J'avais pour habitude de traîner dans ce petit parc après les cours, il y faisait frais et ça me permettait de me libérer ne serait-ce qu'un petit peu de mes soucis.
J'avais tardé ce jour là car je pensais à toi, encore, il n'en était pas moins que la nuit tombait et que j'étais très embêtée j'allais encore me faire gronder « très fort » par mon père ...Et je vis cet inconnu non loin de moi.
Il s'approchait de moi et soudainement comme si ça ne suffisait pas, tu sais il m'a dit que tout ira bien, que tout allait s'arranger et que je ne devais plus pleurer.
Je ne comprenais pas, après tout aucune larme ne coulait, j'avais l'air un peu fatiguée pas plus que cela.Tu sais cet inconnu, je ne me souviens plus trop de ses traits mais il avait l'air sincère dans son approche et sa voix était mélodieuse tellement que j'avais vraiment envie d'y croire.
Que tout va s'arranger.
Tout ira bien.
Que je n'avais plus à pleurer.Tu t'éloignes de moi de plus en plus et je me demande si peut-être que toi aussi tu me diras que ça ira ?