Chapitre 162

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Parker me prend le numéro des main et lance l'appel de façon nonchalante.

"- Oui bonjour. Mr Parker, journaliste pour le New York Times. je rédige une sérié de portrait de femmes qui ont marqué la vie de notre ville au cours des cinq dernières années. serait-il possible de parler à mademoiselle Boone, je vous prie?"

Parker ne dit plus rien pendant quelque seconde et me fait un clin d'œil avec un air suffisant.

"- Oh bonjour Mademoiselle Boone. Vous n'êtes pas sans savoir que certains mouvement et groupe sur internet demande votre libération./oui, oui, en effet" Il reprend.

Je fais signe à Parker de mettre le haut parleur et il fait patienter d'un signe de la tête.

"- A titre personnel, je vous pense victime d'une profonde injustice./ Oui ce portrait serait publié avant les élections. /nous ferions changer l'opinion publique!" Il dit.

je trouve "a titre personnel" qu'il en fait un peu trop. Peut être qu'il pense vraiment qu'Alicia est victime d'une injustice...

"- Beaucoup de gens sont hostiles à Ryan Carter et vois clair dan son jeu./ Oui... Ah? Un instant, je vous prie." Il poursuit.

Parker décale son portable de son oreille et active enfin le haut parler.

"- Il y a des rumeurs vous savez, mais je n'y prête pas attention, sauf à celle que j'ai moi-même lancer." Dit Alicia.

Parker se penche vers moi et murmure "ça ne veut rien dire". Je me retient de rire alors que Parker se reconcentre.

"- Oui évidemment, mademoiselle Boone. Dit Parker.

- Non, je pense que les personnes les plus à même d'arrêter ce désastre qu'est la Carter Corp se trouvent en son sein. je ne suis pas la seule personne qui souhaitais faire chuter Ryan Carter, du temps ou j'y étais. Et je sais de source sure qu'aujourd'hui, c'est encore pire. Si j'étais Carter, je me méfierait des personne qui me sont le plus proche." Dit Alicia.

Parker écarquille les yeux et sa bouche forme un "oh". Puis il se penche à nouveau vers moi et murmure "elle parle de toi, on dirait!" Sil me cherche, il va me trouver mais apprès l'appel. Hors de question que ses provocations ruinent mon plan.

"- je ne serais pas surprise qu'un de ces quatre, le déposte Carter tombe de très haut. Mon seule regret sera de ne pas avoir provoquer cette chute. Mais celui qui y parviendra aura tout mon respect! Ajoute Alicia.

- Vous pensez à quelqu'un en particulier? demande Parker.

- Pensez au sommet de la pyramide, à la crème de la crème des pourris et vous aurez mon pronostic. Apres je peux me tromper. Carter a de nombreux ennemis, sa chute peut venir de n'importe ou, n'importe quand. mais assez donné d'attention à ce tyran. Parlons plutôt de ma mère. Comme vous le savez..." répond Alicia.

Parker enchaine avec aise. Il pousse ensuite le vice jusqu'à demander à cette folle quelles sont ses passions et ses citations préférés... Quand il raccroche, j'ai la désagréable impression d'avoir suivi un show de téléréalité.

"- Sa vie semble plus intéressante en prison que quand elle passait son temps à essayer de tuer mon mari... mais elle me semble innocente pour le coup. Cependant rien est sure, elle peut très bien baratiner. je lâche.

- Toutes les conversations téléphonique des prisonniers sont sur écoute. Si elle avait échangé avec un complice, ça se serait su. par contre la piste des personnes haut placé à la carter Corp est intéressante. Dit Parker.

- Oh non... Je commence à connaitre ce regard, Mr le paparazzi. Hors de question d'aller fouiner chez mes collègues! Je dis.

- Si tu pense que j'ai besoin de ton autorisation pour ça, tu es aussi naïve qu'une blanche colombe. Il lance.

Ryan et LucyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant