Chittaphon Leechaiyapornkul, chef de gang au caractère bien trempé, ne compte pas se faire détrôner de sitôt.
Mais ça, c'était sans compter l'arrivée de l'audacieux Johnny Suh, prêt à tout pour s'implanter dans la ville.
Et si derrières ces deux g...
"Quand j'ai retrouvé ma chaîne dans une de tes poches, tu m'as laissé la porter."
"Jaehyun ... j'étais sous le choc ..."
"Et moi ? T'as pensé à moi quand j'ai tout découvert ? Il y avait du sang séché sur le fermoir !"
"Je n'ai pas été capable de la jeter ..."
"T'as tué un gosse et tu me parles de ton manque de professionnalisme !? Et son père la semaine d'après, c'était toi ?"
"Un collègue."
"Un collègue ..."
Kun, pour être exact.
Nous nous étions rencontré sur cette affaire, lorsque nos deux agences s'était associées pour un certain Kujo Sayo, demi-frère rejeté du richissime président de PFB hypercars. Une histoire d'héritage simple et complexe à la fois, puisqu'un enfant avait été rajouté à l'équation.
Après ça, je m'étais inévitablement rapproché de Kun. Il était le seul à pouvoir m'écouter, calmer mes idées noires. Parce que oui, en tuant cet enfant j'avais eu l'impression de me tuer moi-même.
Peu à peu, les confidences avaient mené au réconfort, quelque fois trop intime pour de simples amis.
"Quand tu m'as vu avec Kun, tu m'as traité de monstre. Tu savais pour ... ?"
"Oui, je l'avais découvert et ça me rendait malade. J'avais besoin de t'en parler ... j'ai ouvert la porte et ..."
"T'as raison, je suis un monstre. Je comprends mieux pourquoi tu m'as aban-... pourquoi tu es parti. Je n'ai pas su te préserver de tout ça."
Comment préserver les autres, lorsque l'on ne sait pas se préserver soi-même ?
Ce gamin avait été ma dernière commande. Je ne pensais pas être capable de me défaire un jour de ce boulot, mais Kun m'y avait aidé, en quittant lui aussi l'agence.
Il m'avait accueilli à bras ouvert dans son gang, avant de finalement me nommer chef à sa place.
Pendant toutes ces années cela avait eu un réel effet thérapeutique.
Le creux de ma main avait arrêté de brûler.
Mais ça, c'était jusqu'à ce qu'un foutu américain débarque sur mon sol.
"Tennie ! T'es réveillé ?"
"Mmh, hey Johnny ..."
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Je suis un peu méchante avec vous en ce moment alors voici le magnifique sourire de Ten pour me faire pardonner 🤣
