Sorcière : Le pouvoir des familles

Chapitre 17

Je regarde avec colère c'eux qui tiennent mes amis et mon amoureux, ils les maintiennent par leurs bras derrière leurs dos. Les trois me regardent et attendent les instructions d'Antoine, qui lui ne me quittait pas des yeux pour deviner mes intentions. Je me mes bien droite, comme si je me sentais devenir quelqu'un d'autre, mon esprit vagabonde dans les allons tours et me sens transporter ailleurs. Je respire un grand coup et sens mon pouvoir descendre jusqu'à dans mes doigts, mon aura devient rouge grisonner. Je fronce les sourcils tandis que tout le monde me regarde en attendant ce que j'allais faire.

-Tu crois me faire peur, Rosalia? Demande Antoine.

-Et je vois que ça marche bien, répondis-je sans m'en rendre compte.

J'écarquillai les yeux de surprise, comment ai-je pu avoir répondu en plus que la question n'était pas pour moi, mais... à Rosalia? Une voix dans ma tête me surprend encore plus, celle de mon arrière-arrière- grand-mère.

« Oui, c'est bien moi ma petite chérie, dit-elle d'une voix douce et apaisante. Tout ce que je voulais, s'était qu'il revienne ici et que je puisse me venger. Il m'a volé mes pouvoirs, mon existence et ma raison de vivre. Je ne voulais pas non plus blesser ta grand-mère, ma fille... je m'en veux tellement d'être parti avec lui et d'avoir été aussi aveugle sur ses réelles intentions. »

Je comprenais qu'elle désirait plus que tout se débarrasser d'Antoine, mais pourquoi nous mettre tous dans cette situation? Comment osait-elle mettre en danger ma raison de vivre, mon pouvoir et celui de mes amis...

Soudain, une énorme onde électrique me parcouru le corps tout entier et me picotait les doigts. Une gigantesque vague de pouvoir montait en moi comme une boule de feu, me brulant de l'intérieur. Je pris une grande inspiration pour essayer de me calmer moi et en même temps Rosalia qui bouillonnait de rage à l'intérieur de moi.

-Nora...

Ky arrivait à peine à prononcer quelques mots, le sorcier qui le retenait avait l'air de lui couper le souffle et l'empêchait de bouger. Il était beaucoup plus vieux, plus grand et plus costaud de nous tous.

-Ne bouge pas Ky, ne dit rien...

Il fronce les sourcils et dans son regard, je vois bien que ça ne fait pas son affaire du tout. Mais comment faire pour ne pas alarmer tout le monde et attaquer tout de suite celui qui est la cause de tout ce malheur? Antoine me regarde attentivement, pour anticiper mes intentions.

-Tu as l'air perdu, Nora. Tu voudrais un baiser pour te donner un peu de courage?

Il s'approcha de moi, mais une force en moi me percuta pour que je ne le laisse pas m'approcher.

« Ne le laisse pas te toucher, c'est exactement ce qu'il veut et s'il réussit tout sera terminé. »

La voix de Rosalia me fit réagir une fois de plus, je reculai d'environ deux mètres d'Antoine. Il avait l'air fâché, mais je m'en foutais, je ne voulais pas qu'il me touche. Il fronça les sourcils, serra les poings et se retourna à l'endroit où se trouve mes amis.

-Jack, amène-moi le prisonnier.

Le dénommer Jack amena Jonas qui essayait de se débattre pour se libérer, mais l'homme était trop fort et ne son regard mauvais prouvait qu'il avait un plaisir fou à lui faire mal.

-Alors Nora, si tu ne veux pas te laisser faire comme une bonne petite fille, je devrais te forcer. Peut-être même, que je me servirais de tes amis pour te convaincre que quand je veux quelque chose, je réussis toujours à l'avoir.

Je le fixe de colère, mon cœur se serre et je crains qu'il fasse du mal à Jonas si je ne fais rien.

-Alors, tu à réfléchis à ce que tu voulais faire? Me demande Antoine en approchant un peu trop près de Jonas à mon gout.

Il mit sa main sur l'épaule de Jonas, celui si ferma les yeux et se prépare au pire.

-Je crois que tu as une petite idée de ce que je suis sur le point de faire, non? Demande Antoine avec un sourire méchant.

Il serrait l'épaule de Jonas et je vis une onde électrique pénétré sa chaire, dans une contorsion inhumaine. Je voyais les traits de son visage se contracter par la douleur insupportable. Je n'arrive pas à le regarder autant souffrir, alors je dois faire quelque chose.

-STOP!! M'écriais-je pour qu'il s'arrête.

Il retire sa main et me regarde en souriant diaboliquement. J'aurais eu envie de le tabasser de toute mes force, pour le punir de s'en prendre à mes amis.

-Alors, tu t'es décidé à me donner ton pouvoir? Ou peut-être qu'il faut que je m'en prenne à un autre de tes amis?

Je le regarde en espérant que mon regard soi suffisamment mauvais pour lui faire peur, ne serait-ce qu'un peu.

-Non? Tu n'as toujours pas compris, dit-il encore une fois en relevant Jonas de force et le poussant vers Jack.

Jack ramena Jonas avec lui à l'endroit où ils se trouvaient avant et Antoine fit signe au deuxième qui tenait Damian. Il s'approche, mais le tenait encore plus fermement et en voyant Damian, je cru qu'il allait évanouir dans quelques secondes.

-Alors, pourquoi ne pas essayer avec le petit nouveau. Tu le connais depuis peu, n'est-ce pas? Demande Antoine en parlant de Damian.

Damian tenta de se dégager, mais l'autre resserrait son emprise et j'entendis le bras de Damian se casser.

-Arrêtez, vous lui faite mal!!! M'écriais-je au grand costaud qui le retenait.

Une grimace de douleur traversa le visage de mon ami, qui avait stoppé tout mouvement.

-Alors, tu crois qu'il a assez souffert, ou tu préfères que je m'en mêle.

Je contractai ma mâchoire, les jointures de mes mains devenait blanche tellement j'étais en colère.

-Ah bon, tu veux le voir souffrir lui aussi? Très bien.

Il ferma très fort le poing, s'avança avec détermination vers Damian et une énergie noire s'échappa de son poing fermé. Dans un moment de pure folie, il échappa un rire malveillant et frappa Damian en plein ventre. Celui-ci se mit en boule et retomba par terre, sans bouger. Je m'étais douté que l'énergie noire pouvait être mortelle, mais mon cerveau, à ce moment précis n'avait pas réagi. Mais maintenant je regrette de ne pas l'avoir arrêté avant. Damian ne bouge plus, ses yeux son fermé et j'ai peur qu'il ne se réveille plus jamais...

-Cette fois ça suffit, Antoine Blackstone!!

Je me précipite sur lui, sans me poser de question et en contractant tous mes muscles, mon énergie à sa force maximale. Ensuite, quelque chose me percuta de plein fouet, comme si mon corps avait percuté un mur de béton. Mais je n'arrive pas à retrouver la vue, mon cerveau ne comprends pas ce qui se passe et quand je réalise ce qui m'arrive, j'en aie le souffle coupé.