Chapitre 11

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-Ho ! Des pop-corn au caramel ! Comment t'as su que j'aimais ça ?

-Je sais tout ce que tu aimes, beau bleu.

Jisung le toisa avant de sourire en coin.

-Hé. T'as souris là ?

L'écureuil l'ignora royalement se dirigeant vers la salle.

-Ya ! Fais pas ton Félix. Ricana Minho en lui suivant.










-T'étais avec qui ?

Félix sursauta légèrement. Il n'avait entendu personne arriver dans l'appartement. Changbin devait être là depuis le départ.

-Nan, laisse moi deviner...Ça commence par « Hyun » et ça finit par « Jin ». Vous êtes souvent ensemble...Qu'est-ce qu'il se passe?

Le regard noir, le brun fixait son petit ami. Félix n'avait pas besoin de le voir pour qu'il lui invoque de la peur.

-Rien...Je t'ai dit qu'on devait se voir puisque c'était ma muse.

-Je t'ai appelé. Plusieurs fois. Et tu n'as pas répondu.

-J'étais concentré. Je voulais pas-

-Tu mens. Je sais que tu mens. Lix, tu dois comprendre qu'il essaie de nous séparer. Il est jaloux...

Félix soupira doucement. Il se pinça l'arête du nez.

-Il est même pas au courant qu'on sort ensemble....Souffla l'australien.

-Ha donc tu prévois de pas lui dire ? Tu prévois de me tromper avec lui ? Demanda Changbin, en se levant.

Il approche.






La brume aussi.










-Binie, tu racontes que de la mer-

Il avait été coupé en pleine phrase. Son petit ami venait de violemment l'étrangler. Un gargouillis de mots mourrait dans sa bouche. Un mélange d'excuse et de supplication. Il avait beau se débattre, l'autre jeune homme était clairement plus fort que lui. Si ça continuait, il allait perdre connaissance.

Par miracle, Changbin lâcha son cou et il retomba lourdement sur le sol. Il toussa à s'en déchirer les poumons. La main sur la poitrine, il reprenait doucement sa respiration.

D'habitude, il s'en arrêtait souvent à ça. Un étranglement. D'habitude.


D'habitude....









Depuis combien de temps durait ce cirque ?






Depuis combien de temps vivait-il dans la brume ?






Il n'en avait aucune idée.


En tout cas il avait vainement espéré puisqu'un autre coup arriva. Dans les côtes cette fois-ci. Sa respiration se coupa à nouveau mais il n'eut pas de répit. Un coup de pied dans la figure. Et encore un autre. Le deuxième avait été tellement violent que Félix cracha du sang. Au sol, il ne bougeait presque plus. Il ne pouvait pas même pas voir les coups arriver pour minimiser les dommages. Le brun s'accroupît à son niveau et lui tira les cheveux.

-En plus tu sens la cigarette. Ça pue, putain de merde. Ça me rappelle ma connasse de mère et tu le sais.

De son autre main libre, son amoureux lui attrapa doucement le menton. Il lui embrassa doucement les lèvres avant de continuer à parler sous les sanglots de l'australien. Légers. Mais des sanglots quand même.

-Et pour couronner le tout, tu dragues d'autres mecs ?

-Changbin...Réussit à articuler le violet, la bouche vermillon.

-Personne t'as autorisé à parler...lève toi.


Comme le plus jeune ne réagissait pas, il répéta :

-LÈVE TOI.

Le corps prit de tremblements, l'australien se leva tant bien que mal. Mais à peine fut-il debout qu'une  gifle lui fit asséner. Un son régulier envahit son crâne et son esprit s'évada. Seule la douleur était resté. Son esprit lui hurlait de bouger, de s'en aller ou de réagir mais il était trop mal en point. Alors il ne bougea pas.



Quand certaines de ses côtes craquèrent, il ne bougea pas.


Quand son cou se fit à nouveau empoigner, il ne bougea pas.

Quand une douleur virulente traversa sa cuisse, il ne bougea pas.

Quand un pied s'abattît sur sa colonne vertébrale, il ne bougea pas.

Il avait même arrêté de faire du bruit.


Finalement, à bout de souffle, son amoureux s'était écarté de lui et était sortit de l'appartement en trombe. Même à ce moment là, il ne bougea pas.

Le temps était passé, l'horloge avait tourné, et le violet ne s'était toujours pas relevé. Il n'était ni vivant, ni mort. Mais plutôt dans un entre deux.

La brume l'avait envahit. Elle s'était immiscée par les moindres recoins de son être et l'avait piégé.

Si bien qu'il n'avait pas la force de se relever.














-Ça vous ferais 5,000 Won.

Le blond tendit sa carte bancaire à la caissière en souriant.

-Tenez.

-Merci. Passez une bonne soirée.

Le jeune homme s'inclina avant de sortir, sachet à la main. Il sortit un de ses laits et la fraise et le perça avec la paille. Il porta sa boisson à sa bouche et aspira le contenue en souriant. Son sourire se fana quand la pluie s'abattît sur lui.

-Aish !

Il retourna dans le magasin en courant et acheta un parapluie. Lorsqu'il ressortit la pluie tombait en torrent. Les rues étaient désertes.

-Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Soupira-t-il en marchant doucement.
Soudain, il s'arrêta. Une silhouette était immobile au milieu de la rue, sous la pluie. Il fonça les sourcils et avança doucement. Puis il se mit à courir. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il reconnu la personne qui lui tomba presque dans les bras. Il la serra contre lui, laissant tomber son parapluie. Le jeune homme était dans un sale état.  Comme pour leur créer une bulle, la pluie tomba plus fortement, fouettant presque leur visage au passage. Il étreignit la personne longtemps. Ils étaient trempés mais peut importait. L'autre se laissa aller contre lui, le serrant aussi fort qu'il pouvait même si les forces semblaient lui manquer. Hyunjin prit son visage en coupe, réellement peiné et dit d'une voix hésitante :










































-Félix ?










Chapitre non corrigé.

Cigarettes after sexOù les histoires vivent. Découvrez maintenant