J'entendis mon réveil sonner. J'ouvris les yeux et regarda le plafond. Je n'ai aucune envie d'aller en cours, je préfèrerais rester sous ma couette.
Mais il faut que je me lève quand même ! Ce n'est pas digne d'une future star de déprimer dans sa chambre ! Allez, du nerf !
Je me leva de mon précieux lit et ouvra les rideaux. Je fus surpris de voir de la neige, on n'est que le début du mois de décembre.
J'entendis Saki taper à la porte :
« Grand frère ! Tu vas être en retard, dépêche toi ! »
Je regarda l'heure sur mon portable. J'ai passé tout ce temps à révâsser ? Nooon ! Je viens de me rappeller que Rui et Nene devaient m'attendre devant la rue Kamiyama ! Et j'ai un contrôle en première heure !
J'enfila vite fait mon uniforme, vérifia d'avoir mes cours, pris mon bentō et remercia ma sœur avant de courir vers le point de rendez-vous.
J'arriva dans les temps. Rui me salua de la main.
« Salut ! » lançais-je avec un grand sourire.
« Hey. »
On fit le trajet jusqu'au lycée ensemble. Je mentirais si je disais que je n'étais pas fatigué de mon propre égocentrisme. Je me force quand même, ce ne serait pas le Tsukasa qu'ils connaissent si bien. Un moi qui perd son grand sourire sans même de raisons précises n'est pas moi.
On arriva en cours à l'heure et je me dirigea dans ma salle de cours. Les groupes d'élèves s'étaient déjà formés pour murmurer des choses incompréhensibles dans mes oreilles. J'aurais pourtant été sûr d'avoir entendu un boucan venant de la classe avant d'y rentrer. De toute façon, je m'en fiche un peu.
Je m'assis à ma place et la sonnerie retentit. Le prof arriva peu de temps après et nous distribua les sujets avant de nous dire de commencer. J'ai absolument rien compris. Ils en ont pas marre de toujours chercher plus compliqué ? On s'en bat les steaks des équations à multiples inconnus, ça sert à que dalle. Surtout pour devenir une grande star !
J'aimerai bien avoir l'intelligence de Rui ! Et il s'y connait dans les matières scientifiques ! Aucune formule ou programme ne lui échappe ! Je l'envie !
Le cours se termina, je n'avais rempli qu'un quart de la feuille. Tant pis, je ferais mieux la prochaine fois
Les autres cours de la matinée se déroulèrent normalement. Et vient la pause midi, où je pris mes affaires et alla rejoindre mes amis.
On mangea tranquillement en rigolant des conneries de Rui dans son ancien lycée, pendant que celui-ci profitait de l'occasion pour nous donner ses légumes. Nous étions désespérés et morts de rire à la fois.
« À quel moment tu te dis : je vais construire un drone et l'envoyer dans la salle des professeurs pour photographier les sujets des prochains contrôles- »
« Dommage que mon plan ait foiré ! »
« Irrécupérable. »
« Faut le refaire !!» lançais-je.
« T'es suicidaire ? »
Rui est anormalement joyeux aujourd'hui.
Et ce fut l'heure de retourner en cours. La même routine. Et quelques heures après, les cours furent terminés. Je rangea vite les affaires et courra au parc d'attractions. Rui et Nene avaient fini plus tôt, je n'avais pas à les attendre.
J'arriva au Wonder Stage et on commença tous à répéter pour notre prochain spectacle. Rui est un peu dans la lune, je me demande à quoi il pense. Celui-ci finit par me prendre par les épaules.
« Tsukasa, que t'arrives-t'il aujourd'hui ? »
« Hein ? Comment ça ? »
« Tu n'es pas dans ton état normal. »
« Tu te plantes ! Je vais bien ! Pourquoi je ne le serai pas ? Tout me sourit ! »
J'admets que cela me fait mal de mentir. Mais peut-être qu'à force de dire ça j'irai mieux, et tout ça sans qu'ils s'inquiètent. Surtout que je ne pense pas qu'il y ait une raison précise.
« Tsukasa, je suis sérieux, arrête de jouer le dur. »
J'ai une soudaine envie de vomir. Qu'est-ce-que je dois faire ? Je me mis à paniquer intérieurement et finis par courir vers la poubelle la plus proche pour gerber. Qu'est-ce-que ne va pas avec moi ?
Je regarda au loin Rui parler avec Ému et Nene. Celles-ci ne semblent pas avoir le sourire. C'est de ma faute si elles ne sont pas heureuses à l'heure actuelle. C'est de ma faute si Rui s'inquiète autant. Il me semble qu'il a finit par leur dire de rentrer chez elles, vu le signe de main qu'il a fait et qu'elles sont parties par la suite. Il se mit alors à marcher vers moi. Fais chier, j'ai envie de pleurer maintenant. Bon, je vais me retenir comme je peux.
« Tsukasa. Je sais que tu n'es pas bien. On en parlera chez moi. »
« Pas la peine, je vais bien je te dis ! »
Il me prit quand même par le bras pour m'emmener chez lui. Au départ, je me débatais comme un enfant, mais je finis par le suivre gentiment jusqu'à chez lui.
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Heya !
Je sais, l'angoisse arrive vite ! Et ce n'est que le début !
J'ai aussi prévu d'écrire un chapitre du point de vue de Saki. Et j'ai prévu des évènements assez dramatiques !Sur ce, byyye !
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