CHAPITRE 14. Je prends soin de ma peau.

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Joshua

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Joshua

Je sors de mon sommeil en sentant la tente bouger dans tous les cas. Putain, les abrutis.

— Mon amour.

— Koda.

— Connard.

Ça, c'était Ryan.

— Dégagez ! bougonné-je, encore endormi.

Leurs ricanements m'énervent au plus haut point. De bon matin, sérieusement ?

Ils continuent à m'emmerder jusqu'à ce que j'ouvre la tente. Je m'apprête à hurler sur celui qui se trouve devant moi mais le visage de Tray m'en dissuade.

— Sors de là.

Je me laisse retomber sur le matelas gonflable. La nuit a été dure. C'est le cas de le dire. Ce truc, qui est censé être confortable, n'est rien d'autre qu'un outil pour se casser le dos.

Je m'extirpe de mon lit que je vais devoir affronter à nouveau ce soir puis retrouve les gars dans le chalet, embarquant mes affaires de toilette. Je salue l'assemblée puis file droit vers la première salle de bain. Quelle surprise !

— J'interromps quelque chose peut-être ? craché-je.

Les épaules de Leo s'affaissent, en même temps que sa main – posée sur l'épaule de Malcolm – retombe près de son corps.

L'imbécile me passe à côté en me bousculant et je manque d'éclater de rire. C'est lui qui se retrouve en tête à tête avec ma copine, dans une salle d'eau, porte fermée, et il se permet d'être énervé ? On croit rêver.

Je plante mes iris dans celle qui soupire.

— Tu as bien dormi ? me dit-elle.

— On s'en fout, non ?

Je sais exactement ce qu'elle m'a dit hier soir. Je la crois quand elle me dit que je n'ai pas besoin d'être jaloux. Oui, certes. Mais c'est dans ma nature, je n'y peux rien.

En fait, non. C'est dans ma nature quand ça l'inclut, elle, et son stupide stagiaire.

— Je ne vais pas me disputer avec toi, Leonessa.

Je pose mes affaires sur le lavabo et entreprends de me laver les dents. D'abord interdite, Leo finit par embrasser mon dos avant de sortir de la salle de bain.

Je sais pas qui a fait ce coquard à Malcolm, mais je le remercie. Si j'étais lui, je serais resté loin de l'université de Miami. Il y en a un, dans l'équipe de hockey, qui ne lui a jamais pardonné ce qu'il a fait et je suppose, sans en avoir la certitude, que l'œil au beurre noir qu'il se traîne est le résultat d'une altercation qu'il a perdue.

— Calme-toi s'il te plaît.

Leo réapparaît dans l'encadrement de la porte.

Je crache le dentifrice dans le lavabo.

CHILDHOOD SWEETHEART (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant