Chittaphon Leechaiyapornkul, chef de gang au caractère bien trempé, ne compte pas se faire détrôner de sitôt.
Mais ça, c'était sans compter l'arrivée de l'audacieux Johnny Suh, prêt à tout pour s'implanter dans la ville.
Et si derrières ces deux g...
Allongé sur le dos, je l'invitai du regard. J'avais besoin de son corps, de lui tout entier.
Johnny compris rapidement le message et scella nos lèvres. Pendant qu'elles dansaient l'une contre l'autre, mon amant laissa ses mains me cartographier comme s'il ne me connaissait pas déjà par cœur.
La tête relevée, j'aperçus à travers son jean l'objet de mes désirs. Cela me fit gémir d'impatience contre ses lèvres.
"Alors comme ça tu me veux mort hm ?"
Ces mots eurent l'effet d'un électrochoc. Loin dans ma tête, j'entendis les paroles de K.S résonner, me dégradant, répétant à quel point j'étais une déception.
J'en avais rien à foutre d'être vu comme une salope. En soit, il n'y avait aucune honte à aimer baiser. Mais savoir les autres réduire mon identité à ce simple trait me rendait malade. J'étais un chef de gang et encore avant ça, un putain de tueur.
Puis ... profiter de la vie ne m'avait jamais empêché de donner la mort, si ?
Pendant mes réflexions, Johnny avait rompu le baiser. Son pouce caressa ma clavicule par dessus mon col. Il paraissait soucieux.
Il avait raison de l'être.
Voyant mon bras se tendre, il l'attrapa à la volée afin de le plaquer sur le matelas. Ma respiration s'accéléra lorsque je vis mon couteau glisser entre ses doigts, fraîchement délogé de ma paume.
"T'es dangereux, j'adore ça."
Si j'étais drogué, troublé et assurément malade, Johnny, lui, était carrément fou.
"Tu me fais peur, Johnny."
Il haussa un sourcil avant de balancer l'arme par dessus son épaule. Il relâcha sa prise sur mon bras, sans pour autant le lâcher complètement.
"C'est moi qui devrait avoir peur, t'as essayé de me planter."
"C'était juste une belle occasion."
Son sourire me ramena au cœur de notre intimité, déblayant de mon esprit toute pensée intrusive. Tout en le fixant obscènement, je descendis ma main dans mon propre pantalon afin d'en saisir mon membre douloureux.
"De retour parmi nous ?"
"Joh ... Johnny !"
L'américain lâcha enfin mon bras et attrapa mes hanches avec fermeté, me faisant cesser tout geste.
"Laisse-moi faire."
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