𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒

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𝐐𝐔𝐈𝐍𝐙𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐓𝐀𝐑𝐃

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«𝕵'𝖆𝖎𝖒𝖊 𝖑𝖆 𝖕𝖚𝖎𝖘𝖘𝖆𝖓𝖈𝖊 𝖈𝖆𝖗 𝖏𝖊 𝖉𝖊́𝖙𝖊𝖘𝖙𝖊 𝖒𝖆 𝖋𝖆𝖎𝖇𝖑𝖊𝖘𝖘𝖊.»













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   SORTANT de la salle d'eau certaines pétales collants encore contre ma peau, la plante de mes pieds foulant le sol remplie de morceaux de poterie, laissant derrière eux des tâches de sang.
   Les traits de mon visage restant impassibles, j'avance à pas rapide jusqu'à la pièce qui me servait de chambre, encore nue.
   Les majordomes et femmes de ménages baissant les yeux et l'échine, ils me gratifiaient d'une salutation polie, ne pipant plus aucun mot ensuite.
   Certains s'activaient déjà à nettoyer le sol, d'autres à ramener de quoi me soigner.
   J'ouvris avec force la grande porte en bois blanc, pénétrant dans la pièce, et m'assis rapidement sur le haut matelas.
   Mes jambes effectuent un léger saut pour l'atteindre.

   Je maudissais ma petite taille, elle qui, m'enlevait toute crédibilité auprès de mes associés.

–Phoebe.

   Je tonnai d'une voix forte. Celle-ci qui sortait de la pièce adjacente à ma position, une serviette à la main, s'approcha de moi à pas rapide.

–Voici Mademoiselle.

   Elle déposa le tissu sur mes épaules, entreprenant de me sécher.

–Laisse je vais m'en occuper seule. Va me chercher la tenue que tu as préparée.

–Très bien Mademoiselle.

   Elle s'inclina, repartant vers le dressing, endroit dont elle venait de sortir.
   Au même moment, on toqua à la porte. Deux jeunes femmes l'ouvrent quelques secondes après, l'une brune et l'autre blonde, aux racines plus foncées.
   Sûrement une teinture.
   Toutes deux apparemment gênées de mon accoutrement naturel.

–Désolées de vous déranger Mademoiselle Smith, nous venons nettoyer vos blessures avant qu'elles ne s'infectent.

   Celle qui semblait être la plus vieille, sûrement la quarantaine, fit passer ses cheveux derrière son oreille alors que sa voix tremblait.
   Je soupirai, pathétique, leurs faisant signe de s'activer à la tâche.
   Elles s'accroupirent, courbant l'échine, encore, leurs mains tremblantes attrapant mes chevilles tout  en désinfectant les plaies.
   Phoebe sortit du garde vêtement, traînant un portant derrière elle.

–Je vous ai préparé trois tenues, au cas où vous n'aimeriez pas les deux premières.

   Je hochai la tête, faisant signe que je l'écoutais alors que mes yeux étaient toujours posés sur les deux femmes qui s'activaient à mettre des pansements.

–En premier, cette robe, une de vos premières collections plumes.
A ça je vous ajoute-

–Suivant Phoebe.

   Elle remit sur le cintre la longue robe noir au tissu plumé, sortant une autre d'un long tissu blanc, mis à disposition pour la protéger.
   Cette nouvelle de la même couleur, plus moulante et montrant une fente au niveau de la hanche, ainsi qu'un dos nu.

𝐒𝐎𝐋𝐈𝐏𝐒𝐈𝐒𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant