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"Je savais que c'était voué à l'échec de toute façon. Tu ne m'aimais pas, j'aurai dû te laisser partir la première fois au lieu de m'y accrocher autant. Me remettre avec toi c'était comme ... te conforter dans l'idée que tromper c'était rien."

"Je suis content que tu le prennes comme ça. Mais ne crois pas que je t'aime pas ... c'est juste que ce n'est pas ce type d'amour ... Tu es important pour moi Kun. Tu m'es même indispensable. D'ailleurs je pense qu'on devrait arrêter de coucher ensemble, ça sera plus facile pour nous de repartir sur de bonnes bases."

"Je pense la même chose, je suis content qu'on puisse enfin se sortir de ce merdier après quatre ans à se forcer. Mais ... Dis-moi ... tu te sens comment actuellement ?"

Je pris une gorgée de limonade avant de laisser échapper un petit sourire.

"Bien, apaisé, reconnaissant. Pourquoi ?"

"Pour rien, comme ça ..."

Il alla ouvrir la porte, dissimulant tant bien que mal son sourire en coin. Bon, s'il le prenait comme ça ...

"Bonjour Kun ! Bonjour Patron !"

"Je ne suis plus vraiment un patron Yangyang ..."

"Vous serez toujours mon patron."

Le brun s'écrasa sur une chaise, rapidement suivi par les autres. Lucas sorti un pochon de sa veste avant de commencer à rouler pour tout le monde. Que la réunion commence !

"Bon les gars, les affaires vont mal. Très mal puisque l'on a plus d'affaires, en fait."

Lucas me tendit le premier joint, que je m'empressai d'allumer.

"Les américains ne comptent pas nous tuer ou prendre notre QG. Ils voulaient la ville, ils l'ont eu. By the way, ils se font appeler les 127."

"Trop moche."

"On se passera de tes commentaires Yangyang."

2 BADDIES - (Johnten)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant