une nuit d’automne, une nuit de doute, vénus s’est laissée aller à l’abandon ; elle sauté dans venise, dans ses eaux troublées par les échos suicidés des saisons passées. elle était pâle comme une nuit sans sommeil, mais pourtant toujours si attrayante, si jolie dans les blandices de sa beauté. venise a bercé son corps pendant plusieurs jours, sans réellement savoir comme lui dire adieu. alors vénus a vogué dans venise, seule, dans les feu souvenirs d’elle-même. les rues humides, livides de cette nuit de trop, celle qui ne se dit pas, ont contaminé venise. et, elle qui ne connaissait pas le deuil, a laissé la pluie pleuré — sur — vénus, cette bien aimée qui ne s’aimait pas. qu’elle est triste cette ville sans soleil, sans bleuets dans le ciel, sans chaleur dans les lits. qu’elle est triste venise sans — sa — vénus.
vénus, fille de personne, femme de tout le monde flotte paisiblement dans les canaux de venise, la mort sur le bout des lèvres, pour la première fois bleues sans nuages.
(vénus elle s'appelait aphrodite
et ne savait pas nager)fin
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salut :)
j'espère que tu as bien profité de ta lecture !
ça faisait quelques temps que je n'avais pas écrit un texte plutôt court, sans réel contexte, juste quelque chose de doux et tout simple. mais ça fait du bien parfois :)
merci d'avoir lu en tout cas :)<3— fau ☀️
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venise ou les soleils de vénus
Poesiavénus, fille de personne et venise, ville de tout le monde, se sont aimées le temps d'un soleil. - 11.22