Je n'arrive pas à savoir si 2162 mots c'est long pour un chapitre puisque je n'ai pas écrit depuis 2020 x) J'espère que j'aurais encore quelques lecteurs pour faire vivre cette histoire. Excusez moi de ma soudaine disparition :(
Je mets ce mot d'auteur au début du chapitre puisque, vu la note sur laquelle il se conclut, j'estime que mettre un mot d'auteur à la fin gâcherait le chapitre.
Bonne lecture, et n'oubliez pas de sortir les mouchoirs ;)
Point de vue de Schofield
Après cette légère altercation avec Blake, je décide de clore cette discussion et continue mon chemin en laissant un Blake, penseur, en retrait. J'arrive au niveau d'un mur détruit. Je passe la porte et interromps mon avancée pour observer cette triste scène qui s'offre à moi : une petite maison abandonnée et en piteux état; signe que les boches sont passés par ici avant nous.
- Nom de Dieu.
Je ne peux m'empêcher de prononcer ces mots.
- Il les ont tous abattus..
Blake, qui m'a vite rejoint, me dépasse et contemple à son tour le paysage.
- Des cerisiers.
Ce sont ses seuls mots. Il s'approche ensuite de l'un de ces arbres, majestueux, tombé à même le sol.
- Des lambert.
Blake observe minutieusement les fleurs qui ornent les branches des cerisiers.
- Ou des anglaises hâtives. C'est dur à dire tant qu'il n'y a pas de fruit.
Nous reprenons notre marche. Je suis fasciné par toutes les connaissances que mon frère d'arme possède sur ces arbres fruitiers. Je lui demande :
- C'est quoi la différence ?
- Les gens pensent qu'il y a qu'une seule variété. Mais y'en a plein. Les bigarreaux, les royalams, les montmorencys, les douces, les aigres...
Mon camarade me fait part de tout son savoir.
- Comment ça se fait que tu connais ça ?
- Ma mère a un verger. Il n'y a que quelques arbres. A cette période c'est comme s'il avait neigé. C'est plein de pétales partout. Et en mai, faut cueillir les fruits ! On fait ça, Jo et moi. On en a pour la journée.
Le petit bout de vie privée que me confie Blake m'attendrit. Mais tous ces cerisiers, par terre.. quelle tristesse..
- Donc ceux-là ils sont tous foutus ?
- Oh non ! Quand les noyaux pourriront, ils repousseront. Tu te retrouveras avec plus d'arbres qu'avant.
Nous arrivons au deuxième mur de pierre, qui délimite le verger du terrain d'habitation. Nous observons le terrain avant de tenter une quelconque avancée.
- Ça m'a l'air abandonné.
J'espère pour Blake qu'il a raison..
- Je l'espère..
- Il faut qu'on en soit sûrs.
Nous commençons à descendre la petite pente boueuse qui mène jusqu'à la maison. Nous longeons un plan d'eau. L'eau est tellement boueuse qu'il est impossible de voir à travers. Nous traversons tout ce chemin en nous baissant pour être moins visibles de loin. Simple précaution. Une petite maison se dresse devant nous. A ses côtés, un abri détérioré.
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1917
Historical FictionCette histoire est une adaptation écrite du film 1917. Le film ne m'appartient en aucun cas mais l'idée de l'adapter de cette façon vient de moi. En espérant vous faire replonger dans l'histoire ou juste vous la faire découvrir :)