Chapitre 105

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J'ouvre les yeux dans notre grand lit spacieux. C'est le petit matin. je m'étire et repense à notre fin de soirée avec volupté... Ryan ne s'est pas économisé! Il arrive toujours parfaitement à associer la douceur avec le puissance de son corps à merveille. Notre nui était parfaite, tendre et passionnée à la fois. Je ne vois cependant aucune trace de mon homme dans la chambre. Est-il déjà parti à la police? Je me lève le cœur battant, enfile un peignoir en soie et file dans le salon. Une fois dans la pièce, j'entends du bruit dans l'entrée, Ryan est sur le départ. je le rejoins sur le pas de la porte. Lorsqu'il me voit, son visage s'illumine.

"- Je n'osais pas te réveiller. Je me suis dit que tu avais besoin de repos après hier soir... Il me dit.

- Je sais que tu veux me préserver Ryan. Mais je suis là aussi pour t'épauler, pas juste l'inverse. Ca va aller? Tu as dormis?" Je lui demande.

Il m'embrasse me serre dans ses bras en posant ses lèvres sur mon front.

"- Tu es un amour. Je dois filer mais je suis heureux de t'avoir vue. Souvient-toi qu'il n'y a qu'une seule chose qui compte Lucy." Il dit.

Il se détache de moi et pose sa main sur la poignée.

"- Je te l'ai écrite au cas ou je ne te verrais pas. A ce soir mon cœur." Il me dit.

je sais à quel point il est sous tension ce matin... mais il fait comme si nous allions forcement nous revoir dès ce soir, sans encombre. Ryan referme la porte derrière lui et je me dirige vers la cuisine, pensive. Je vois un mot sur le comptoir, je le prends en souriant. Il y ai simplement écrit "je t'aime". C'est mignon mais ça n'efface pas mon inquiétude. J'aurais voulu l'accompagner à la police.

Apres mon déjeuner avec Lisa, je me replonge dans le dossier du Bangladesh. Un message de jenny me coupe dans ma lancée.

Sms de Jenny: Coucou Lucy... Tu as des nouvelles de Ry?"

je n'ai pas eu de nouvelle de mon homme de toute la matinée et visiblement c'est pareil pour Jenny.

Mon sms: Coucou, non, il doit encore être en entretien avec la police. Il nous contactera dés qu'il pourra, ne t'en fait pas.

"- Boss?" M'interpelle Thomas.

je repose mon portable et lève les yeux vers Thomas qui tien à la main un paquet de ses barres chocolatées préférées.

"- Qu'est ce qu'il y a Thomas? je demande.

- Matt m'a dit que vous aviez validé mon embauche. J'suis heureux, je n'avais pas envie de partir après mon stage! Merci beaucoup. Je vous décevrais pas!" Il répond!;

Puis il me pose le paquet de barres sur mon bureau avec un clin d'œil.

"- Comme ça, vous n'aurez pas à vous battre avec la machine si elle deconne encore. Il me dit.

- Merci Thomas." je dis.

Maintenant que l'on sait qui est le corbeau, je vois Thomas sous un nouveau jour. Je suis persuadé qu'il n'est pas de mèche avec elle. C'est juste un jeune homme... touchant. Il me fait penser à un ado coincé dans un costume trop grand pour lui mais qui cherche à bien faire.

"- Je suis contente que vous restiez avec nous Thomas. Vos idées et votre motivation sur le projet Bangladesh nous sont très utiles. Continuez d'apprendre auprès de vos collègues et je ne doutes pas que vous vous épanouirez ici. Je dis.

- Merci boss! Au fait... Vous pensez qu'on pourrait envoyer des barres chocolatées au enfants du Bangladesh? je sais que c'est pas vraiment diététique... mais une de temps en temps, ça ne peut pas faire de mal, non? je me dis que si ça me rendait heureux gamin, ça peut marche pour d'autre. Quand on est pauvre, une barre comme ça, c'est un trésor!" Il me dit.

Ryan et LucyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant