Giulia
Le monde est fait de bonne et de mauvaise personne et je fais partie des mauvaises personne.
Je n'ai jamais voulu être comme ça, quand j'étais petite je rêvais de devenir une princesse, comme tous les autres enfants.
Je suis bien devenue une princesse, avec plein de gens qui m'obéissent et pleins d'autres choses mais une princesse prisonnière de sa cage en or.
***
Je m'appelle Giulia Bertoni, j'ai 23 ans et je suis à la tête de la Mafia la plus importante d'Italie.
Vous devez vous dire que je suis jeune pour commander tout ça, et bien mes parents sont décédé il y a quatre ans suite à une mission qui a mal tournée.J'ai donc du reprendre les rênes de la Mafia à 19 ans. J'ai été formé, apprise et éduqué pour ça, mais je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi rapide.
Ça a été dur au début, les autres mafia disaient que j'étais trop jeune, d'autres disaient que j'étais trop gentille et que je n'avais pas été assez formée pour tenir ce rôle. Maintenant ces même personnes me craignent et font tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas faire un pas de travers qui leur coûterait la vie.
J'ai tué pour la première fois à l'âge de 15 ans.
Il y a 8ans.
Mon père est parti pour je ne sais quelle raison, ma mère dormait et moi je faisais une insomnie, comme d'habitude. Je descend pour aller chercher quelque chose à manger dans la cuisine.
Soudain, derrière moi, un bruit.
Normalement nos gardes rentre dans toutes les pièces de la maison en disant un mot, n'importe le quel mais à chaque fois ils préviennent de leur présence, mais là ce n'était pas un de nos gardes.
Je ne dis rien et pris un couteau discrètement. Je me retourne et le plante dans le ventre de la personne qui c'était introduite chez moi, il avait poussé un cri de douleur qui faisait pitié. Ce n'était qu'un simple couteau dans le ventre c'est pas comme si je lui avait tapé dans les couille non plus.
Les gardes arrivèrent alors que je retirai l'arme de la main de cet intru pour la prendre et la dirigé vers sa tête.
-Mademoiselle Bertoni, voulez-vous qu'on avertisse Monsieur Bertoni ? C'est ce que Martin, un des gardes, me demanda en arrivant devant moi et derrière l'intrus.
-Allez le mettre dans le hangar, je m'en charge après, j'ai faim. Vous pourrez prévenir mon père quand j'aurai parlé à cet homme et je déciderai si je le tue ou pas. Lui avais-je dit d'un ton calme et sérieux.
J'étais très sérieuse. J'allais le tuer, mais d'abord je devais savoir pourquoi il était là.
Martin hocha la tête avant d'appeler d'autres hommes pour transporter l'intrus qui se vidait de son sang dans ma cuisine alors que j'étais entrain de me faire un sandwich.
Mon encas fini et mon estomac bien remplis, je me dirigea vers le hangar.
J'aimais bien l'appeler le hangar de torture, ou le parloir de la mort, parce que toute personne qui rentrai dans ce hangar ne ressortirait pas vivant si il ne parlait pas de tout ce que nous voulions savoir.
Je suis dans le hangar entrain d'attendre que l'homme en face de moi se réveille de son malaise. Martin m'a dit qu'il en avait fait deux ou trois depuis qu'il l'avait déposé là.
J'en avais marre d'attendre, je me suis donc levé et lui ai foutu une gifle fénoménale, j'ai eu l'impression que ma force avait redoublé. Je lui avais limite décroché la tête.Je gloussa lorsque je le vis tourner sa tête en ma direction, il me lançait un regard noir de colère. J'avais envie d'éclater de rire, était-ce normal ?
Je n'en avais aucun idée et je n'en avais rien à foutre.-Que fais-tu là? Dis-je fermement.
Il toussote avant de me regarder de son regard noir et s'adresser à moi d'une voix cassé par la douleur.
-Je ne dirais rien. Dit-il difficilement.
-D'accord, tu en es bien sûr? Lui demandai-je, en me déplaçant da la pièce pour me retrouver à côté de Martin.
Il hocha la tête et toussa à nouveau.
Je pris l'arme de mon garde et tira entre les deux yeux de l'homme en face de moi.
Tout le monde sursauta, je me tourne vers Martin et lui dit ;
-Débarrasse toi de lui et je voudrais que la cuisine soit propre pour pas que ma mère tombe sur cette énorme flaque de sang qui y règne en plein milieu.
-Ça sera fait mademoiselle. Me dit-il avant de m'ouvrir la porte pour que je puisse sortir.
-Et avez-vous prévenu mon père de cet incident ? Lui demandais-je.
-Oui, et justement le voilà.
Je tourne la tête et effectivement, mon père sortait de sa voiture.
-Figlia mia, hai qualcosa? Sono terribilmente dispiaciuto di averti lasciato solo. (*ma fille, as-tu quelque chose? Je suis terriblement désolé de t'avoir laissé seul*) Me dit-il en me prenant dans ses bras.
Je n'aime pas les câlins de mon père. Je sais qu'il ne fait ça que pour faire croire aux gens qu'il est un bon père qui aime sa fille, alors que ce n'est pas le cas. Il ment quand il fait comme si il s'inquiétait pour moi et ses excuses ne sont que du mensonge.
Encore et toujours du mensonge.
-Si papà va tutto bene me ne sono occupata io. Adesso vado a dormire. (*oui papa tout va bien j'en ai pris soin. Maintenant je vais dormir*). Lui dis-je.
Un rictus se forme sur son visage.
Il me dégoûte.
-Grande allora, vai a riposare ora mia cara. (*super alors, va te reposer maintenant ma chère*)
Il m'embrasse sur le front, j'ai envie de gerber. Il joue tellement bien le père parfait que même moi j'aurai presque envie de le croire.
Je rentre dans la maison et passe dans la cuisine pour prendre une bouteille d'eau, la flaque de sang n'est plus là.
-Super. Marmonais-je.
Je remonte dans ma chambre et tombe dans les bras de Morphée.
Aujourd'hui
Depuis ce jour tuer m'a semblé tellement facile. Je me suis même sentie mieux en le tuant. Vous devez vous dire que je suis cruelle, sans cœur ou que sais-je mais je ne fais ça que parce que j'essaie de fuir mes démons pour ne pas les affronter.
Je préfère les fuir et faire le mal au lieu de faire le bien et de devoir les affronter. Ça serai trop difficile à vivre et je préfère la facilité. Je sais, c'est égoïste de ma part mais mon père ne m'a pas laissé le choix et il n'y a pas que lui mais tout est toujours de sa faute.
C'est à cause de lui que je fais le mal partout où je vais, même mort il me hante. J'ai toujours cette impression malsaine qu'il est là à me surveiller, dans mes cauchemars il me critique, me rabaisse, quand je suis réveillé il me surveille.
Donc j'essaye de ne pas y penser en faisant ce que je sais faire de mieux depuis mes 15 ans, me battre et tuer.
Ciao tout le monde !!J'espère que ce premier chapitre vous aura plus !!
Je posterai le chapitre 5 de Freedom with you demain car j'ai pris du retard et je n'ai pas écrit aujourd'hui 🥲
Hésitez pas à voter et à vous abonner ahah.
Gros bisouus 💋
VOUS LISEZ
Mariposa
Teen FictionElle est la plus jeune femme au commande d'une des mafia les plus puissante du monde, la mafia Italienne. Giulia cache un passé douloureux, des démons qu'elle fuit en faisant le mal depuis très jeune. Lui est le plus vieux fils du patron de la deu...