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𝑃𝑑𝑣𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟：
Depuis que Hunter est devenu le garde doré, il n'a pas une minute de repos. L'empereur Belos lui demande d'accomplir des tâches toutes plus compliquées les une que les autres. Cependant, je ne vais pas tarder à le rejoindre dans cette voie là. Si Hunter est quelqu'un de très fidèle à l'empereur, je suis tout le contraire de lui, dans très peu de temps je deviendrai le/la nouveau.lle exécuteur.rice du royaume et je pense que tuer des gens qui n'ont pas eu un jugement correcte me fendrait le cœur. Je ne veux pas devenir un.e meurtrier.ière.
Hunter et moi avons grandi entre ces murs ensemble, mais comparer à lui j'avais bien plus de liberté. Darius m'a vite pris son sous ailes, d'ailleurs on m'a rapidement apprécié au sein du château. Probablement car Hunter était déjà promit au poste de garde royal. On m'a donc éduqué.e d'une manière différente de lui, pourtant les rares fois où nous traînions ensemble Hunter et moi j'appréciais chaque seconde et faisais un long caprice lorsque nous étions séparé. J'en rigole encore aujourd'hui. Au final, je n'ai jamais su cacher mon amour pour cet elfe. Bien évidemment, Darius n'était pas très d'accord pour ce choix mais Raine l'a vite fait changer d'avis. Iel est assez convaincant.e quand iel veut.
Alors que je marche dans les couloirs froids, quelqu'un me persécute soudainement. Je tombe à la renverse et lâche un juron entre mes dents. En relevant ma tête une main gantée se présente à moi, je lève un peu plus haut mes yeux et croise le regard violet d'Hunter. Mes joues virèrent aux rouges et je tourna ma tête dans une autre direction.
-« Hum... Ça va ? » demanda t-il légèrement inquiet. Je saisis sa main et le remercia d'une toute petite voix.
-« Que fais-tu ici ? Tu ne travailles pas ? » le questionnais-je doucement. « Si mais j'ai besoin de réfléchir... »
-« Je connais un endroit où tu pourrais réfléchir ! » m'exclamais-je en lui coupant la parole. Tout d'un coup son visage s'illumina et un petite sourire apparu sur son visage, qu'il est mignon.
Je lui pris la main et le conduit à travers le château jusqu'au fameux endroit. Malheureusement pour nous, de nombreux gardes étaient postés dans les alentours. Nous avions jusqu'à maintenant réussis à semer les gardes mais face à la grande porte qui menait à l'extérieur nous ne pouvions rien faire, enfin surtout moi...
-« On devrait repartir au final. » dis-je assez triste d'avoir fait tout ça pour rien. Mais Hunter me retient par les épaules pour que l'on soit face à face.
-« Écoute, cela... cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu alors... » bafouille t'il comme gêné de la situation, « alors ce serait chouette de passer un moment avec toi ! » avoua t-il tout haut avant de se diriger vers les gardes qui se trouvaient devant la grande porte. Je resta assez sonné par ces mots et devins encore plus rouge qu'une tomate. J'observa l'échange entre Hunter et les gardes, ce dernier se tourna vers moi et m'invita d'un geste à le rejoindre. Je m'avance à petit pas peu sûr de moi-même. Une fois à côté de lui, il se penche près de mon oreille le sourire aux lèvres.
-« J'espère que cet endroit en vaut vraiment le coup. » murmure t-il amusé. Les gardes postés nous ouvrirent la porte et la lumière orangé du soleil m'aveugla légèrement.
Nous marchions côte à côte en se remémorant des vieux souvenirs de notre enfance sous les éclats de rires. Lorsque nous arrivions enfin à l'endroit prévu. Je donne un petit coup de coude à Hunter et lui pointa un immense chêne feuillu. Une sorte de cercle en plastique noir était attaché à une branche assez solide de l'arbre pour faire office de balançoire ( NDA : oui c'est un pneu mais ils connaissent pas donc- ). Je me mis au creux de l'objet et l'elfe aux nombreuses cicatrices vint derrière moi pour me pousser. Cela faisait tellement longtemps que nous n'avions pas partagé un tel moment. La brise de vent caressait mes cheveux (c/c) et me fit frissonner, en voyant cela Hunter passa sa cape sur mes épaules. Il arrêta de me faire voltiger sur cette balançoire et parti s'adosser contre l'arbre.
Vu l'expression qu'affiche sont visage quelque chose le tracasse. Je m'approche de lui et m'assis à ses côtés tout en posant ma tête sur son épaule. Mes yeux l'observe chaque partie de son visage, ses yeux d'un mauve magnifique, ses cheveux d'un blond cendré mais je me surpris à porter de l'attention sur ses cicatrice, surtout celle qui orne sa joue. Je me redresse, prends son visage entre mes mains et plonge mes yeux (c/y) dans les siens. Face à mon acte, Hunter rougit un peu chose qui ne m'échappa guère.
-« Est-ce que tes cicatrices te font toujours mal ? » hésitais-je à demander. Ses yeux fuirent mon regard comme paniqué par mes paroles. « Regarde moi Hunter, est-ce que ça fait mal ? » lui répétais-je avec un ton un plus dur. Il hocha la tête comme signe d'affirmation.
-« Surtout mentalement. » poussa t-il dans un faible murmure. « J'ai peur qu'un jour je rende mon dernier souffle. » avoua t-il une pointe de peur dans la gorge. Il déposa ses mains sur les avant-bras et me supplia du regard de le lâcher sauf que je n'en avais guère finis avec mon interrogation.
-« On meurt tous un jour Hunter, il ne faut pas avoir peur de la mort. » lui dis-je gentiment avec un petit sourire.
-« C'est pas de ça dont j'ai peur, je serais fier de mourir pour ma patrie. » j'ignora la dernière partie de sa phrase et le regarda avec une grande curiosité.
-« De quoi as-tu peut dans ce cas ? » je l'interroge calmement. « De ne pas... » commença t-il par dire, d'un simple regard je l'invita à continuer, « De ne pas réussir mon rêve. » finit-il par dire.
Si il pouvait être encore plus vague je serais perdu.e.
-« T/p, tu sais... j'ai vraiment envie de construire d'autres souvenirs avec toi, dans l'avenir ! » bredouille t-il. « Et... hum je pense que, je... » avant même qu'il ne finisse sa phrase je rapprocha son visage du mien et l'embrassa.
Au début, j'avais peur qu'il soit réticent, mais il prit part entière au baiser. Tout devint magique, plus rien ne comptait, le monde autour de nous disparaissait sous forme de milliers de papillons, tous plus beau les uns que les autres. Hélas nous nous séparâmes par manque d'air. Nos regards se croisèrent, il était aussi rouge que moi. Il se mit à rire sans que je ne comprenne et le rejoins rapidement. On s'arrêta quelques minutes plus tard, le soleil qui commençait à se coucher éclairait la douce peau de mon elfe.
-« Je t'aime aussi. » Je lui souris heureux.se d'être enfin avec lui.
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