A chacun sa vengeance

89 5 6
                                    

Hakim avait quitté un peu plus tôt que d'habitude le bureau. Oumou n'était pas encore arrivée. Il en profita pour prendre un bain, s'habilla légèrement et s'affala sur le canapé. Il alluma la télévision et zappa jusqu'à être tombé sur un documentaire naturaliste.

Trente minutes plus tard, Oumou arriva, précédée par les effluves de son parfum exquis. Elle portait un ensemble tailleur, costume avec blazer et pantalons à jambes larges beige. C'était un ensemble élégant et décontracté avec boutons à la mode. Elle l'avait accompagné d'un crop top rose bonbon qui se mariait parfaitement avec ses escarpins de la même couleur.

Décidément tout ce qu'elle portait, lui séyait merveilleusement bien. Elle était un peu surprise en trouvant Hakim dans le salon. Il était arrivé un peu plus tôt qu'elle, et ça arrivait rarement lorsqu'il avait beaucoup de travail comme c'était le cas aujourd'hui. En tout cas c'était ce qu'il lui avait dit au téléphone. Mais bon entre ce que dit un homme à sa femme et ce qu'il fait,... bref passons.

Elle s'approcha donc de lui et tendit les bras pour l'étreindre et l'embrasser.

- Bonsoir Firdawsi, comment se fait-il que tu sois là avant moi?

- Bonsoir, mon cœur, je me suis dit qu'aujourd'hui j'allais ramener du boulot à la maison pour finir tranquillement.

- Hein! A ce rythme, c'est pas demain la veille que tu vas finir. Aulieu de travailler tu regardes la télévision.

- (rires de Hakim), même quand je regarde la télévision, je travaille moi...

- Hummm! Dit elle d'un air dubitatif. Bon, bref, avez vous aimé ma surprise de ce matin, ton amie et toi?

- Oui, beah, on a adoré. Tu es une championne.

Un peu surprise par cette réponse inattendue, elle répondit néanmoins.

- Ça alors, qui l'aurais cru?

- Eh oui, ajouta à son tour Hakim. Qui l'aurais cru? D'un ton qu'il s'est voulu très taquin.

Oumou haussa les épaules, un peu embêtée, un peu déçue. Elle tourna les talons et prit la direction de la chambre.

- Attends, lui intimes la voix croquante de Hakim.

Elle se retourna un large sourire de victoire imprimé sur ses lèvres. Hakim fit semblant de ne pas l'avoir remarqué. Aulieu de dire quelque chose, il la souleva, la porta jusque dans la salle à manger et la fit s'asseoir sur la table, ses pieds battant le vide.

La jeune femme était un peu perturbée. Ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Elle s'attendait à quoi même? se demanda t-elle.

Toujours sans prononcer un seul mot, Hahim prit son visage à deux mains et l'embrassa fougueusement à lui faire tourner la tête.
Ensuite, il lui lécha subtilement la veine à la racine du cou, lui arrachant un petit jappement.

L'audace et la résolution avec lequel son mari agissait avait bien désarmé Oumou. Elle n'était pas habituée à une version aussi entreprenante de son mari, lui qui était tellement timide.

Il était comme le fer , il fallait le chauffer convenablement pour le modeler à sa guise, ou en ce qui concerne Hakim, le chausser à bonne taille.

Neanmoins, Oumou savait comment s'y prendre pour réveiller son désir, et elle n'était jamais déçu du résultat. Son mari n'était pas entreprenant, mais il savait finir un combat...

Pourtant aujourd’hui, il avait ajouter une autre corde à son arc. Cette version un peu macho de son homme lui plut et cela l'aiguillonna à l'intérieur. Elle s'exita vivement telle une guirlande lumineuse.

Triangle sensuelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant