1. Retour à la vie normale

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Athena.






Californie, Los Angeles.

14h27.



Je fixais le beau paysage de Los Angeles depuis le 15ème étage de l'immeuble dans lequel je me trouvais déjà depuis 1 h. La ville était éclairée par lumière du jour. Aujourd'hui il faisait légèrement nuageux.

— Athena ?

— Hmm ?

Je tourne ma tête dans la direction de la personne qui m'interpelle et pose mon regard sur lui.

— Tu as suivi ce que je t'ai dis ? Me demanda Rob mon psychologue.

— Pour être honnête...non, avouais-je de bonne fois.

Il laissa passer un soupir incontrôlé de sa bouche et respira lourdement. Ça se voit qu'il en avait marre de nos séances. Parce que je suis un cas à part. Je n'avais pas envie de guérir car la dépression faisait partie de moi et je n'avais maintenant plus rien à perdre.

— Écoute... je n'arriverais pas à t'aider si tu ne t'ouvres pas à moi..., finit-il par lâcher.

— Et si je n'ai pas envie ? Demandé-je avec arrogance et mépris.

J'en avais marre de ces putains de séance à la
con... Mon père m'y obligeait à y allez pour soi-disant mon " bien ".

— Je veux partir..., dis-je à bout.

— Athena-

— NON ! Le coupais-je, j'en ai marre de toutes ses putains de séance ! ! Ça ne me mène à rien à parler de me problème avec quelqu'un parce que toute ma vie j'ai gardé toute ma haine en moi alors pourquoi aujourd'hui ça changerai ?

C'était vrai.

Pourquoi un homme avec un diplôme en psychologie serait différent de tout les autres ?

Il me regarde outré par ma réaction si soudaine puis rétorqua :

— Je comprends le fait que tu sois détruite par la mort de Alyssa mais ce n'est pas une raison de t'en vouloir.

— Si ! C'est totalement de ma faute j'aurai dûs prendre cette putain de balle a sa place , dis-je en lâchant un sanglot , vous, ma famille et tout le monde autour de moi ne me comprend pas et ne me comprendra jamais.

— Écoute c'est l'un des plus gros symptômes de la dépression, la culpabilité et la haine c'est ce que tu ress-

— Putain.

Je me lève et me dirige vers la porte de son bureau puis il rétorqua une choses qui me glaça le sang :

— Tu finira comme elle a force...

Pardon ?

Je ne fis pas plus attention sort de son bureau , je pris l'ascenseur puis je reçus un appel . Je regardais le nom affiché " padre " puis je répondis :

— Quoi ?

— Dans mon bureau maintenant, dit-il d'un ton froid et menaçant en me raccrochant au nez

Aïe, il a l'air très énervé la...

(...)


Je rentre dans son bureau puis je l'aperçu de dos en face de sa baie vitré qui donne une vue sur tout Los Angeles. Il aimait bien regarder la vue.

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