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[MARY]

Vous allez me prendre pour une folle, mais je vous promet que billie est avec moi. Je sens sa présence, je sens même son parfum parfois. Elle n'est jamais loin de moi. Comme elle me l'a promis dans sa lettre.

Pour le moment, je suis avachi dans mon canapé, shark contre moi. Chaque jour est un peu plus compliqué sans billie. Mes amis n'arrêtaient pas de m'appeler pour avoir des nouvelles alors j'ai éteint mon téléphone et l'ai enfouis dans un tiroir. Quelqu'un frappe à la porte, mais je n'ai pas la force d'aller voir qui c'est.

"Qui c'est ?" Demande ai-je.

"C'est Patrick et Maggie"  Me répond cette dernière.

"Entrez"

Ils arrivent dans le salon et me prennent dans leurs bras. Je grimace sans faire exprès quand Maggie frotte mes épaules. Aïe...

"Mary..." me dit Patrick doucement. Ça me brise le cœur.

"Ça fait combat de temps ?" Demande Maggie, d'une voix pleine de bienveillance, même si l'inquiétude prend le dessus.

"Un moment..." répondis-je faiblement d'une voix qui menacé d'éclater à tout moment.

D'un coup, comme un courant d'air passe devant nous, laissant une odeur vanillé derrière. Puis un nuage de ce parfum m'enlace. Elle est là. Je me met à pleurer vivement.

Une fois que je suis calmé, Maggie me demande:

"Toi aussi, elle te suis ?"

Je réponds d'un hochement de tête.

"Elle m'a promis de ne jamais se tenir loin de moi, et elle le fait" expliquais-je simplement.

Maggie m'explique alors qu'elle aussi sent sa présence à ses côtés. Puis Patrick propose de me faire quelque chose à manger, ce que j'accepte. Maggie me demande si elle peut m'aider pour soigner mes bras, j'accepte par un hochement de tête.

On monte dans la salle de bain, je retire mon sweat. Je ne porte qu'une brassière de sport en dessus, mais ça ne me gêne absolument pas.

Le visage de Maggie se décompose à la vue des dizaines de cicatrices et d'entailles à mes bras. Je n'avais pas remarqué, mais certaines sont déjà infectées. Maggie applique du désinfectant et recouvre mes blessures puis me prend dans ses bras. Je laisse mes pleurs sortir.

"Tu peux le faire Mary, ça va aller" Me dit-elle doucement.

***

eternal loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant