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Pov Reader:
Un épais nuage noir. C'était tout ce que je pouvais observer du haut du toit de mon immeuble. Les mots me manquèrent, j'étais à peine rentrée de chez moi qu'un lourd grondement avait fait écho depuis le Mont Ebott. Je n'aurais jamais dû monter, car le spectacle qui s'offrait devant moi était catastrophique.
De ce que je pouvais observer, des sortes de parasites violets s'attaquaient aux gens dans la rue, mais également aux immeubles. Toutes interactions avec cette espèce de parasite avait l'air d'entraîner un malheur. Un virus. Il se propage partout, les gens fuient, crient, paniquent. Pourtant, dans toute cette foule affolée, en plein milieu, un regard perça les cieux pour m'observer.
Un simple enfant... habillé de blanc. Ses cheveux bruns cachaient son œil droit, ils étaient ébouriffés et son regard était doux. Du moins, son visage laissait paraître un calme naturel. Je suis restée figée. Dans cette tempête et ce fléau, cet enfant, qui d'après mon observation devait avoir mon âge, restait d'une tranquillité impassible. Il a l'air différent mais semble compatir pour ce qu'il se passe. Je me sentais subjuguée et fascinée par cela.
Une pensée me traversa à l'esprit lorsque je vis ce "parasite" violet s'approcher peu à peu de lui. Je m'approcha plus près du rebord de l'immeuble, par réflexe je cria de toute mes forces priant pour qu'il puisse m'entendre. Pourtant malgré mes cris répétitifs, la seule chose qu'il semblait comprendre était le bruit du vent. Mes poumons me brûlaient alors que l'inquiétude montait et la frustration de ne pas le voir bouger de ce danger non-identifiable grimpait en moi également. Mon impatience arriva bien plus vite que je ne le pensais et levant mon poing pour l'abattre sur le rebord en pierre je hurla de toute mes forces.
- Va- t'en, sombre idiot ! je perdis mon souffle et lorsque mon poing frappa violemment le muret, mon corps vacilla et je sentis ma partie supérieur de mon corps tombait dans le vide.
Sans un mot, je trébuche et part en avant sans pouvoir y remédier ou m'accrocher au mur. La tête la première, mon cœur bat soudainement bien plus fort, tambourinant dans ma poitrine. Le vent me fouette le visage et mes lèvres tremblent. Je n'arrive même plus à crier. Je vais mourir ? Tout ça car j'ai voulu aider un inconnu... non...
Un inconnu...
Mes iris se rétrécissent quand elles rencontrent celles de l'enfant. Le sol est près de moi, me sachant condamnée mes yeux se ferment. La seule chose enfermée dans mon esprit avant de perdre conscience et la silhouette calme et apaisante de ce garçon.
