Ryan et Lucy

Chapitre 88

Un fois que nous sommes seuls, Ryan me sourit avec chaleur.

"- Bien, ou en étions-nous? Ah oui... Je souhaiterais savoir ou se trouve cette magnifique robe que je vous ai offerte Mlle Jones." Dit Ryan.

Oui c'est vrai que m'a tenu diffère de cette superbe robe, mais je voulais que lui aussi soit surpris par ma tenue.

"- La robe que tu m'a offert est chez nous, dans le dressing. je la porterais pour une autre occasion, ne t'inquiète pas. J'avais envie d'être vraiment professionnelle ce soir. De choisir moi même ma tenue et qu'on me voie comme une directrice et non seulement comme ta petite amie." Je dis.

Ryan penche légèrement la tête. Il semble réfléchir. A mon avis le patron et le petit ami sont en train de se concerter dans sa tête. Je pense de Ryan me comprend. Il m'aime et il connait aussi le monde des affaires, il est évident qu'il me soutient. Ses yeux se mettent à briller et il glisse ses bras sur ma taille.

"- Trêve de plaisanterie. Ta tenue est superbe Lucy. Tu as bien fais de la choisir par toi même. Je t'ai sous-estimée. Je pensais que tu serais plus à l'aise ce soir si je t'offrais la tenue adéquate pour être une femme du monde. Mais tu as raison, je n'ai pas suffisamment réfléchi à la question. J'ai chercher un ecrin à la hauteur de ma Lucy, ma petite amie. En oubliant qu'ici tu serais avant tout Mlle Jones, directrice de filiale. J'avais tellement l'habitude de séparer ma vie privé de ma vie professionnelle avant toi! Tu m'apprends à penser autrement. Je ne peux pas te demander de faire le distinction entre le patron au boulot et compagnon chez nous... et commettre ce genre d'erreurs à mon tour avec toi. Cela ne se reproduira pas. Il me dit.

- Eh bien, quelle remise en question. Ca ressemble presque à des excuse! En tout cas ça me touche beaucoup, merci Ryan. Et la robe est magnifique, j'ai hâte de la mettre en soirée avec toi. Avec nos amis ou... en tête à tête." Je dis.

Ryan resserre doucement son étreinte et je sens son parfum titiller mes sens... Reste focus Lucy, tu es là pour affaire et non pour badiner.

"- Cette robe en tête en tête? J'aurai aussi hâte de te l'enlever, alors... En tout cas, je vois que tu portes le rouge à lèvres que je t'ai offert." Répond Ryan.

Il effleure ma bouche de ses doigts avant de reglisser sa main le long de mon dos.

"- Oui, c'est ma petite touche glamour... Et puis même les plus grands professionnels ont le droit à leur jardins secrets." Je dis.

J'attrape les lèvres de Ryan pour l'embrasser, décidée à m'accrocher à ce court moment d'intimité avec lui avant de reprendre mon rôle de directrice. Tout en l'embrassant, je caresse sa nuque, ses cheveux, son dos... Je sens bien que je suis en train de le rendre fou de désir... Ce soir c'est moi qui joue avec lui! Un peu de frustration ne rendra ne rendra notre retour à la maison que meilleur... Lorsque je m'écarte de lui, Ryan tente de me retenir.

"- Ce baiser est bien court! Il dit.

- Ou peut être que c'est la soirée qui va te paraître longue..." Je réponds.

J'attrape les mains de Ryan et les plaque de chaque côté de ses hanches tout en le fixant dans les yeux, tout sourire.

"- Je suis ici pour affaire Mr Carter. Et pas pour les négocier avec mes courbes." Je dis.

Je lui envoie un baiser avec la main et écarte les pans du rideau pour retourner parmi les autres invité. D'autre affaires m'attendent surement. Ryan semble ^lus frustré que jamais et amusé aussi.

"- D'accord Lucy... On réglera ça tout à l'heur, chez nous. Il me dit.

Lorsque j'arrive à l'étage de me filiale j'ai l'impression qu'un vent nouveau souffle sur les bureaux. J'arrive légèrement plus tard que d'habitude car la nuit a été agitée avec Ryan. mais pas trop non plus, car je compte battre le fer pendant qu'il est chaud et préparer le partenariat scellé avec le négociant thaï. En plus de cette réussite, je comptabilise mentalement toutes les cartes de visites échangées hier soir avec divers homme et femme d'affaire. J'ai assuré. Lorsque je passe prés des bureaux de Lynn, Siana, Joy et Cindy, je tombe sur Cassidy en grande conversation avec elles. Mes quatre employées me saluent, elle semblent sages, presque penaudes. Visiblement ma petite démo de rumeurs faussée à marché.