¹/₆ - 𝙻𝙴 𝙳𝙴́𝙽𝙸

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Bonjour à tou.te.s !
Bienvenue sur cette fiction défi/cadeau oubliée pour fêter mes 1k abonnés !
Laissez moi vous donner quelques petites informations utiles avant de commencer la lecture !

Cette fiction est écrite dans le cadre d'un défi qui m'a été proposé par des copines ❤️
Pour cette raison, la toute première phrase du chapitre 1, la toute dernière phrase du chapitre 6, ainsi que le résumé m'ont été imposés. Jai ensuite construit mon histoire sur cette base.

Ensuite, plusieurs mots défis m'ont aussi été donné, pour me mettre au défi de les placer dans le texte.

Ainsi, à chaque début de chapitre, vous trouvez la liste des mots imposés avec leur définition.
En dessous, d'autres mots compliqués, non imposés mais choisis par moi même, auront aussi leur définition. (Les définitions seront aussi repostées par moi-même dans les paragraphes à chaque apparition de l'un de ces mots imposés ou complexes pour que vous puissiez la retrouver tout de suite) 
Et pour finir, une petite explication sur les étapes de deuil retracées dans cette histoire !

Comme ceci 👇

(Bonne lecture, on se retrouve à la fin ! ❤️)

Définitions

Mots imposés -

Ineffable : Qui ne peut être exprimé par des paroles.
Hespérides : type d'agrumes
Remembrance : souvenir
Coralline : Teinte corail
Petrichor : Odeur de la terre après la pluie
Mélopée : chant mélancolique
Apodictique : Qui présente un caractère de vérité absolue
_____

Termes complexes -

*Enucléation : extirpation d'un organe

_____

Étape du deuil :

Le déni - étape qui succède rapidement à la première : le
choc. Le déni se caractérise par une incapacité à assimiler la nouvelle du
deuil.

____

Quelques jours auparavant, cette maison était trop bruyante pour se concentrer.
Désormais vide et calme, elle l'était bien trop pour que son esprit lui laisse le moindre répit.
Et le chagrin le menait à d'étranges agissements, comme s'asseoir sur une chaise en bout de table dès les premiers rayons du soleil au matin, poser ses mains à plat sur le plateau, et fixer le vide des heures durant. 
Les yeux embués de larmes, la gorge pleine de supplications ineffables et le corps vidé de toute énergie vitale, il pouvait rester ainsi immobile jusqu'à la tombée de la nuit, sans même songer à s'alimenter, encore moins à sortir de cette maison terriblement silencieuse. 

Les souvenirs de cet épisode demeureront éternellement flous dans sa tête. Mais il en conserve suffisamment de traumatismes et de stigmates pour ne jamais les oublier complètement pour autant. 
Comme incrustés directement sur son péricarde, ils parviennent encore à se dessiner quelques fois dans ses rêves, dans ses cauchemars, et à faire trembler sa poitrine à chaque bribe de mémoire soulevée par les rappels du passé. 
Tout comme on oublie jamais le premier regard, le premier instant, il n'oubliera jamais le dernier non plus, et cette image-là, bien plus nette que toutes celles qu'il a pu accumuler dans sa vie, revient souvent virevolter dans ses pensées. 

C'était un mardi, un de ces mardis pareil à tous les autres mardis. Il pleuvait.
Un jour gris du mois de mars, décoré de flaques d'eau mouillant le bord des routes, de gouttes pleurant sous les assises des bancs trempés, et de passants pressés, enroulés dans des imperméables ou cachés sous des parapluies multicolores.
La météo annonçait une accalmie en fin de journée, ils venaient de le dire à la radio quand Izuku a coupé le moteur de sa voiture, juste devant leur petite maison.

Après huit heures de boulot passées derrière un bureau, à conseiller des clients au téléphone et à taper des chiffres sur un clavier, il rentrait lessivé et accompagné d'un début de migraine.
Son front lui faisait mal, et ses yeux ne demandaient qu'à se fermer, se reposer, alors qu'il cherchait le courage d'ouvrir la portière pour affronter les intempéries jusqu'à la porte d'entrée.
Il allait devoir se mouiller un peu, tout en esquivant les auréoles de boue sur le chemin.
Le piaillement des gouttes affolées résonnait bruyamment sur le capot du véhicule, harcelant son occupant jusqu'à l'obliger à fuir l'habitacle.

𝗔 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗼𝗺𝗯𝗿𝗲𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant