Only love can hurt like this

paparazzi

Barcelone - Avril
Pablo Gaví

« Les deux jeunes Pablo gaví, grand footballeur espagnol et Elena Aguilera, responsable au sein du club du barca et influenceuse aux 930K d'abonnés auraient été appercu il y a trois jours, rien qu'à deux sur une des côtes du maroc, un voyage en amoureux, avec des amis, pour les affaires ou projet perso, nous ne savons rien... »

photo de la presse espagnole officielle

Je suis les bras tendus, les mains sur le plan de travail. 
-Ils sont énervants c'est paparazzi espagnols de merde la, la presse espagnole bien sûr bien sûr
Je dis a voix haute, je veux pas brusquer Elena qui est dans le canapé, depuis notre différent d'hier soir je suis super distant avec elle, j'en ai marre qu'elle me prenne pour un con. Je l'héberge h24, je lui offre tout, je reste avec elle quand elle en a besoin et en retour même pas un peu d'affection. Je vous jure qu'elle me rend fou.

Je baisse la tête et souffle

-Calme toi Pablo ça va aller.
Je sens des bras autour de ma taille. Dans tout cet acharnement et énervement je n'ai même pas vu Elena se lever pour venir derrière moi. Elle dépose des baisers doux dans mon dos, j'aurais aimé ne pas avoir de t shirt actuellement.

-C'est normal Pablo, regarde toi, t'es l'homme et le footballeur le plus beau et le plus compétent de ta génération. Toutes les espagnoles te veulent, logique que tout le monde cherche à savoir si tu as quelqu'un dans ta vie.
Ses paroles m'ont adouci, elle a un pouvoir de dingue sur moi.

-Après quand on aime quelqu'un qui assume même pas qu'on s'aime et qui fait genre qu'on est amis en publique...

-Oh je vois, tu m'en veux pour hier soir.
Elle me dit calmement en essayant de se resserrer à moi. Je me tourne.

-Tu te rend pas compte de ce que tu fais en faite, je donnerai tout pour toi, la seule manière de me remercier c'est de dire à tout le monde qu'on est amis alors qu'on s'aime.
Je lui dis les larmes aux yeux.

-Nan Pab' c'est plus compliqué que ça.

-Nan Elena je veux même pas savoir parce que je sais que c'est faux, t'es qu'une menteuse.

Je claque la porte et part. Je vais à l'entraînement, en ce moment je vous promet que je suis à cran, entre Elé' et le club qui est passé de 3 à 6e dans le classement Liga, en plus de ça on a la coupe du monde cet hiver la. On dirait pas mais ça approche à très grand pas.

J'arrive au stade comme d'habitude des dizaines de journalistes.
Avec Elena vous avez été aperçus, vous ne pouvez plus rien cacher maintenant.

-Si vous saviez tout ce qu'on vous cache elle et moi.

Mais Pablo qu'est ce qui t'as pris de répondre une choses pareille.
Je suis vraiment énervé je jette mon sac sur le banc après mettre changé. Puis j'arrive pas à faire lacets bien sur. J'essaye pourtant de regarder des tuto mais j'arrive vraiment pas. Ça m'énerve encore plus, je tape contre le banc. Je vois quelqu'un sursauter à travers la porte.

-Entrez.
Cette silhouette me paraissait familière alors je l'a fit entrer. C'était Elena, elle m'avait suivit.

-Je suis désolé pour ce que j'ai dis tout à l'heure Elé...
je dis en me levant mais elle me coupe la parole en m'embrassant.
-Nan t'as raison Pablo, j'en ai marre qu'on se cache nos sentiments

**
Après ce qu'il s'est passé dans les vestiaires tout à l'heure Elena est partie sur le banc du staff pour voir le match, je suis pas titulaire mais à la 20e minute le coach me demande de me préparer.

-Pablito!

-oui Elenita

-ton lacet

-Ah..Euh...ouais

-Bah viens je vais te le faire mon grand

Elle me fait donc mes lacets et je vais sur le terrain. Tout le match j'étais super concentré mais je sentais le regard d'Elena sur moi.

Coïncidence, ce soir j'ai marqué deux buts, et c'est elle qui m'a fait mes lacets...

@pablo.gavi

D'où sors-tu ta douceur tue.
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