Ibis sacré

47 3 2
                                    

Au plus profond de notre âme,
Nous sommes liées,
C'était ainsi nous oubliâmes,
De ta majestueuse ailée.

Admirant ce qui te fait voltiger,
Moi aussi voulant être portée par le vent,
Au sol tu n'étais qu'affliction, supplice et chagrin
Tes grandes ailes traînant ta tourmente

Je n'enviais plus,
Il a fallu du temps pour que je comprenne
Déployant tes ailes tu ne creusais que plus ton mal,
Perçant avec une douleur vif encore une fois ton âme.

Je n'oublierais plus,
Te promettant ces choses tu me regardas,
Ton oeillade attentif puis détourna
Tu avais déjà oublié.

Ainsi va le vent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant