Chapitre 5

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"Je ne me sens coupable de rien. Je me sens mal pour ceux qui se sentent coupables."

Ted Bundy

Rira bien qui rira le dernier. J'aurais bien aimer les tuer toute les deux, mais un restaurant bondé n'est pas le meilleur endroit pour commettre un meurtre. De toute manière, j'ai déjà un assassinat à planifier. Après m'être regardée une dernière fois dans le miroir, je sort des toilettes. Je repère les deux filles qui m'ont insultée à la table proche de la fenêtre. Lorsque j'arrive proche de celle-ci, je trébuche sur la chaise de la fille numéro un. Je me rattrapes à sa chaise, de justesse. Je m'excuse d'une voix gênée, avant de me diriger vers notre table d'un pas rapide. La fille me fusilla du regard et dit quelque chose à son amie qui me regarda de la même manière. Quelques instants après elles se levèrent et quittèrent l'établissement.

- Leslie tu veux partir quelque part avant de rentrer à la maison, me dit ma mère dès que je suis arrivée à sa hauteur.

- Oui, au centre commercial.

- D'accord, je vais aller payer et je reviens.

Je me retrouve de nouveau seule avec ma grand-mère et son mari. 

- Tu veux aller faire quoi au centre commercial, me demanda celle-ci.

- Je dois aller m'acheter de nouveau vêtements.

- Ah d'accord.

Elle se retourna vers son mari et ils commencèrent parler entre eux. Ma mère revint, leur dit au revoir avant de se diriger vers la porte du restaurant et de monter dans la voiture. Je vérifiais mon application de localisation. Un point noir, se rapprochant peu à peu du centre commercial, est apparu. Parfait. Je renommais le point fille numéro un.  Arrivée dans le stationnement, j'informe ma mère que je l'appellerais quand j'aurais finit. 

Je suis le point noir jusqu'au toilette du centre. J'entre doucement et j'entend des vomissement qui proviennent d'une des cabines. Excellent, les laxatifs ont fait effet. Je ressors, un grand sourire au visage. Lors de ma prétendue chute tout à l'heure, j'ai versé de ce médicament dans le verre de la fille numéro. J'ai aussi placé un traceur sur sa veste. 

Je me dirige vers Bershka, je sais que la tenue qu'il me faut s'y trouve. Je choisis d'acheter un hoodie noir avec un capuchon avec un bas assortis ainsi qu'une robe et tote bag. Je paie à la caisse avant de sortir et aller à la librairie. Un nouveau livre d'horreur est sortit. Killer games, un livre de Stéphanie Perkins. Ça me donnera des idées pour le meurtre à venir. Après avoir payer, j'entre dans un magasin de nettoyage, pour me procurer des gants en latex bleu. Je me proccure aussi du désinfectant en vaporisateur. J'achète aussi du liquide débouche-tuyaux. Juste au cas où. À la sortie du centre commercial, j'appelle ma mère pour l'informer que je vais partir à la bibliothèque. 

Arrivée, je salue la bibliothécaire avant de me diriger directement vers les postes d'ordinateurs. Je vérifie qu'il n'y personne autour, puis je me connecte sur le dark web. Je commande des feuilles de laurier rose. J'inscrit l'adresse d'Eva sur le site, je me déconnecte et j'efface mon historique de recherche. Un flash back me revint.

J'étais assise devant le foyer, entrain de parler au téléphone avec l'ancien livreur du site sur lequel j'ai commandé le poison. Il voulait que je travaille pour lui, il me menaçait. Si je n'acceptais pas ma mère allait mourrir et il allait me dénoncer à la police. Pendant une semaine, il me tortura. Chaque jour, je revenais à la maison contusionnée et  taillardée. J'ai endurré ce suplice, en plus de travailler pour ce connard. J'ai dû attendre qu'il soit ivre avant de pouvoir le pousser du haut des escaliers raides de sa propriété. Sa nuque c'est brisée sur le coup, il n'a pas survécut. Le nouveau patron est devenu après que je l'ai promu à son poste actuel. Il me livre les poisons dont j'ai besoin pour presque rien avec discrétion. À la suite de cet incident, ils changèrent la location de leur quartier général. Avec l'accès à leur site, je pouvais les contacter à tout moment.

Mon achat en ligne fait, je décidais d'aller dans les bois pour me réfugier et déposer mes achats quelque peu compromettants. Un silence troublant accompagne mes pas un à un. Cette forêt est toujours aussi silencieuse. Dans ma petite cabane rien à changer de place depuis ma dernière visite. Je sortis le survêtement noir du sac de Bershka pour le placer dans la garde robe qui se situe au fond de l'habitation. Je range les gants de latex, le désinfectant et le débouche-tuyeau dans la commode contenant tout les poisons que je possède et qui sont assez utiles. Je fermais la porte à clé avant de marcher jusqu'à la pâtisserie la plus proche. J'entre à l'interrieur, puis je me dirige vers le comptoir.

- Excusez moi, est-ce que je peux passer une commande?

- Oui, allez-y, me répond la caissière.

- Je veux dix macarons, quatres milles-feuilles, cinq baguettes, un latté à la citrouille et un à la vanille, s'il vous plaît, dis-je l'ennui perçant à travers ma voix.

- Veuillez patienter quelques minutes, nous préparons tout pour vous. En attendant, asseillez vous à une table si vous voulez.

Après m'être assise sur celle-ci, je sortis mon téléphone pour appeler ma mère.

- Oui?

- Tu peux venir me chercher à la pâtisserie Bakery Café dans quinze minutes?

- D'accord, j'arrive, me dit-elle avant de raccrocher.

Je consultais le courriel que l'université de Harvard venait de m'envoyer quand Beth, la caissière, m'appela. Je finirais de le lire plus tard. Je payais mes achats et je sortis attendre ma mère dehors. Une minute plus tard, sa voiture s'arrêta devant  moi. Je montais avant de lui tendre le latté à la citrouille, son préféré. 

- Merci, ma chérie. Tu as acheté quoi?

- Une robe, un tote bag, un livre, des macarons, des milles-feuilles, des baguettes et deux lattés, dis-je d'une voix morne.

J'évitais de mentionner les achats laissés dans mon antre secrète.

- Tu as préparé le dîner?

- Non, j'étais entrain de le faire quand tu m'as appelé.

Dès que la voiture s'arrête dans le garage, je sors avec mes sacs et je monte les escaliers jusqu'à la cuisine où je dépose les sacs du Bakery Café. J'informe ma mère que je vais monter me reposer dans ma chambre et je lui demande de m'appeller quand le dîner sera prêt. La porte de celle-ci est grande ouverte alors que je laisse toujours fermé. Les rideaux se balancent au grès du vent. Quelqu'un est ou étais dans ma chambre.

~❤️N.D.L.R.(Note de l'autrice)❤️~

Coucou mes chéris, j'espère que vous avez aimer ce cinquième chapitre. N'hésitez pas à commenter et aussi à voter.:)))) Merci pour 105 vues. Bisous ❤️ ❤️ ❤️

Histoire d'une psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant