Chapitre 2

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P.D.V. : Katsuki

Est-ce que je me suis bien débouché les oreilles ce matin ?

Ces héros nous disent de ne pas rentrer chez nous pour venir avec eux ?

- Mais, pourquoi ne peut-on pas rentrer voir nos familles, demanda Deku.

Pour une fois, je suis d'accord avec ce nerd. Bien que la vieille est plutôt chi***e sur les bords, j'ai pas envie de les laisser seuls, elle et mon paternel. Si ces vilains en ont après nous, mes parents ne sont pas en sécurité.

- Vos parents ont été mis en sécurité dès que nous avons eu vent de l'attaque, dit le héros à coté de moi.

Il lit dans mes pensées ou quoi ?

- Et où ils sont, demandais-je avec une pointe de menace dans la voix.

C'est le héros en armure qui reprit la parole.

- Nous avons contacté une personne de confiance et avec une grande influence pour les envoyer en vacances dans les iles tropicales à l'autre bout du monde.

- Comment peut-on savoir si vous ne les avez pas pris en otage ? Vous avez l'air de bien nous connaitre Deku et moi, pareil pour l'autre vilain. Comment savoir si tout ceci n'est pas un plan pour nous kidnapper ?

Le gars en armure soupira et retira son casque, montrant un visage carré, des lunettes rectangles et une coupe de cheveux d'une couleur bleu foncé. Il s'avança sur sa chaise et joignit ses mains.

- Pour votre sécurité, il faudra nous faire confiance. Mais je comprends vos inquiétudes. Je peux vous assurer que nous vous protègerons et que vos parents ne risquent rien de là où ils sont.

J'entendis la tête d'ortie pouffer à côté de moi.

- Red Riot, un peu de tenu.

- Désolé, Denki m'a envoyé une photo de deux personnes qui se sont rentrées dedans et qui se sont embrassées.

Le binoclard leva ses yeux au ciel. Un idiot fini le héro à côté de moi.

- Bref, si vous voulez tout de même vous assurer que vos familles vont bien, vous pouvez les appeler. Mais après cela, vous ne pourrez plus utiliser vos téléphones pour éviter que les vilains ne les traquent.

Deku ne se fait pas prier et sort avec la grenouille derrière lui.

Moi, je préfère passer mon appel là où je suis, et si ça dérange quelqu'un, tant pis.

La vieille décroche et nous discutions (selon nos thermes) de la situation et elle me confirme les propos de l'autre binoclard. Apparemment, ils sont déjà dans l'avion avec la mère de Deku. Ils connaissent la situation et sont tous d'accord pour cette solution.

Je raccroche mon téléphone. Deku revient trois minutes plus tard. Il se rassit à sa place.

- Bien, je pense que tout est arrangé, nous dit Ingenium. Nous attendrons que les derniers élèves et professeurs rentrent chez eux, ensuite nous pourrons partir.

Je décide de bouger dans le bâtiment mais l'autre idiot de héros me suit.

- Oï, pourquoi tu me colle ?

- On m'a chargé de te surveiller pour éviter que tu ne t'enfuies. Ou qu'un vilain ne te saute dessus pendant qu'on a le dos tourné.

- J'ai pas besoin qu'on me protège. Je sais me défendre tout seul.

- Oui oui, je sais. Mais dit moi, comment ça s'est passé avec ce vilain gluant ?

Je me stoppe. Qu'est-ce qu'il me veut à la fin ?

Temporalité et romanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant