Chapitre 2

88 25 5
                                    

- Maintenant, tu ressens quelque chose, dit-il sournoisement en plantant un couteau dans ma main droite.

- Arrête c'est pas drôle tu me fais mal, dis-je la douleur perçant dans ma voix.

- Vite Maxence, tirons nous, je vois la directrice qui arrive.

-  Si tu oses parler de ça à quelqu'un la prochaine fois sera milles fois pire, dis Maxence d'une voix menaçante.

- Tu verras un jour, tu vas te faire prendre et tu serras dans le pétrin, personnes ne viendras t'aider même tes amis les plus proches, dis- je avec colère.

- Tais-toi sale sorcière, tu n'en sais rien puisque tu n'as pas d'amis. Qui voudrait d'une folle furieuse pour amie, dit-il en ricanant.

- Vas te faire foutre. Personne t'aime, c'est pour ça que tu t'en prends à moi, dis- je avec suffisance.

- Ferme ta gueule sale conne, dis en me donnant un coup de poing dans le ventre, me coupant la respiration.

- C'est toi le gros con et t'es tellement bête que tu ne le réalise pas.

Je ressois un gros coup sur le tibia pour seule réponse.

- Leslie.

- Leslie.

- Leslie.

 Je me réveille en sursaut en entendant ma mère m'appeller avec insistance. Je me lève et met mes pantoufles de lapin, avant de descendre avec précipitation. Je m'arrête brusquement devant la porte, parce que ma mère est assise dans le salon avec ma grand-mère et un vieil homme que je n'ai jamais vu de ma vie.

- Ah, te voilà. Ça fait plusieurs minutes que je t'appelle, me dit ma mère, un sourire légèrement factice au visage.

- Désolé, je dormais encore. J'étais fatiguée, après la longue journée que j'ai eu hier.

- Ah, les jeunes d'aujourd'hui, dit le vieil homme que j'avais remarqué, quand je suis entrée dans la pièce.

- T'es qui toi et depuis quand tu parles de moi comme ça, alors que je ne t'ai jamais vu de ma vie, dis-je en lui jettant un regard noir.

 - Leslie, depuis quand on parle comme ça aux invités, me dit ma mère en me fesant de gros yeux.

- C'est bon Mariana, c'est pas grave, je ne me suis pas présenté en bonne et due forme, c'est ma faute en quelque sorte, lui dit le vieillard en souriant. Je suis John, le nouveau mari de ta grand-mère, Élisabeth.

- Ok, mais ça n'explique, ce que vous faites dans notre salon, toi et grand-mère, dis je les regarde avec appréhension.

- On voulait vous annoncer notre mariage et passer du temps avec vous, me dit la vieille bique avec un début de sourire.

- Je te crois vraiment, tu me dét-

- Leslie et si tu allais acheter de la limonade au super-marché du coin, on en a plus, me propose ma mère avec un sourire forcé, essayant de se débarraser de moi le plus vite possible.

Je remontais dans ma chambre pour m'habiller. Je décide de mettre un sweat large, des rolling stones, avec un pantalon de jogging et des Jordan 1. Je prend un billet de dix dollard de ma table de chevet, avant de descendre les escaliers quatre à quatre et de sortir comme une furie. Enfin de l'air frais, j'allais étouffer  à l'interrieur.

Au super-marché le caissier pianote frénétiquement sur son téléphone, totalement déconnecté de la réalité. Je prends une grande bouteille de limonade et quelques chips aux oignons et à la crème sure. Je me promène un peu dans les rayons du magasin et je trouve des boîtes de poil à gratter. J'en prends une, ça me servira, surtout que ma grand-mère est dans le coin. Je payes mes achats, avant de de sortir. 

Je regarde l'heure sur mon téléphone, il reste encore du temps pour un grand tour du cartier et peut-être même un petit arrêt à la bibliothèque. J'ai besoin de faire quelque emprunts de livres sur la criminologie.

Le calme règne à l'interieur de la bibliothèque, ce qui honnêtement, ne me surprends pas. Je salue la bibliothècaire d'un mouvement de tête. Le deuxième étage est mon havre de paix, on y retrouve les livres policiers, des livres sur l'art de commettre un meurtre, d'autres sur les poisons mortels et toxiques, etc. 

Tout les livres dont j'ai besoin pour faire du mal à certaines personnes, qui le méritent, comme Maxence qui c'est noyé dans le lac, il y a cinq ans. Je suis, en quelque sortes, un peu responsable de sa mort. Je lui ai dit de venir me rencontrer près du lac, au bord de la corniche, vers dix-huit heures. Je me suis cachée dans un buisson, quand je l'ai apperçu, je lui ai sauté dessus, le déséquilibrant. Il est tombé et s'est cogné la tête contre les rochers en contrebas. Je l'ai abandonné à son triste sort et je suis rentrée tranquilement chez moi. J'ai fait un grand calin à ma mère, avant de continuer à faire ma vie, comme si rien ne c'était passé.

Je sors de la bibliothèque après avoir emprunté un livre de Friedrich Wilhelm Nietzsche et un de Nicholas Machiavel. Sans que je me rends compte, mes pieds me conduisent jusqu'à la  maison de mon ancienne amie, Eva. 

C'était la seule fille qui a vraiment été amie avec moi, puis un jour ses parents ont décidé de déménager. Je ne l'ai plus jamais revue. Quand, elle est venue me dire au revoir, Eva m'a donner une clé d'un cœur cadnassé qu'elle portait au cou, puis elle m'a promis qu'on restera toujours amies, malgrès la distance, qui nous séparera. Promesse qu'elle n'a sans doute pas tenue, en m'oubliant dès qu'elle a dépassé les limites de la ville. 

Je ne lui en veut pas, j'aurais probablement fait la même chose, si je réfléchissait comme les personnes normales. Ce que je ne fais pas nécessairement, sauf que j'évite d'attirer l'attention des autres sur ma personne. Je fais donc profil bas, la plus part du temps. Je continue mon chemin jusqu'à chez moi, je ne voit plus la voiture de grand-mère, ce qui est bon signe en soit. La maison est silencieuse. 

- Maman, vous êtes là?

Aucune réponse du côté de ma mère. Je me diriges vers la cuisine où je remarque une note posée sur le comtoir en marbre. « On est sortis manger au restaurent, on reviendra dans quelques heures, regarde sur la table du salon, il y a un billet de vingts dollards si tu veux commander de la nourriture.»

 Je commandes un plat thaï, chez Lotus of Siam, avant de m'installer dans ma causeuse pour lire un livre. Je met de la musique sur mon téléphone, puis je commence à lire Beyond good and evil, au rythme des paroles de Left and right. Le livreur sonne à la porte, je le payes, puis je vais déguster mon plat, avant de continuer la lecture de mon livre. Sans m'en appercevoir, je tombes dans les bras de morphée.

~N.D.L.R.(Note de l'autrice)~

Coucou mes chéris, j'espère que vous avez aimer ce deuxième chapitre. J'ai vu que vous n'avez pas commenter pour le chapitre un :((. N'hésitez pas à le faire et aussi à voter. Je vais essayer de publier le troisième chapitre après demain.:)) Bisous ❤️ ❤️ ❤️.

Histoire d'une psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant