Chapitre 9

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"Culpabilité. C'est ce mécanisme que nous utilisons pour contrôler les gens. C'est une illusion. C'est une sorte de mécanisme de contrôle social et c'est très malsain. Cela fait des choses terribles au corps."

Ted Bundy

Je coupes ma respiration sur le champs. J'attends un peu avant de faire la morte. Mon ravisseur essayait de me droguer. Malheureusement pour lui, je savais reconnaitre du Rohypnol à son odeur. J'en faisait usage sur ma mère, quand je voulais sortir tard le soir sans qu'elle le sache. 

Quelques secondes plus tard, le garçon me retenant prisonière enlevât sa main enroulée dans un mouchoir imbibé de somnifère. Il commença à me tirer à l'interrieur de l'entrepôt. 

- Tyler, tu l'as endormie?

Au son de la voix, il s'arrêta.

- Oui, Luke.

- Combien de fois, je vais devoir te le répéter. Au travail, tu m'appelles patron, dis le fameux Luke d'une voix exaspérée.

- Désolé, Luke, répondit mon ravisseur avec arrogance.

- J'abandonne. Visiblement, tu ne comprend pas ce qu'on te dit.

Mon ravisseur continua à me tirer par les pieds. N'écoutant plus la voix de la raison, je donnais une ruade à Tyler. 

Avant même qu'il puisse pousser un cri, je le désarmai et pris le morceau de tissus d'un même geste. Je lui assénais un coup de crosse à la tempe. Dès qu'il tomba dans les pommes, je le bâillonnai, puis je sortis mon poignard de mon sac. 

À la suite, je lui administrai le coup fatal. Je le poignardais et je découpais son ventre pour en sortir les viscères. À l'aide de la lame, je traçais sur la gorge de ma victime un smiley avec des croix à la place des yeux avant de les crever. 

Ma besogne terminée, je laissait le cadavre du garçon baigner dans son sang.

 Je tendis l'oreille. Il n'y avait personne aux alentours, heureusement pour moi. Des gros cartons étaient empilés proche d'un mur. Je m'approchai de ceux-ci, sur la pointe des pieds. 

Je m'essuyait les mains sur mon survêtement avant de sortir mon téléphone de mon sac. J'activais la lampe pour pouvoir mieux lire les étiquettes sur chaque boîte.

 Arsenic, Kanemi, ricine et autres. Mes ravisseurs avaient eu la présence d'esprit de garder la marchandise des Dixie's. Je commençais à chercher frénétiquement une caisse étiquettée Laurier Rose. Je commences à m'approcher du ledit carton, après l'avoir trouver. 

Je l'ouvris et avant même que j'aie eu le temps d'attraper un sac, j'entendis des bruits de pas qui se rapprochaient. Je saisis un sac, éteignis la lampe de mon téléphone, je mis les deux objets dans ma sacoche, puis je me cachais dans un coin encore plus sombre que l'entrepôt lui même.

- Qui est là?

Je coupais ma respiration et écoutais. Les bruits de pas c'étaient arrêter à un mètre de l'endroit où j'était cachée. La personne s'approchait de plus en plus au point que je sentais sa respiration. Lentement, je sortis de ma cachette pour sauter sur l'intrus avant de commençer à l'étrangler. 

Sous l'effet de la surprise, il ne poussât pas de cris. Au bout d'une minute, il s'évanouit. Je pris mon poignard pour le tuer. Aussitôt dis, aussitôt fait.

 Avec la lame, je coupais sa peau de la comissure des lèvres jusqu'aux oreilles. J'éclairais ensuite le visage de ma victime. C'était un jeune homme âgé d'environ vingt ans. Le sourire que je lui avais fait lui donnais l'air d'un clown tout droit sortit d'un mauvais film. Il avait même une vague ressemblance avec John Wayne Gacy quand son maquillage était appliqué. 

J'écris avec le sang du garçon.

"On peut essayer de tromper les autres, mais on ne peut tromper la mort." 

J'abandonne le corps ainsi que le pistolet de Tyler pour me diriger vers la porte. Ces idiots n'avaient même pas pensé à fermer la porte à clé. Je l'ouvre avant de sortir dehors. 

Je fouille à l'interrieur de mon sac avant d'en extraire des serviettes antiseptiques qui effacent les traces d'ADN sur le corps. 

J'ouvre ensuite le coffre pour mettre les vêtements que je portais avant de me changer et d'entrer dans l'antre du diable. Je met ceux-ci, par la suite, dans un sac plastique et je monte dans la voiture. 

Je conduis jusqu'à la station service la plus proche. Je descend de la voiture et je demandes avec mon plus beau sourire:

- Je peux avoir un bidon d'essence de 5 gallons, s'il vous plaît.

- Oui, avec plaisir mademoiselle, me répondit-il charmé.

Il me conduit à l'endroit où les articles pour voitures étaient placés. J'attrape deux bidons et je me dirige vers la caisse pour payer.

- Ça vous fera 30 dollars et cinquantes sous.

Je payes mes articles avant de sortir et de conduire jusqu'à l'entrepôt. Arrivée à bon port, je sortis mes achats du coffre de la Porshe Cayenne. Je pose un des bidons sur le trottoir et je garde l'autre en main. Je l'ouvre et je répend le liquide autour du bâtiment au complet. J'arrose aussi les murs de celui-ci avec de l'essence.

 Maintenant, je vais chercher les allumettes qui se trouvent dans la boîte à gant de la voiture. Je prends les allumettes avec des gants en latex trouvés avec elles pour ne laisser aucune trace d'ADN pouvant témoigner de mon passage. Je les sors toutes, sauf une, avant de les dispérser sur les flaques d'essence entourant l'entrepôt. 

J'allume celle qui restait avant de la lancer. Un mur de flammes a jaillit à la seconde ou l'allumette toucha le sol.

Le feu léchait les murs du bâtiment. Les gens à l'interrieur de celui-ci allaient bientôt ressentir la chaleur. 

J'aurais bien voulu entendre leurs cris de mes propres oreilles, mais je ne voulais pas courir le risque de me faire repérer.

Je décide de marcher dans la direction de la voiture. J'entre dans celle-ci et je démarre. Arrivée à une intersection, je remarque qu'une voiture noire aux vitres teintées me suit pendant un bon moment. 

Pour en être sûre, je refais le tour d'un quartier deux fois. La voiture était derrière moi et elle se rapprochait dangereusement.

~❤️N.D.L.R.(Note de l'autrice)❤️~

Coucou mes chéris, j'espère que vous allez bien et que vous avez aimer ce neuvième chapitre. N'hésitez pas à commenter et aussi à voter.:)))) Merci pour 425 vues et les 82 votesBisous et à très bientôt je l'espère.❤️ ❤️ ❤️



Histoire d'une psychopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant