chapitre 16

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Je suis assise dans le jet et je fixe le ciel étoilé à travers le hublot. Ca fait 20 minutes que nous avons repris le jet, le reste de la journée a été rythmé par un repas d'affaire et des négociations. Carter a maîtriser à la perfection, il a cette capacité incroyable de charmer n'importe qui. Je triture mes doigts pendant qu'il s'est retiré dans l'autre pièce pour prendre un appel important.

Lorsque Carter revient, mes yeux croisent les siens, la lumière tamisé leur donne de magnifique reflets. il s'assied en face de moi en silence, je le vois froncer les sourcils, je préfère ne rien dire.

"- Découvrez le surnom ridicule de Ryan Carter, vous pouvez m'expliquer? Il me dit.

- Ecoutez... je suis désolé... je me suis fais avoir.... elle m'a eu à l'usure. Elle ne me posais que des questions personnelles..."

Carter secoue la tête de droite à gauche et souffle en fermant les yeux.

"- Je pensais pouvoir vous confier une simple interview...

- Vous ne m'aviez pas dit qu'il s'agissait d'un magazine people!

- Dieu merci! Je n'ose imaginer les dégâts que vous auriez pu faire avec un magazine économique...

- La journaliste n'était là que pour avoir un ragot!

- Et vous lui avez donné sur un plateau d'argent! Bravo!"

Il se lève une main sur sa taille et l'autre dans ses cheveux.

"- Je ne peux plus me permettre ce genre d'article de presse, mademoiselle Jones.

- Je n'ai jamais eu l'intention de vous faire du tord je suis désolé."

Il me regarde comme si j'étais la dernière des cruches.

"- Permettez moi d'en douter, mademoiselle!"

Encore pire, il ne me prend pas pour une idiote mais pour une garce, génial.

"- Je ne vous permet pas... Dis je.

- Vous êtes..."

Il ne fini pas sa phrase, par retenue et par politesse, mais je la complète très bien dans ma tête et mon cœur se brise. Le déception se lis dans ses yeux, je ne sais pas comment arranger les choses. Il fait les cent pas pendant que je me recroqueville dans mon siège.

"- Il ne faut jamais montrer ses faiblesse à un journalistes, jamais! Il me crie.

- Ce n'ai pas une faiblesse d'être humain et d'aimer sa famille!!

- Dans le monde des affaires, il n'y a pas d'humanité, mademoiselle Jones et il n'y a pas de place pour les sentiments!"

Pourquoi il est si froid, ce n'est pas parce qu'il a des fonction importantes qu'il doit se comporter comme ça!

"- Vous croyez que si j'avais laissé de la place aux sentiments, j'en serais là ou j'en suis?

- Bien sur que oui, je ne vois pas le rapport!!"

Il passe une main dans ses cheveux et ferme les yeux un instant.

"- Comment pouvez vous être aussi naïve, me dit il.

- Il vaut mieux être naïve que désabusé..."

Et encore je mâche mes mots...

"- Vous croyez que je peux me permettre d'être faillible lorsque je dois décider de fermer une entreprise ou de licencier des centaines de personnes? Au moindre faux pas des dizaine de vautours attendent pour prendre ma place! Vous voyez de l'humanité là-dedans?

Ryan et LucyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant