais Noé il a dit que faudra pas les manger !
-woaw, répondis-je, ça a l'air trop bien là ba ! Et tu va y aller quand ?
- ba je vais visiter demain et j'ai demandé si tu pouvais venir avec moi pour visiter et soeur Dominique a dit qu'elle verrait car ton comportement n'avais pas été irréprochable ses derniers temps et elle a dit que tu avais mauvais caractère ! Et aussi et ba soeur Bénédicte elle est venu pendant la réunion et elle a parlé de toi a soeur Dominique et du coup c'est pour ça que ba elle a dit que tu viendrait peut être pas avec moi.
- tu voulais que je vienne avec toi ?
-Ba oui, tu va me manquer quand je serrai partit ! Je reviendrai te voir tout les jours que si j'ai le droit !
-haha, tu reviendras me voir tout les jours mais que si tu as le droit ! Toi aussi tu va me manquer ma Lorène ! Et elle s'appelle comment la Tortue ?
- La tortue elle est super vieille et elle s'appelle Bernadette, haha comme Soeur Bernadette haha tu as vus Sombrune !
- et il y a un jardin dans cette maison ?
- ouiiiiiii et il est super grand, comme euuuu comme euuu le livre trop gros que tu as lus a la bibliothèque ! Avec le phénix là !
-Harry Potter et l'ordre du Phénix ?
- oui ça là !
Elle va me manquer, ma petite Loreine, si mignonne, animée et curieuse !
- et aussi, me dit elle, soeur Bernadette t'attend à la nurserie. Car elle a entendu parler de ce que soeur Bénédicte a dit soeur Dominique.
- et ba j'y vais de ce pas, a tout a l'heure Loreine !
- tu me fait un calin ?
-Ouiiiii regarde, je lui fit un gros câlin qui se fini en guilitage !
-NAAN HAHA ARRÊTE EUUUH T'ES MÉCHANTEUUUU HAHAHA ARRÊTE ! Hurlait Loreine
- à tout à l'heure !
- Salut Sombrune !
Quand j'entrai dans la nurserie, je réfléchi au paroles blessantes que
j'avais pus dire a soeur Ma-jé et soeur Bénédicte, j'avais honte quand même, Lorène avait trouvé son bonheur !
J'ouvris la porte.
Soeur Bernadette était là.

               

L'abatteuse de Rêve Où les histoires vivent. Découvrez maintenant