Chapitre 13

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"On est plus au pays des merveilles, Alice"

Charles Manson

Je fait la vaisselle le plus vite possible pour monter dans ma chambre et préparer mes affaires. La première chose que je fait quand j'arrive dans celle-ci, c'est de mettre des gants en latex pour poser une feuille de papier blanche sur mon bureau. 

Puis, je prends quelques feuilles de laurier rose en poudre que je glisse dans une enveloppe en papier. Je prends toutes mes précautions pour ne pas laisser de traces.

 J'enlève ensuite mes gants  pour m'habiller. Je met une blouse menthe à col carré, à lacets et aux manches bouffantes en soie avec un pantalon Goth évasé en dentelle.

 Après m'être habillée, je prends la feuille blanche et le bocal contenant le reste du poison à l'aide des gants en latex pour m'en débarrasser. Je prends un petit Tote bag pour les fourrer dedans. J'enlève les gants pour les mettre à l'interrieur aussi.

Je descend les escaliers avec mes éternelles Converses noires aux pieds. Je décide d'aller me débarasser des gants et de la feuille dans une poubelle du cartier voisin. 

Je sort de la maison en feignant de me promener, je flâne dans les rues, j'entre dans quelques boutiques, puis je me diriges vers ma destination. Je m'assure que la rue est vide et que la maison n'est pas munie de caméras de surveillance, avant de jeter les deux articles qui ont le pouvoir de m'incriminer sans les toucher avec mes doigts. 

Je marche, ensuite en direction de ma forêt préférée. Je retourne dans ma cabane pour y déposer le bocal. Je ressort et je prends la décision d'aller m'acheter des livres à librairie du coin avec le quinze dollards que j'ai dans mes poches. 

Je marche jusqu'à la librairie Rizzoli. Le libraire me salue de la tête, mais je ne lui répond pas. Je me diriges vers la section roman du monde. 

Je prends No longer human, écrit par Osamu Dazai. En allant vers la caisse, je décide d'acheter Les chiens, écrits par Alex Stratton que j'ai trouvé dans les liquidation. Je dépose mes achats sur le comptoir pour les payer.

- Ça va être combien?

- Pour toi ma jolie, ça va être trois dollars seulement, mais il faudra rester pour la nuit, me dit-il avec un sourire charmeur,

Non, mais il se prend pour qui lui.

- Non, mais tu t'entends? Tu as cru que j'étais ton amie ou ta copine? C'est triste pour toi, mais je ne le suis pas alors scanne mes deux livres et laisse moi partir, lui répondis-je en lui jetant un regard meurtrier.

Il se dépêche de le faire. On aurait dit qu'il avait le diable à ses trousses. Je ne savais pas que je lui avait fait peur à ce point avec une phrase seulement Dans tout les cas, c'est bien fait pour lui. Il doit s'estimer heureux, parce qu'il vient d'échaper à une mort certaine. Si la librairie n'était pas munie de caméra, je l'aurais tué sans aucune hésitation. 

Je sors mes achats à la main. J'hèle un taxi, parce que j'ai la flemme de refaire le trajet à pieds jusqu'à chez moi.

- Bonjour,je vous conduit où, me demanda le chauffeur en démarant.

- Déposez-moi au 447 Minnieford avenue City Island, s'il vous plaît.

- D'accord, ce sera cinq dollards pour le trajet.

Pour le reste de la route, je me mure dans un silence total. Arrivée chez moi, je paye et je rentre dans la maison. Je monte dans ma chambre pour mettre mes livres dans ma bibliothèque. Je les met dans les espaces vides entre les livres. 

Je m'assois ensuite devant ma boite à bijou. Je cherche ma bague qui comprend un compartiment secret. Je la trouve lovée entre deux pendentifs. 

Je prends mon sac pour la mettre à l'interrieur avec l'enveloppe contenant le poison et une paire de gants en latex.

Je le remet à sa place et je réfléchis à mon plan pour trouver ses failles. 

Donc, pemièrement je me diriges vers les toilettes et j'entre dans une cabine à l'abris des caméras. Je revêtis les gants pour mettre le poison dans la bague et je reviens comme si de rien était en évitant de me faire soupçonner. 

Quand vient le temps de commander à la pizzeria, je prends la commande de tout le monde, j'ouvre discrètement le compartiment et je verse tout son contenu dans le verre de John. Je mélange légèrement sa boisson et je la lui sert.

Ensuite, j'attends ses convultions avec impatience. Dès qu'elles commencent, je commence à jouer la comédie. Un meurtre parfait. Ni vu, ni connu. Si tout se déroule comme prévu.

Je décide de faire une petite sieste pour reprendre des forces en attendant que l'heure du meurtre ait sonné. 

La voix de ma mère me tire d'un sommeil profond, quelques heures plus tard.

- Leslie, lève toi. John et Élisabeth vont bientôt venir nous chercher, me dit-elle en me secouant l'épaule.

- C'est bon, pas besoin de me secouer aussi fort, lui répondis-je en ronchonant.

- Lève toi, lave toi, le visage et fais ce que tu as à faire, mais dans trente minutes, je te veux en bas.

- C'est bon. Maintenant sort de cette putain de chambre, si tu veux que je descend à temps, lui dis-je avec un regard noir.

Je claque séchement la porte, après elle. Toujours entrain de me donner des ordres celle-là. Si ce n'était pas ma mère, elle aurait déjà été six pieds sous terre, entrain de se décomposer, depuis un bon bout de temps. Je décide d'aller me laver le visage et de me faire deux chignon sur la tête.

Après avoir planter la moitiée de mes épingles sur mon crâne, je glisse mes pieds dans mes converses. 

Mon téléphone, mon porte-monnaie, du gloss, du désinfectant, le restant de mes épingles pour crocheter des serrures au besoin, je les glisse dans mon sac que j'avais déjà préparer. Je sort ma bague de mon sac et je la met autour de mon annulaire.

Puis, je descend précipitament les escaliers pour trouver ma mère qui m'attends. Elle est déjà prête bien sûr. 

On sort de la maison pour trouver le vieux bouc et sa femme qui nous attendent. Dès que je les aperçois, mon sang commence à bouillir dans mes veines. Tuer, massacrer, exterminer. Ces trois mots résonnent dans ma tête avec le rythme d'une chanson tribale. Tout mon corps est prêt à passer à l'attaque. 

Élisabeth, quant à elle, avait une grosse équimose sur la pomette droite. 

Ma mère lui demanda ce qui lui était arrivé contrairement à moi qui ne pensait qu'au plaisir que va me procurer la vue du corps sans vie de John étandu par terre. De toute manière, c'est bien fait pour elle, mais pour ne pas attirer l'attention j'eus une mine désolé. 

Elle s'était frappée en tombant de l'escalier de leur hôtel. La stupidité de cette femme me surpendra toujours. Mon cerveau se concentre plus que d'habitude, parce qu'aujourd'hui, je n'ai pas le droit à l'erreur.

On monte dans leur Tesla et John prends la direction du centre-ville. John qui se diriges vers la mort de son propre grès sans le savoir. Le bowling. Notre destination. Là, où mon plan commenceras son exécution. 

~❤️☂N.D.L.R.(Note de l'autrice)☂❤️~

Coucou, mes amours, j'espère que vous allez bien et que vous avez aimé ce trezième chapitre. N'hésitez pas à me laisser toutes vos réactions en commentaire, à voter et à partager l'histoire. Merci pour les 750 lectures et les 187 votes.

❤️Love you all, kisses. Fatima.❤️

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⏰ Dernière mise à jour : May 30, 2023 ⏰

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Histoire d'une psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant